Psychosociologie de la communication Le programme 1-la communication dans le champ de la psychologie sociale 1) Définition de la communication 2) Schéma de communication 3) Les espaces de communication 2-Communication et processus de socialisation 1) 2) 3) 4) Définition de la socialisation Rôles et statuts Agents et étapes de socialisation Les normes et les valeurs 3-Communication et dynamique de groupe 1) 2) 3) 4) 5) 6) Définition du groupe Le groupe comme système social Dynamique de groupe Les étapes du développement d’un groupe Les caractéristiques des groupes Le „bon” fonctionnement d’un groupe 4-La communication persuasive 1) Communication et persuasion 2) Communication et influence 3) Communication et identité 5- La communication et la publicité 1) Définition de la publicité 2) Les effets de la publicité 3) Les supports de la publicité 1 1-la communication dans le champ de la psychologie sociale 1) Définition de la communication La communication c'est l'action de communiquer, c'est-à-dire, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un. En psychologie sociale: la communication est un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lorsque des individus entrent en interaction (échange réciproque d'informations). La communication permet la réalisation d'intéractions au sein d'un groupe donné. Pour rappel, la psychologie sociale s'intéresse aux groupes et non aux individus uniques. L'analyse de l'individu dans toute sa singularité relève de la psychologie clinique. 2) Schéma de communication La communication est la transmission d'une information d'un émetteur à un récepteur. Parfois, l'information transmise possède un retour que l'on nomme « feed-back ». Le feed-back (ou boucle de rétro-action) exprime la manière dont le message a été transmis, reçu et compris par le destinataire Le feed-back permet de réguler les actions des individus. Ainsi, un ordre qui devra être exécuté par un subalterne produira forcément un feed-back. Dans la communication, le Feed-Back possède des avantages pour l'émetteur mais aussi pour le récepteur 1. Pour l'émetteur du message: le feed-back permet de savoir si son message a été bien compris par le récepteur. Pour cela, l'émetteur doit être attentif aux réponses du récepteur et doit être capable de reformuler son information si nécessaire. 2. Pour le récepteur: le feed-back permet à l'individu de diminuer ses doutes, de réduire son anxiété et de fournir un sentiment de sécurité vis à vis de l'émetteur. Ainsi, la réponse du récepteur permet de réguler la communication et de vérifier que l'information est correctement transmise mais surtout qu'elle est correctement comprise 2 SCHEMA DE COMMUNICATION DU 4- TRANSMISSION MESSAGE 3 -EMISSION DU MESSAGE 1-CONCEPTION DU MESSAGE 2CODAGE DU MESSAGE 1-CONCEPTION DU MESSAGE 6 - DECODAGE DU MESSAGE 7–COMPREHENSION DU MESSAGE FEED BACK 3 3 .Les espaces de communication L’espace est un système de positions et de relation de positions. Ce qui montre en quoi l’espace à un lien avec les interactions des individus, les relations réciproques. Goffman montre en quoi il est important en sciences sociales de s’intéresser aux interactions individuelles. Il montre que les actions individuelles dans un espace donné ne sont qu’une métaphore théâtrale. Chaque individu serait un comédien qui joue un rôle précis conforme à l’espace dans lequel il se trouve et conforme aux attentes des autres personnes en présence. Ce jeu permet de ne pas perdre la face et de ne pas la faire perdre aux autres. Cela permet d’éviter les malaises et les conflits. moi 4 LES ESPACES DE COMMUNICATION 2-Communication et processus de socialisation 1 Définition de la socialisation La socialisation est un processus d'apprentissage qui permet à un individu d'acquérir les modèles culturels de la société dans laquelle il vit et agit. Elle est le résultat à la fois d'une contrainte imposée par certains agents sociaux, mais aussi et surtout d'une interaction entre l'individu et son environnement. Si elle favorise la reproduction sociale, elle n'élimine pas pour autant les possibilités de changement social. Le terme socialisation désigne l'ensemble des mécanismes par lesquels l'individu intériorise peu à peu les normes et valeurs de son groupe d'appartenance et construit son identité sociale. C'est de ce processus que dépend son intégration au sein du groupe, et plus largement de la société tout entière. Deux définitions de la socialisation coexistent : 1 .l'une assez normative : la socialisation est le processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société (Durkheim) (la société fait l'individu). 