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Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Les boissons énergisantes
Très à la mode, les boissons énergisantes connaissent un succès fulgurant grâce à un marketing agressif et
surtout à une réputation sulfureuse.
Bien que disponibles en vente libre, ces boissons doivent être consommées avec modération et sont
déconseillées aux personnes sensibles à la caféine (enfants et adolescents, femmes enceintes et allaitantes). Le
non respect de ces recommandations ou la consommation de ces boissons dans certaines situations à risque
peut provoquer de graves accidents cardiovasculaires ainsi que d’autres effets indésirables.
Qu’est-ce qu’une boisson énergisante ?
Les boissons énergisantes ou « energy drinks » ne sont pas définies réglementairement. Elles se caractérisent
par plusieurs points communs :
- les effets revendiqués : ces boissons prétendent procurer un regain d’énergie en agissant sur le système
nerveux ;
- leur composition : ces boissons contiennent de la caféine en grande quantité, associée à d’autres substances
telles que la taurine, le glucuronolactone ou des extraits de plantes ;
Une canette de 250 ml de boisson énergisante contient environ 80 mg de caféine, soit l’équivalent d’une tasse
de café. La taurine et le glucuronolactone qui se trouvent naturellement dans certains aliments, sont utilisées
à des niveaux nettement supérieurs dans les boissons énergisantes.
- leur cible : ces boissons visent des populations jeunes ou sportives.
Il ne faut toutefois pas confondre ces produits avec les boissons dites énergétiques, destinées aux sportifs qui
contiennent des nutriments essentiels pour une activité physique intense (sucres, éléments minéraux). Les
boissons énergisantes, elles ne permettent pas de se réhydrater et peuvent s’avérer dangereuses pour certains
sportifs.
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Ces boissons sont-elles sûres ?
La caféine contenue dans les boissons énergisantes peut provoquer des effets indésirables (tachycardie,
palpitations, tremblements, anxiété, insomnie…) au-delà de 300 mg par jour. Elle peut aussi engendrer des
phénomènes de dépendance. Elle est fortement déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux
aux enfants et aux adolescents.
La consommation conjointe de boissons énergisantes et d’alcool favorisent des situations à risque. En effet, la
caféine diminue la perception de l’intoxication alcoolique et conduit donc à surestimer ses aptitudes. De plus,
l’alcool est de nature à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine.
Enfin, la caféine par ses effets diurétiques provoque une déshydratation et altère la thermorégulation, faisant
des boissons énergisantes des produits fortement déconseillés lors d’un exercice physique, en particulier dans
des conditions de chaleur élevée.
La consommation de ces boissons dans un cadre festif est donc propice au cumul de plusieurs facteurs de
risque.
Le non respect de ces recommandations a pu causer des accidents cardiovasculaires, parfois très graves,
notamment chez des enfants (de 2 à 17 ans) ainsi que chez des adultes ayant consommé de fortes quantités (de
3 à 20 canettes). D’autres effets, notamment psycho-comportementaux, ont été observés.
Ce qu’il faut retenir
La DGCCRF a demandé aux fabricants de boissons énergisantes d’indiquer sur l’étiquetage de leurs
produits qu’il convient de les consommer avec modération (1 à 2 canettes) et qu’ils sont déconseillés
aux femmes enceintes et aux enfants.
Il est par ailleurs déconseillé de consommer ces boissons dans des situations à risque occasionnées par
un cadre festif.
Textes applicables Règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant
l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, notamment son annexe III
Liens et adresses utiles -
Avis de l’Anses relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites
énergisantes : http://www.anses.fr/fr/documents/NUT2012sa0212.pdf
Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne
sauraient se substituer à la réglementation applicable.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la
direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la direction départementale de
la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de votre département.
Actualisée en novembre 2013
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