le porc, le hérisson, le renard ou le blaireau.
On les rencontre le plus souvent dasn la chambre à
coucher.
Leur hôte est plus généralement le lapin, pour lesquel
elles sont le principal vecteur de la myxomatose. Elles
s’attaquent aussi aux chats. Les femelles sont
sédentaires et s’attachent à l’hôte, en particulier autour
des oreilles et de la tête.
PUCE DES OISEAUX (Cératophyllus gallinae)
Individu adulte de 2 à 2,5 mm. Aucun repli sur la tête
permettant de retenir ses antennes. Peigne pronotal
possédant plus de 24 dents. Absence de peigne génal.
Aucune épine sur la section basale des pattes.
Leurs hôtes sont généralement les oiseaux nichant dans
les climats secs, mais aussi l’homme et d’autres
animaux. Les infestations se limitent souvent à la
période de nichée des oiseaux, car elles quittent le nid
dès que les oisillons s’envolent.
LOCALISATION
Les puces adultes sont exclusivement des parasites d’animaux à sang chaud, en particulier les mammifères, bien
que les oiseaux puissent être infestés. Bien qu’elles montrent une certaine préférence pour un hôte spécifique, elles
peuvent s’adapter à d’autres en cas d’absence de leur hôte majeur.
Elles sont en fait plus orientées sur le nid que sur l’hôte lui-même, puisqu’alors l’adulte peut se nourrir de sang d’un
grand nombre d’animaux. La larve requiert des conditions plus précises associées au mode d’habitat et de
nidification de son hôte et non aux caractéristiques de son sang. Les puces du chat sont à la base de la majorité des
infestations, les autres n’étant dues qu’à un certains nombre d’oiseaux ou d’animaux.
Les infestations par Pulex irritans sont désormais très rares. L’importance de Cténocéphalidès félis peut être
expliquée par le nombre de plus en plus croissant d’animaux domestiques dans les foyers.
La présence de moquette murale et le chauffage central conditionne un environnement peu perturbé, facilitant le
développement larvaire.
IMPORTANCE
Les puces peuvent être des vecteurs pathogènes ou transmettre des vers parasites. La plus sévère infection
transmise par les puces est la peste bubonique, dont le bacille est transmis du rat infesté à l’homme par Xénopsylla
chéopsis (responsable de l’épidémie de 1665 à Londres). Elle est également le vecteur du typhus murin et par sa
grande capacité à s’attaquer à l’homme, elle est probablement un vecteur pathogène majeur.
La puce du chien est l’intermédiaire de la cénure de ténia multiceps (Dipylidium canicum), dont l’hôte vertébré est
généralement le chien et plus rarement le chat, mais aussi l’homme.
En Europe, par exemple, les puces ne sont, d’une façon générale, pas responsables de transmission d’agents
pathogènes. Toutefois, elles sont extrêmement désagréables en raison de piqûres qu’elles infligent et des stigmates
sociaux liés aux puces, profondément ancrés dans les mentalités. Occasionnellement, des problèmes
psychologiques surviennent avec l’apparition de parasitoses délirantes, les victimes s’imaginent alors infestées
d’ectoparasites.
CYCLE DE VIE
Les oeufs mesurent 0,5 mm, sont de forme ovoïde, de couleur blanc perle et sont déposés de façon non
discriminatoire sur la fourrure ou les plumes de l’hôte ou dans sa litière.
Ils sont collés et adhèrent facilement au substrat. 4 à 8 œufs sont pondus après chaque repas sanguin et une seule
femelle peut pondre 800 à 1000 œufs dans sa vie (qui peut durer 2 ans maximum).
Les œufs éclosent au bout d’une semaine environ et donnent naissance à des larves apodes, blanchâtres, fuselées,