2 .l'autre plus dynamique : la socialisation correspond au processus par lequel l'individu s'approprie les règles d'une organisation, à l'ensemble des interactions par lesquelles se construit l'identité sociale (approche weberienne) (l'individu fait la société). 2 Rôles et statuts Les rôles correspondent aux attitudes qui sont attendues d'un individu, compte tenu de son statut. À chaque statut correspond un rôle (un père doit par exemple être autoritaire et pédagogue envers ses enfants. Mais ce père doit être affectueux avec sa femme. Dans ce cas-ci, il y a changement de statut (père => mari) et donc changement de rôles (pédagogue => affectueux)). Le statut est la position occupée par un individu dans un cadre social donné (famille, entreprise…). Il est essentiellement normatif et fait qu'un individu peut s'attendre de la part d'un autre à tel ou tel comportement. 5 Un individu peut occuper successivement, ou simultanément différents statuts : un maître, un époux, un ami. Dans le cas où différents statuts sont occupés en même temps, cette situation peut poser des problèmes (par exemple, un professeur avec son enfant dans la classe). 3 Agents et étapes de socialisation On appelle socialisation primaire celle qui a lieu pendant l'enfance, socialisation secondaire celle qui a lieu à un autre moment de la vie. Plusieurs agents (ou instances) interviennent aux différentes étapes de ce processus. La famille est sans doute l'instance de socialisation la plus déterminante, puisqu'elle est chronologiquement la première. l'école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les mosquées, les associations, les médias contribuent également à l'intériorisation des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d'une manière qui peut soit prolonger, soit contredire la socialisation familiale. 4 Les normes et les valeurs Une norme sociale réfère à une règle de conduite dans une société ou un groupe social, notamment des manières d’agir. Les normes sociales définissent le domaine de l’action sociale en précisant ce que l’individu peut ou ne peut pas faire. Elles traduisent les valeurs et les idéaux dominants de la société ou du groupe. Il existe des normes formelles, (écrites: lois, différent codes et règlements). Il existe également des normes informelles qui constituent en fait les mœurs, les habitudes, les coutumes, etc (ex: politesse, rythme de repas). Le non-respect de ces normes entraîne généralement des sanctions. Dans le cas de normes formelles, il s'agira des prisons, amendes, licenciements, etc. Sinon il s'agira principalement de sanctions morales tel que des brimades, allant jusqu'à l'exclusion d'un individu à son groupe d'appartenance. Les valeurs sont un concept de psychologie et de sociologie décrivant les croyances et les convictions d'un individu ou d'une société. On parle régulièrement de système de valeurs Les valeurs constituent un ensemble cohérent hiérarchisé et s'organisent dans un système de valeurs. Elles sont subjectives et varient selon les différentes cultures. Elles sont "matérialisées" par des normes. Les types de valeurs sociologiques incluent les valeurs morales et éthiques, les valeurs idéologiques (politique) et spirituelles (religion), la doctrine, la valeur écologique ou encore les valeurs esthétiques. 6 Les valeurs représentent des manières d'être et d'agir qu'une personne ou qu'une collectivité reconnaissent comme idéales et qui rendent désirables et estimables les êtres ou les conduites auxquelles elles sont attribuées. Elles sont appelées à orienter l’action des individus dans une société, en fixant des buts, des idéaux. Elles constituent une morale qui donne aux individus les moyens de juger leurs actes et de se construire une éthique personnelle. Quelques valeurs : la famille, la tradition, le travail, l'égalité, la fraternité, la liberté, la morale, l'éthique, la fidélité, le respect, la justice, la paix, la force, la joie, l'argent, le pouvoir, l'amour, la persévérance, la détermination, l'entraide, le partage, l'écoute, la communication, l'engagement, la confiance, l’intégrité, la loyauté, le courage, l’honnêteté, l’équité, responsabilité et l'hygiène. 