L’ECONOMIE MONDE AMERICAINE doc. 1 : quand la suprématie économique américaine est-elle la mieux assurée ? doc. 2 : justifier le titre du document. doc. 1 p28 et doc. 3 : dans quels secteurs se manifeste la puissance des Etats-Unis ? docs. 1 p28 et 3 p43 + doc. 4 : Par quels moyens l’influence des Etats-Unis s’exerce-t-elle à l’échelle mondiale ? docs. 5 et 6 : En quoi l’industrie automobile illustre-t-elle la puissance économique des Etats-Unis ? quelle est son évolution actuelle ? doc. 1 : évolution du PIB des principaux pays industrialisés au XXe siècle (en milliards de dollars) 1913 1938 1950 1973 Etats-Unis 517,3 862,9 1 455,9 3 536,6 % total 18,9 19,1 27,2 22 mondial Japon 71,6 176 160,9 1 242,9 Russie / 232,3 405,2 510,2 1 513 URSS Allemagne 237,3 342,3 265,3 944,7 monde 2 733,1 4 502,5 5 335,8 16 015,1 1998 7 413,3 21,9 2 558,5 1 133,7 1 478,7 33 803,4 doc. 2 : Les Etats-Unis, pilotes de l’économie mondiale au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale doc. 4 : une division internationale du travail “Les Etats-Unis profitent pleinement des avantages dont dispose une puissance dominante en situation de libreéchange. Ils dominent les marchés de haute-technologie, tout en important à bas prix les produits de consommation courante, d’ailleurs souvent produits sous l’égide de firmes américaines comme l’illustre l’exemple de Gap ou de Nike. Les activités de recherche, de conception, de marketing et de publicité sont concentrés sur le territoire américain, de même que les productions les plus sophistiquées. Le reste est importé ou sous-traité à l’extérieur. Intel et Microsoft produisent les microprocesseurs et les logiciels, Dell assure la conception d’ensemble et la commercialisation, et les sous-traitants chinois ou philippins assemblent les produits.” Serge Moati, “La mondialisation américaine”, Alternatives Economiques, novembre 2002 doc. 3 : doc. 5 : l’importance de l’industrie automobile doc. 6 : Le déclin de l’empire Ford (Jean-Luc Barbieri, Isabelle Lesniak, L’Expansion, 2006) “Ford, General Motors, Chrysler : trois gloires aujourd’hui déchues et menacées sur leur marché intérieur. En cinq ans, 200 000 emplois ont été supprimés, soit 15 % des effectifs du secteur regroupant les Big Three. Car Ford doit surtout réduire un handicap industriel vieux de 25 ans. En 1980, l’administration Carter, devant la poussée des importations d’automobiles japonaises, avait exigé l’implantation des constructeurs nippons sur le territoire américain. Ces nouveaux entrants, japonais puis européens, se sont installés dans les Etats du Sud. Ils ont bénéficié d’aides à l’implantation, de travailleurs jeunes et peu syndiqués, de coûts sociaux moins élevés qu’à Detroit. Mais surtout ils ont mis en place, dans les années 1990, des méthodes de production bien plus performantes que les vieilles techniques fordistes des années 1950. Usines flexibles, capables de produire plusieurs modèles, (…) qualité totale (…) ont fait la différence. En 2005, les usines américaines du japonais Toyota tournent à 100 % de leurs capacités, alors que celles de Ford n’atteignent que 79 %. Récemment, Ford a cherché à se repositionner sur un nombre restreint de marques et en revend la plupart. En 2007, Ford cède Aston Martin à un groupe d’investisseurs britanniques. En 2008, il vend Jaguar et Land Rover à Tata Motors, un constructeur indien. En 2010, Ford vend la marque automobile suédoise Volvo au constructeur chinois Geely.”