~ Échocardiographie - Doppler ~ 2
~ © 2010 DCAM ~ Université Victor Segalen Bordeaux 2 ~ France 2/7
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Doppler Couleur
L’analyse Doppler est fondamentale avec en mode Couleur sur l’incidence parasternale grand axe,
mais aussi en incidence apicale, une accélération du flux au niveau des sigmoïdes aortiques sous
forme d'un jet mosaïque couleur qui naît au niveau des sigmoïdes aortiques et se propage dans la
partie initiale de l'aorte ascendante.
Doppler continu
Mais le Doppler continu est indispensable pour confirmer l'accélération du flux et apprécier les
vélocités. On peut utiliser le Doppler continu orientable couplé aux sondes d'imageries et qui est
actuellement d'excellente qualité. Mais, il ne faut pas hésiter à tirer profit des sondes Pedoff, de petite
taille, très maniables, qui peuvent être facilement placées dans un espace intercostal et qui
permettent, dans bien des cas, l'obtention de meilleures courbes.
L'enregistrement de l'accélération du flux au niveau de la racine de l'aorte doit se faire à partir de
plusieurs incidences : apicale 5 cavités, parasternale gauche, sous-costale, parasternale droite plutôt
chez l'adulte, et suprasternale chez l'enfant. Il est, en effet, important d'essayer d'aborder ce jet par
différentes voies en sachant que c'est en définitive les vitesses les plus élevées qui seront prises en
compte.
Le flux éjectionnel apparaît comme un flux monophasique en doigt de gant, systolique, qui débute
après le pied des QRS, dont les vitesses sont fonction de la sévérité de la sténose. Ce flux est négatif
en incidence apicale ou sous-costale ; il est, à l'inverse, positif en incidence parasternale droite ou
suprasternale
Cette image de flux Doppler obtenue en incidence apicale est typique d’un rétrécissement aortique
avec cet aspect monophasique en doigt de gant, systolique, débutant à distance du pied du QRS.
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Temps-Mouvement (TM)
L'appréciation de la sévérité de la sténose peut faire appel au TM. Classiquement, on parle de
rétrécissement aortique serré lorsque l'écart inter-sigmoïdien est inférieur à 8 mm. Cependant, ce
signe sur lequel on insistait avant l'ère du Doppler, manque de sensibilité et de spécificité.
Bidimensionnel (2D)
Quant au calcul de l'aire valvulaire aortique en bidimensionnel, à partir de l'incidence parasternale
coupe petit axe, il reste difficile, même si l’imagerie d’harmonique a permis une amélioration
significative de la fiabilité des mesures
Le rétrécissement aortique est dit serré lorsque cette surface est inférieure à 0,7 cm2 ou 0,5
cm2/m2.
Bien que les appareils de nouvelle génération de haute résolution facilitent cette approche, seule
l'échocardiographie transœsophagienne, jusqu'à présent, permet une mesure réelle de l'aire valvulaire
aortique. Cependant, les renseignements apportés par le Doppler sont tels, que dans l’étude du
rétrécissement aortique il est inutile, dans la majorité des cas, de pratiquer l'ETO.
A noter, lorsque l'écart inter-sigmoïdien est supérieur à 15 mm ou que l'une des sigmoïdes s'ouvre
complètement, on peut éliminer un rétrécissement aortique serré.
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Classiquement, le rétrécissement aortique serré s'accompagne d'une hypertrophie des parois du
ventricule gauche supérieure à 13 mm chez l'adulte.
Cependant, cette notion d'hypertrophie ventriculaire gauche est non spécifique, d'autant plus que chez
l'adulte, la valvulopathie peut être intriquée avec d'autres pathologies : hypertension artérielle ou
coronaropathie. On sait, par ailleurs, qu'il existe une hypertrophie ventriculaire gauche physiologique
avec l'âge.