Kevin CHEVALIER
3. Diurèse
La courbe de diurèse est aussi importante.
Si un patient a une diurèse impossible, il faudra sonder le patient.
Pas de diurèse : Anurie (absence d’urine)
Peu de diurèse : Oligoanurie
Diurèse normale
Beaucoup de diurèse : Polyurie (chez le diabétique par exemple)
II. Signes d'aggravation d'une hyperthermie
A. Signes de gravité
On aura des troubles de la conscience :
Une désorientation. On peut être désorienté dans le temps, mais aussi dans l'espace
(Désorientation temporo-spatiale).
Une confusion c'est-à-dire une absence de cohérence des propos du patient
Une encéphalopathie c'est-à-dire des troubles confusionnels induits par le métabolisme
essentiellement respiratoire ou hépatique (cirrhose alcoolique, hépatite).
Il ne faudra pas confondre les troubles de la conscience avec de la démence (anamnèse). Le
diagnostic se fera lors de l'interrogatoire, de la famille notamment, pour des maladies
neurodégénératives telles que l’Alzheimer.
Tout patient qui a de la fièvre et qui est confus doit faire penser à une méningite.
Il faudra rechercher des troubles méningés. Le patient présentera une confusion fébrile. La
méningite est une infection bactérienne au niveau des méninges. On aura deux signes importants à
l'examen clinique :
Patient allongé, on essaye de réaliser une flexion du rachis cervical en mettant la main sous
la tête. La raideur est tellement importante que le cou ne se pliera pas : on parle de raideur
méningée. C'est le signe de Kerning.
Le patient est allongé sur le dos. On essaye de soulever les jambes à 90°. On sent une raideur
et une butée. C'est le signe de Brudzinski
Si on suspecte une méningite on réalisera une ponction lombaire (on observera un liquide purulent).