3-Communication et dynamique de groupe 1 Définition du groupe Le groupe est une structure sociale qui favorise la socialisation des sujets. La communication y est souvent très aisée car chacun peut parler avec autrui sans difficultés. De plus, la structure sociale va déterminer des normes qui vont construire l'identité du groupe. Par exemple, dans une équipe de football, il est communément admis que chaque joueur portera un maillot (norme) aux couleurs relatives à son équipe (signe d'identité et d'appartenance au groupe). Un groupe peut être formel ou informel, cela signifie que le groupe peut avoir une organisation codéifiée ou pas 2 Le groupe comme système social Structure de groupe taille Facteurs personnels normes perception modèle d’interaction attitudes rôles aptitudes motivations individuellesrelations de pouvoir status personnalité cohésion 7 Résultats performances productivité adaptation connaissances nouvelles normes ou modèles d’interaction satisfaction personnelle des membres à travers l’atteinte des buts Facteurs situationnels Processus de groupe type de groupe, taille communication étape de développement conflicts raison pour être prise de décision membre du groupe leadership composition du groupe changement tache, technologie activités de maintenance système organisationnel 3 Dynamique de groupe On entend par dynamique de groupe l'ensemble des phénomènes, mécanismes et processus psychique et sociologiques qui émergent et se développent dans les petits groupes sociaux appelés aussi groupes restreints, d'environ 6 à 20 individus durant leur activité en commun. Plus précisément, cette expression renvoie aux pratiques suivantes : l'étude (description et analyse) des mécanismes et processus spécifiques aux groupes restreints. l'intervention au sein de groupes dans le but de faciliter la compréhension des processus qui s'y développent, et ce afin de générer un changement qui aura des effets sur le groupe ou ses membres. la formation spécifique en groupe permettant de découvrir et de comprendre ce qui se passe dans les relations interpersonnelles au sein d'un groupe ou d'une assemblée de personnes. Une telle formation permet ainsi de se familiariser avec la compréhension des phénomènes et processus de groupe. 4 Les étapes du développement d’un groupe Formation du groupe Performance 5 „Tempête” Formation de normes Les caractéristiques des groupes 1. les buts 2. la taille 3. le temps et la durée du groupe 4. la cohésion 5. la structure 5.1.les status 5.2.les rôles 5.3.les normes 6. Le „bon” fonctionnement d’un groupe mécanismes adéquats de feed-back: chacun s’informe sur les avis des autres procédures adéquats de prise de décision cohésion: les personnes s’estimenst et s’apprécient organisation et procédures flexibles utlisation maximale des ressources des participants communiaction claire entre les membres objectifs précis acceptés par les participants sentiments d’interdépendance avec les autorités de tous bords participation au leadership: chacun contribue à faire avancer le problème commun acceptation des points de vue des personnes minoritaires 4-La communication persuasive 1. Communication et persuasion « La publicité et le marketing sont aujourd’hui développés, au sein de services ou d’agences spécialisés qui aiment à prendre le nom de "communication", mais qui développent, en fait, des activités de persuasion. Pourtant, persuasion et communication ne sont pas synonymes. La persuasion passe par des registres non communicationnels, comme l’éducation, la violence ou l’expérimentation personnelle ; tandis que la communication poursuit d’autres finalités que la persuasion comme la convivialité, la construction identitaire, l’élaboration de normes, etc "communication persuasive" défini ainsi : "Volonté humaine d’établir des relations sociales non violentes dont l’objectif premier est de provoquer un changement dans la manière de penser ou dans le comportement d’autrui. […] Comme l’ont montré de nombreux auteurs, il existe, dans l’espace public contemporain, trois grands types de communication persuasive : le dialogue, la propagande et le marketing. 