Correction exercices du livre (Belin spéSVT) pages 140, 1401 4

Correction exercices du livre (Belin spéSVT) pages 140, 1401
4 - L'analyse d'un croisement
a. Les deux nes sont ls car les pnotypes obtenus dans la descendance ne sont pas équitablement partis ([AB]: 44%,
[ab]: 46%, [Ab]: 5%, [aB]: 5%).
b.% de recombinaison = (nb phénotypes recombinés/nb de descendants total) x 100
= [(47 + 54)/(440 + 460 + 47 + 54)] x 100 = (101/1001) x 100 = 10, 01% = 10, 01 U.C. = 10,01 cM
Les deux gènes sont liés et sont situés à 10 U.C. sur le même chromosome.
5- Utiliser une cartenétique
a. On réalise donc le croisement [AB] x [ab], ou si on utilise l'écriture des génotypes (AB//ab) x (ab//ab) (on utilise un seul trait
pour relier les deux nes car on sait qu'ils sont liés). Les gamètes formés sont les suivants:
- (AB), (ab), (Ab) et (Ab) pour le double hétérozygote ;
- (ab) pour le double homozygote.
-génotypes: (AB//ab), (ab//ab), (Ab//ab), (aB//ab); - pnotypes: [AB], [ab], [Ab], [aB], les deux derniers étant recombinants.
Les nes A et B sont séparés de 15 U.C: le pourcentage de recombinants est de 15% de la descendance totale obtenue. Donc,
les pnotypes parentaux représentent 85% du total des descendants obtenus.
Le phénotype [AB] est un phénotype parental. On peut donc déterminer que la proportion de phénotype [AB] (double
hétérozygote) dans la descendance sera de 85 / 2 = 42,5 %.
b. On réalise le croisement (Cd//Cd) x (cD//cD). Un seul trait relie les deux gènes car ils sont liés (aucune recombinaison entre
eux). Les gamètes formés sont donc: (Cd/) et (cD/). On obtient donc des descendants uniquement de notype (Cd//cD) en F1.
Les gamètes formés par ces individus sont: (Cd/) et (cD/). On obtient donc 100% de descendants denotype (Cd//cD) en F2.
6- Prévoir lessultats d'un croisement
a. À l'aide d'un tableau de croisement: 25% (AB), 25% (Ab), 25% (ab), 25% (aB).
b. On observera une répartition inéquitable des pnotypes, avec une majoride pnotype parentaux [AB] et [ab] et une
proportion plus faible de phénotypes recombinés [Ab] et [aB]. La distance entre les gènes A et B étant de 8 U.C., on peut
écrire: (nb phénotypes recombinés/nb de descendants total) x 100 = 8%. Ainsi, les phénotypes recombinés représentent 8% du
nombre total de descendants.
Si le nombre total de descendants est de 100, alors on observe 8 recombinants. On peut donc proposer le résultat suivant:
4 (Ab), 4 (aB), 46 (AB) et 46 (ab).
a. Donc XAXA x XaY conduit en F1 à 100% de femelle XAXa et 100% de mâle XAY et en F2 50% femelle XAXa , 50% femelle
XAXA et 50% mâle XAY et 50% mâle XaY.
7- L'étude d'un croisement impliquant 3 gènes
a. Calcul de la distance génétique entre 2 gènes dans un croisement impliquant 3 gènes (tous sits sur le chromosome X
de la drosophile):
- on ne considère que ces deux gènes et on dénombre les phénotypes parentaux et recombinants;
- il faut étudier le croisement pour terminer quelles sont les combinaisons génétiques existantes. Le croisement met
en jeu les individus (+//v) et(ct//+)( cv//+). Les gamètes fors sont donc: (+ ct/), (v +/) par le triple hétérozygote et
(v ct/) pour le triple homozygote.
Un tableau de croisement fournit les génotypes normalement formés par cette union: (+/v ct/ct), soit un phénotype [+ ct], et
(v/v +/ct), soit un phénotype [v +].
Les deux phénotypes ci-dessus sont les pnotypes parentaux. Tout autre pnotype est recombinant. Pnotypes parentaux:
580, 592, 45 et 40; recombinants: 89, 94, 3 et 5. On utilise ensuite le calcul habituel: dist (v, ct) = [(89 + 94 + 3 + 5)/1448] x
100 = (191/1448) x 100 = 13,2%.
Par le me calcul pour les autre nes: dist (ct, cv) = 6,4 U.C. et dist (v, cv) = 18,5 U.C.
b. On peut utiliser les distances génétiques cal-culées pour placer les nes les uns par rapport aux autres. On utilise pour cela
le phénomène d'additivité des distances (voir uni 4, partie B). Or, en utilisant les distances génétiques calculées entre les
gènes v et ct puis ct et cv, on ne peut établir de relation simple entre ces trois gènes: dist (v, ct) + dist (ct, cv) dist (v, cv) (13,2
+ 6,4 18,5 U.C.)
On trouve deux distances génétiques entre v et cv selon la méthode utilie; il n'y a pas additivi des distances génétiques.
c. Double crossing-over entre v et cv.
d. À partir de la cartetique construite, on peut comprendre pourquoi l'additivi n'est pas vérifiée ici. Les deux classes de
phénotypes les plus rares ne peuvent exister que par un double crossing-over. Or, la distance génétique n'est calcue qupartir
de la fréquence d'un énement (un crossing-over). Donc, les doubles crossing-over représentent un énement qui s'est
produit deux fois. II faut donc compter deux fois les doubles recombinants dans les calculs de distance nétique. Ainsi, le
calcul de la distance nétique entre les nes v et cv est modifié: dist (c, v) = [(45 + 40 + 9 + 94 + 3 + 3 + 5 + 5)/1448] x 100
= (284/1448) x 100 = 19,61 U.C.
Ce calcul permet de constater que les différentes distances génétiques calculées se rifient par additivité.
La lecture du tableau de l'énoncé doit per-mettre de déterminer le ,'gène du milieu» ; il est toujours possible de le déterminer
par le calcul des distances génétiques deux à deux. Ensuite, on calcule la distancetique entre le ne du milieu et les gènes
qui l'entoure. La distance génétique entre les deux gènes les plus éloignés est calculée en tenant compte des doubles crossing-
over.
1 / 1 100%