Novembre 2013
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Le portefeuille des produits chez les consommateurs en France n'a pas changé depuis juin, avec
la majorité (80 %) possédant de l'épargne, un cinquième (20 %) des investissements, et deux sur
cinq (42 %) étant titulaires d'une pension de retraite privée. Les intentions futures sont également
largement statiques, avec les consommateurs planifiant de maintenir les niveaux d'épargne et de
diminuer les niveaux d'investissement et d'épargne retraite. Tout bien considéré, les
consommateurs en France envisagent de maintenir leur niveau d'épargne actuel au cours de
l'année à venir (
- 1 %), tandis que les intentions futures nettes sont négatives à la fois pour les
investissements (
- 25 %) et les pensions (- 14 %).
Les perspectives économiques générales parmi les consommateurs en France sont également
négatives, avec un optimisme net à
- 54 %. Presque deux tiers (62 %) anticipent que la situation
économique en France empirera au cours de l'année prochaine, tandis que moins d'un sur dix (8
%) s'attend à son amélioration. Ceci vient à l'inverse d'un léger mouvement positif présent dans
les six marchés européens étudiés, où les perspectives nettes, tout en restant négatives, ont
atteint
- 24 % (avec une situation à - 30 % en juin 2013).
Les perspectives financières des foyers ont également été stables depuis juin et restent négatives
à
- 24 %. Près de la moitié (46 %) s'attendent à ce que leur situation financière reste la même au
cours de l'année à venir, tandis qu'un tiers (35 %) anticipe sa dégradation. Seul un sur dix (11 %)
envisage une amélioration des finances de son foyer au cours des douze prochains mois.
L'opinion des consommateurs sur leur situation financière actuelle a été constante depuis juin
2013, avec les plus grandes proportions de consommateurs ayant le sentiment que, soit ils « se
débrouillent bien » (40 %), soit ils « s'en sortent tout juste » (39 %). Une proportion légèrement
plus élevée (17 %) ont l'impression de « trouver la situation plus difficile » en novembre qu'ils ne
la trouvaient en juin (14 %).
PROPRIÉTÉ DU PRODUIT & INTENTIONS FUTURES
CONFIANCE DU CONSOMMATEUR
Étude Aviva sur les attitudes des
consommateurs - Sommaire portant
sur la France - 1
Les consommateurs
français envisagent de
réduire les niveaux
d'investissement et
l'épargne retraite au cours
de l'année à venir
Les consommateurs
français restent
fortement pessimistes
sur les perspectives
économiques générales
Un tiers des
consommateurs
s'attendent à ce que les
finances de leur foyer se
dégradent dans l'année
à venir
Il est probable que les
consommateurs aient
l'impression de s'en
sortir ou de faire face,
bien qu'un plus grand
nombre estime la
situation plus difficile
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Étude Aviva sur les attitudes des
consommateurs - Sommaire portant
sur la France - 2
Lorsqu'ils pensent à leurs finances, deux tiers des consommateurs en France (65 %) s'inquiètent
de l'impact des dépenses imprévues, comme des frais sur la voiture et des réparations de la
maison, tandis que plus de la moitié (56 %) est préoccupée par une brusque augmentation des
prix des produits de première nécessité, comme l'alimentation et les services publics. Suite à
cela, les deux principales préoccupations pour les consommateurs en France sont les graves
maladies (49 %) et le fait d'avoir suffisamment d'argent pour prendre leur retraite (41 %).
En réponse à ces inquiétudes financières, beaucoup de consommateurs ont réduit les dépenses
discrétionnaires au cours des trois derniers mois. Plus de la moitié des consommateurs en
France disent qu'ils réduisent les sorties au restaurant (62 %), les vacances (56 %), l'habillement
(55 %) et les loisirs/divertissements (55 %). Les consommateurs sont moins susceptibles de
réduire les dépenses sur leur maison/véhicule/assurance
-vie (10 %).
Malgré de hauts niveaux d'inquiétude sur les finances, plus d'un quart des consommateurs en
France (28 %) disent qu'ils n'ont pas pris de mesures pour préparer financièrement l'avenir. Un
peu plus d'un tiers dispose d'économies pour les temps difficiles/un coup dur (37 %), un quart (23
%) ont une certaine forme d'épargne/d'investissements, tandis que 17 % ont un compte épargne
pour leurs enfants.
RÉSILIENCE FINANCIÈRE
Il existe un niveau élevé d'inquiétude sur le financement de la retraite en France : plus de la moitié
des consommateurs sont préoccupés par le fait qu'ils n'auront pas suffisamment d'argent pour
financer un niveau de vie satisfaisant lorsqu'ils prendront leur retraite (58 %). Pour parer à cela, la
majorité (55 %) envisage de travailler au
-delà de l'âge normal de la retraite, avec les 25-44 ans
les plus susceptibles d'afficher cette attitude. Cependant, seulement un quart de tous les
consommateurs en France (24 %) voudrait en fait travailler au
-delà de l'âge normal de la retraite.
Globalement, le désir de travailler au
-delà de l'âge habituel de la retraite est largement négatif,
avec une plus grande proportion (43 %) des personnes opposées à cela.
ATTITUDES VIS-À-VIS DE LA RETRAITE
Les consommateurs en
France s'inquiètent de
l'impact des dépenses
imprévues et de
l'augmentation des prix
Les consommateurs
français ont réduit les
dépenses
discrétionnaires
Près d'un tiers des
consommateurs n'ont
pas pris de mesures
pour préparer
financièrement l'avenir
Beaucoup de
consommateurs en
France s'inquiètent du
financement de la
retraite et s'attendent à
devoir travailler au-delà
de l'âge normal de la
retraite.
Méthodologie de recherche
L'Étude Aviva sur les attitudes des consommateurs a été menée tous les
ans depuis 2004. À partir de 2010, l'étude a été réalisée trois fois par an
-
en février, en juin et en novembre
- afin d'évaluer le sentiment du
consommateur sur plusieurs marchés. Un échantillon représentatif au
niveau national portant sur 1000 participants âgés de plus de 18 ans fait
l'objet de l'étude. Celle
-ci est menée en ligne. Pour plus d'informations,
veuillez contacter Rob Hancock, Group Marketing, Aviva. Email :
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