2. Communication et influence La communication d’influence se présente comme un ensemble de moyens et d’actions visant à convaincre ou à dissuader, de façon individuelle ou collective, les décideurs et leaders d’opinion dont les choix et les prises de positions constituent un enjeu majeur pour la réussite de l’entreprise. [Elle] considère l’activité médiatique globale à travers l’étude de trois systèmes distincts et interdépendants à savoir : 1 .L’échiquier concurrentiel : concurrents, fournisseurs et groupements professionnels. 2 . L’échiquier institutionnel : Etats, Pouvoirs publics, Institutions, Collectivités. 3 . L’échiquier de la société civile : consommateurs, syndicats, groupements d’intérêt, associations. [Pour réaliser ses actions de médiatisation, la communication d’influence considère et emploie indépendamment ou conjointement trois espaces de diffusion : L’espace médias : affichage, télévision, radio, presse et cinéma. L’espace hors média : relations presse, communication interne, parrainage, tracts. L’espace virtuel : sites web, chants, forums de discussion. De l’avis d’un grand nombre d’observateurs, Internet est un espace particulièrement favorable à la mise en œuvre de stratégies de communication d’influence offensives. » 3. Communication et identité L’identité est l’un des enjeux centraux dans le jeu complexe des relations interpersonnelles. Ainsi, l’identité est à la fois la condition, l’enjeu et la résultante de nombreuses communications : - la condition : parce que toute parole est émise d’une "place", liée aux statuts, aux rôles, aux appartenances, place qui définit l’identité situationnelle de l’émetteur qui va l’actualiser dans la relation ; assigne ainsi une place corrélative au récepteur. Les marques identitaires sont : style expressif, choix de vocabulaire, usage de code propre à un groupe, accent et intonation. - l’enjeu : car le désir de produire une certaine image de soi et de la faire confirmer par autrui (enjeu surtout implicite) est toujours présent. La quête de reconnaissance est une recherche de valorisation. - la résultante : c’est au travers des interactions quotidiennes et des images qu’elles nous renvoient que se construit peu à peu l’image que nous nous faisons de nous : la représentation et l’estime de soi découlent pour une large part du "miroir d’autrui", des retours aux messages que nous envoyons. - Nous communiquons aussi parce que nous sommes poussés par certains motifs, désireux d’atteindre certains buts et pour maîtriser certains enjeux psychologiques. C’est par ces chemins-là que l’identité s’exprime, que se forme l’image que nous offrons aux autres 5- La communication et la publicité 1 .Définition de la publicité Ensemble des moyens utilisés pour faire connaître au public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale . une forme de communication par laquelle la personne qui l'envoie a l'intention d'influencer l'opinion, l'attitude ou le comportement du récepteur par le biais d'une approche principalement émotionnelle suggestive, et ceci dans le secteur des biens et des services commerciaux . La publicité veut attirer l'attention, évoquer l'intérêt et le désir, et stimuler la volonté d'acheter, mais elle veut encore plus provoquer un achat. Elle essaie de ce faire par le biais d'un message normalement simple, emballé dans un mix créatif de parole, image, son, couleur et beaucoup d'émotion (chaleur, humour, érotique, …), qui vise le coeur ou l'estomac, et qui est le mieux possible adapté au public cible. Les différentes traditions de pensée ont toujours été d’accord pour relier l’avènement de la publicité économique à l’apparition de la société de marchés. Les fonctionnalistes ont vu dans l’émergence de l’annonce publicitaire la réponse à une fonction économique vide qu’il fallait remplir. Les marxistes y ont vu, eux, la résultante de la logique de la production capitaliste, qui pour écouler ses produits avaient besoin d’inciter les individus à consommer. Ainsi, pour eux, la publicité est une technique de manipulation, asservie aux intérêts des entrepreneurs. 