L’univers intérieur de l’émigrent est tourmenté par l’absence de l’être aimé
2e strophe : v6 « des ombres sans amour qui se trainaient par terre » METAPHORE : sans amour
l’individu n’est plus rien = une ombre (plus d’unité H/ombre) + accentuation par verbe négatif
« trainaient »
v7 « des mains vers le ciel plein de lacs de lumière s’envolaient quelquefois comme des
oiseaux blancs » agitation des mains : adieu + COMPARAISON rappelle oiseaux des ports
Dernier quatrain : rime « années » ALEGORIE (sujet verbe) et « enchainé » condamnation d’Apoll. à se
souvenir : le temps n’efface pas les peines : Apoll est enchainé à son passé
B. le désir de fuir
thématique du départ : v9 « mon bateau partira demain pour l’Amérique » STEREOTYPE
(bcp migration vers USA à cette époque)
changement radicale de passage « prairies » Apoll. aime modernité
thématique du renouveau de l’être : v19 « essayèrent les vêtements d’un lord mort sans avoir payé »
changement d’apparence/d’identité/ nouvelle vie
rupture avec le passé accentué v15 « je veux dormir enfin »
METAPHORE : dormir = oublier + « enfin » marque l’impatience
III) UN VOYAGE SANS RETOUR
A. un projet de départ définitif
un départ catégorique : v10 « et je ne reviendrai jamais » seul OCTOSYLLABE mis en valeur +
appuis du « jamais » décision finale
comparaison avec les seuls individus qui partent pour revenir dans leur pays : les soldats
« car revenir c’est bon pour un soldat des indes »
B. un voyage sous le signe d la mort
référence à la mort : v19 «le vêtement d’un lord mort » + v12 « ombre aveugle » EUPHEMISME :
mort
v 16 « sous un arbre plein d’oiseaux muets » image inquiétant des oiseaux
ayant perdu une de leurs caractéristiques principales : le chant = symbole de vie
« je ne reviendrai jamais » « je veux dormir enfin » EPHEMISME mort
registre BURLESQUE atténuation v3 « venait de couper quelque têtes » : celles des mannequins