La sédation et la contention
Chez le nouveau-né, aucune sédation n’est nécessaire. Un biberon avant l’examen suffit
ainsi qu’une contention adaptée.
Chez le nourrisson avant 6 mois, avec une hémodynamique stable, la sédation n’est pas
nécessaire, seule une contention adaptée suffit.
Chez le nourrisson après 6 mois (et jusqu'à 6 ans) ou avec une hémodynamique
instable, une équipe anesthésique doit être présente pour la sédation et une surveillance
rapprochée pendant l’examen.
Lors de la sédation, un monitorage précis de la fréquence cardiaque, de la saturation et
du CO2 expiré doit être réalisé. De plus, une attention particulière doit être portée à la
température, car il existe un risque réel d’hypothermie.
La ventilation artificielle a l’avantage de permettre la réalisation d’apnée au cours de
l’examen, mais cela rend l’examen plus invasif. Le plus souvent, la sédation se fait par
des gaz fluorés en ventilation spontanée.
Une estimation du rapport bénéfice/risque guide toujours le choix de la méthode
employée.