2 Les effets de la publicité La pub a des effets intentionnels et non intentionnels Les effets intentionnels sont les effets vraiment recherchés par les annonceurs, tels que l'influence sur la conscience des marques, les préférences de marques et l'intention d'acheter. Les effets non intentionnels sont les effets secondaires (souvent non souhaités) de la publicité, sur lesquels il existe différentes hypothèses: la publicité aurait pour effet que les gens deviennent matérialistes et malheureux, et qu'il y ait beaucoup trop de conflits de famille. Cinq types de discours peuvent être distingués : a) la publicité informative, influencée par les théories économiques, qui appréhende b) c) d) e) le consommateur comme un homo economicus, rationnel, qui agit avec raison et calcule pour satisfaire au mieux ses besoins. la publicité mécaniste, qui, en se référant à la psychologie des réflexes conditionnés de Pavlov et au béhaviorisme, cherche à manipuler les consciences, à coup de slogans répétés et harassants la publicité suggestive, qui prenant appui sur la psychologie motivationniste, joue sur la connotation, l’image, parce que appréhendant le consommateur comme un être de désirs la publicité intégrative ou projective, qui, faisant siennes les théories psychosociologiques, cherche à projeter l’individu dans une image de soi pour le différencier des autres enfin, la publicité relationniste, qui, née autour des années 1985-1990, s’invente sous l’influence des études de l’école de Palo Alto et des travaux de Paul Watzalawick en particulier. La publicité s’axe là moins sur le contenu que sur la relation de la communication, privilégiant, somme toute, le contact avec la cible potentielle. Elle joue sur l’humour pour créer une certaine complicité, sur l’interactivité par les nouveaux médias, « pour transformer le rapport marchand en conversation » ou encore sur la responsabilité sociale de l’entreprise, à l’aune d’un discours établi sur l’arpège du nous pour vous. Ici, le consommateur est compris comme un acteur, entrepreneur du point de vue de la consommation et critique du point de vue de la communication. Est considéré qu’il achète un produit pour ses signes identitaires mais en même temps pour ses valeurs sociales, morales, humanitaires, c’est-à-dire son respect des droits de l’homme, de la femme, des enfants, des travailleurs, pour son souci écologique, biologique, pour son civisme, son made in France Cette consommation (dite) engagée, la publicité ne vise plus à distinguer par l’image de marque, mais à fusionner les individus autour d’un produit, d’un label, d’une entreprise qui simplifient ou améliorent la vie. 3 Les supports de la publicité Ce furent la presse, l’affiche, la radio, le cinéma, la télévision et aujourd’hui Internet où, sous forme de « bandeaux » clignotants, à cliquer, elle joue sur l’interactivité pour tenter de relier directement le consommateur à l’annonceur. On distingue deux grandes catégories de supports publicitaires: les médias et le horsmédia. Une campagne panachera typiquement différents types de médias et ira chercher dans le hors-média un soutien tactique. Médias La publicité média recouvre les formes de communication interactive utilisant un support publicitaire payant mis en place pour le compte d'un émetteur en tant que tel. Pour être perçue, comprise et mémorisée. La presse écrite est un support traditionnel pour la publicité. La publicité à la télévision, sous forme de courts métrages publicitaires, de sponsoring d'émissions ou de téléshopping, représente le premier poste dans la répartition du budget média. Suivent la radio (spots publicitaires (slogan). la presse écrite (annonces-presse), l'affichage fixe ou mobile, le mobilier urbain, abribus, station le cinéma (spots publicitaires avant la séance ou placements de produit au sein des films) la téléphonie mobile (spots publicitaires sous forme de textos ou MMS). La publicité en ligne utilise l’internet via des bannières publicitaires, des moteurs de recherche Ect…. Hors médias Le marketing direct dit aussi « mercatique directe», consiste à diffuser un message personnalisé et instantané vers une cible d'individus ou d'entreprises, dans le but d'obtenir une réaction immédiate et mesurable. Il comprend, entre autres, le télémarketing et le publipostage. Les relations publiques. La publicité sur le lieu de vente sert de soutien à la promotion des ventes. Le parrainage consiste à rémunérer un client existant (le « parrain») pour tout client qu'il apporte. Le mécénat consiste à financer une association, une organisation non gouvernementale. La communication évènementielle organise un évènement (salon, congrès, festival, convention, soirée festive, cocktail, remise de prix ou rallye) pour communiquer sur l'entreprise ou ses marques. En 2006, la répartition des investissements publicitaires donne, par ordre d'importance: 43% pour la presse (dont 30% pour les journaux et 13% pour les magazines), 38% pour la télévision, 8% pour la radio, 4% pour internet, moins de 1% pour le cinéma et 6% pour l'affichage (hors-média). La publicité média représente désormais 1 % du PIB mondial. De leur côté, le marketing direct et les opérations de promotion pèsent 120 milliards de dollars Conclusion la publicité est évanescente dans ses formes et ses modèles, qu’elle est plurielle et polyvalente dans ses supports, saisonnière et éphémère dans la diffusion de ces annonces. Comment animer un Brainstorming? Qu’est-ce qu’un brainstorming ? 1 .Définition 2. Les 4 phases du brainstorming 3. Description des rôles •Animateu •Secrétaire Le brainstorming est : une technique de créativité se pratique en groupe pour objectif la résolution de problème qui et a Conçue dans les années 30 par Alex Osborn , qui travaillait pour une agence de publicité américaine Les quatre phases du brainstorming sont : 1. La constitution du groupe 2. Le cadrage et la définition de la question de départ 3. La collecte des idées 4. La sélection des solutions applicables 1 .L’animateur C’est lui qui initie et qui pilote le processus Sélection des participants Organisation pratique de la session Cadrage, voire recadrage en cours de route Proposition des méthodes à mettre en œuvre Respect du temps, responsable de l’efficacité Participation de tous 2 . Le secrétaire Il est responsable de la prise en note des idées La prise de notes se fait souvent sur un tableau, sur un paper-board ou sur un PC avec vidéoprojecteur (tout le monde peut suivre les idées + on peut repartir avec la page) Attention ! Le secrétaire note systématiquement toutes les idées, il ne les critique jamais Les phases préliminaires 1. Constituer le groupe de travail 2. Le lancement de la session •La définition de la question de départ 1/ Constituer le groupe de travail C’est le premier travail du futur animateur.Le groupe ne doit pas être trop grand 10 personnes maxi Il doit contenir de «bonnes» personnes Ouvertes à l’échange d’idées Complémentaires –Expertes/représentantes de domaines différents Problèmes possibles Incompatibilités/inimitiés entre participants Présence d’un «chef» qui va paralyser certains participants … Reste à arriver à rassembler ces personnes, au bon moment, dans un endroit calme, muni d’outils de travail adaptés 2/ Le cadrage Il est indispensable de cadrer clairement le sujet au début de la réunion. C’est ce qui constitue la question de départ La question de départ doit être : 1. Claire (non-ambiguë) et compréhensible 2. Spécifier un périmètre précis Le sujet doit être compris par les participants et ces derniers doivent avoir les bases (connaissances) nécessaires pour réagir En plus d’un intérêt à participer et partager leurs idées … Cadrage : le choix de la question de départ Comment peut-on faire connaître notre logiciel à un maximum de clients sachant que l’on dispose de 3 semaines ? Attention mieux le thème est cadré plus la collecte d’idée sera efficace .. Le principal risque en brainstorming est de s’amuser… en oubliant qu’il faut rester productif Par exemple :D’ où provient la recrudescence du défaut «client fermé» sur la tournée 12, qui est apparu il y a huit semaines ? Susciter et collecter les idées 1. Phase de collecte •Les quatre règles du jeu •Établir un climat permissif •Rôle de l’animateur 2. Les facteurs-clé de succès •Méthodes de production d’idées La démarche est basée sur trois facteurs : 1.Émettre des idées de façon spontanée 2. La suspension du jugement 3. La fertilisation croisée Ces idées sont enregistrées par la personne responsable (secrétaire) Aucune évaluation ou critique durant la période de collecte. La suggestion d'idées irréalistes, et le rythme sont des éléments vitaux pour la réussite du processus. Le souhait c’est que des idées émises en rafales en génèrent de nouvelles (originales) Il est recommandé de copier les idées des autres, de proposer des variantes, de faire appel à son imagination… Phase de collecte Les quatre règles de base : 1. Aucune critique des idées émises 2. Pas de limite à l'imagination 3. Le plus d'idées possibles 4. Le rebond systématique sur les idées des autres Pour trouver un maximum d’idée : établir un climat permissif Rôle de l’animateur pendant la collecte Il doit s’assurer que le processus se déroule de manière optimale Il peut intervenir : A. pour relancer si le processus ralentit (procédés de créativité) B. Pour éviter que des personnes fassent des apartés.. Il doit recadrer si on s’éloigne trop de la question de départ Rôle du secrétaire Noter toutes les idées émises c’est lui qui constitue la «mémoire» du processus. -ce qu’il ne note pas est perdu ! Permettre à tous de les voir -Pour réagir, s’en inspirer, les copier etc.… Une solution pour noter les idées : -Un vidéoprojecteur -Une carte conceptuelle arborescente sous Free plane Permettra ensuite de faire le tri, d’envoyer le travail par mél etc.… Phase de collecte : facteurs-clé de succès Pour que ce processus soit une réussite, il faut que les participants : prennent leur rôle au sérieux, ne confondent pas spontanéité et anarchie Le groupe ne doit pas être dominé par quelques participants (méthode du tour de table) Quelques méthodes de génération d’idées Spontanéité On note toutes les idées au fur et à mesure qu’elles viennent, tout le monde peut en proposer et/ou surenchérir sur les idées des autres Tour de table Chaque participant note ses idées et en donne une à son tour Post-it Chaque participant note ses idées sur des post-it. Variante : une couleur par domaine Circulation des idées Chaque participant note une idée sur une feuille blanche, il passe ensuite la feuille à son voisin qui ajoute une variante ou une suggestion sur cette idée. Après avoir fait un tour complet l’idée à souvent bien évolué Brainstorming électronique Par mél : l’animateur envoie le thème et les règles de fonctionnement par mél. Les personnes contribuent en lui répondant. Il compile la liste des idées reçues et la renvoie aux participants A. Évite les risques de critique et de blocage par auto- censure puisque les idées sont anonymes 4/ Après la collecte : la sélection. Un brainstorming est certes agréable et sympathique, mais cela ne suffit pas : il faut déboucher sur des actions Lorsque le processus de collecte est terminé (=plus de nouvelles idées ou plus de temps…), il reste donc à mettre de l’ordre dans les idées qui ont été émises Discuter de la valeur relative des idées, sélectionner celles qui sont les plus pertinentes … Pour cela deux points sont à fixer : 1) Déterminer des critères (qu’est-ce qu’une bonne idée ?) 2) S’accorder sur une méthode (comment procède t-on?) Des critères : Ils donnent les moyens rigoureux de juger chacune des idées proposées. Trois types de critères : Critères de qualification : revenir à la question de départ 1. si celle-ci a été bien formulée, elle permet de trouver les principaux critères éliminant les idées «hors de propos» Critères de qualité 1. des critères communs à la plupart des projets: facilité de mise en place, rapidité d’exécution, coût 2. Des critères spécifiques: stratégie de l’entreprise Les critères de qualité doivent être : Discriminants (permettent de différencier) Pondérés (certains sont prioritaires) Une méthode Quelques méthodes possibles : 1. Méthode des votes (= chacun le même nombre de voix) ou de la discussion (= consensus) 2. Méthode du verrou (une personne pas d’accord = idée bloquée) 3-Méthodes à deux stades (présélection en retirant les idées en doublons ou mal cadrées / puis travail en profondeur sur une shortlist ) Il est capital que tout le monde soit d’accord sur la méthode avant de lancer le processus de tri Sinon on risque de retourner en arrière et de perdre du temps On classe ensuite facilement les idées à retenir … Après le brainstorming Il faut pouvoir passer à l’action pour mettre en place concrètement les idées/solutions trouvées … mais c’est une autre histoire …