Climatologie sumé partie 3
9. Circulation atmosphérique générale
Vents généraux liés aux différences de pression
Différences de pressions, d’énergie et de température génèrent :
- Mouvement verticaux (ascendance, subsidence)
- Mouvements horizontaux (vents et advections d’air)
L’air s’écoule des anticyclones vers les dépressions.
Gradients de pressions et vents
Les vents sont générés par les gradients de pressions. Intensité f(gradient) => dévié via
Coriolis.
Rotation de la Terre et force de Coriolis
La force de Coriolis est le résultat des
différences de vitesse de rotation entre
l’équateur où elle est maximum et les pôles
où est le nulle.
Une masse d’air en mouvement conserve sa
vitesse de rotation terrestre initiale. Dans
l’hémisphère nord :
o Vers le nord, elle ira plus
rapidement vers l’Est que la surface terrestre.
o Vers le Sud, elle ira moins
rapidement vers l’Est que la surface terrestre.
Dévie les courants vers la droite dans
l’hémisphère Nord et gauche au Sud.
La force est nulle à l’équateur.
La force dévie depuis le pôle au-dessus »)
et vers l’équateur. Les vents divergent à l’équateur puisque leur direction n’est plus la
même lorsqu’ils le traverse: alors qu’ils allaient en direction de l’équateur dans le premier
hémisphère, en traversant ils s’en éloignent au second et leur résultante s’inverse.
Vent géostrophique
Lorsque les vents soufflent parallèlement aux lignes d’isobares à cause de la force de
Coriolis. Ils ne vont plus alors des anticyclones vers les dépressions mais tournent autour des
centres d’action (rotation inverse dans les hémisphères).
La force de Coriolis n’a pas d’effet sur les vents locaux, les vents faibles et à l’équateur.
Les frottements du sol ont une incidence sur les vents, un vent géostrophique ne peut donc
se rencontrer qu’à partir de 500 à 1000m au-dessus du sol.
Frottement du sol et vent agéostrophique
La rugosité du sol = diminution de la vitesse du vent et de la force de Coriolis.
Influence jusqu’à 500 à 1000m car : spirale d’Ekman. L’effet est plus marqué avec les
continents que les océans.
Le bilan de toutes ces contraintes : l’air quitte obliquement (en travers) un Aet pénètre D
dans le sens inverse des aiguilles d’une montre au Nord.
Autres contraintes proche du sol: Topographie, température du sol.
Effet de la rotation de la Terre sur le déplacement des masses d’air
Direction et force dépendent aussi de : conservation du tourbillon absolu et de la
conservation du moment angulaire à la surface de la Terre.
Conservation du tourbillon absolu
Un tourbillon est un mouvement circulaire subi par un objet. Le tourbillon absolu est le bilan
entre le tourbillon d’une masse d’air et le tourbillon planétaire. C’est-à-dire, entre la direction
du tourbillon généré par le type de la masse d’air, soit positif dans une dépression et
négatif dans un anticyclone, et entre le tourbillon planétaire, c’est-dire la force de Coriolis.
Le bilan de ces deux effets peut annuler un système de pression, voir l’inverser !
Le tourbillon absolu doit garder une valeur constante, mais elle est fonction de la force de
Coriolis qui augmente de l’équateur aux pôles : le tourbillon de la masse d’air doit donc
diminuer pour conserver le tourbillon absolu si celle-ci se déplace en direction des pôles.
C’est-à-dire qu’une dépression (+) va alors s’affaiblir et un anticyclone (-) se renforcer.
Et inversement en direction de l’équateur : le tourbillon de la masse d’air doit augmenter
pour conserver le tourbillon absolu, une dépression va donc se renforcer et l’anticyclone
s’affaiblir car la force de Coriolis diminue.
Influence dans la circulation d’Ouest dans les moyennes latitudes avec des
ondulations Nord-Sud appelées ondes de Rossby qui fait une dorsale (« pique »
d’anticyclonique) vers les pôles et des talwegs vers l’équateur creux » de
dépression)
Conservation du moment angulaire
Un moment angulaire est le moment de la quantité de mouvement par rapport à un point
zéro. Un moment est la capacité d’une force à faire tourner un objet autour d’un point.
L’atmosphère tourne avec la Terre et elle possède un moment angulaire. Celle-ci est
proportionnel à sa masse, sa vitesse et aux rayons (augmente des Pôles à l’Équateur). Vu que
l’intégral des moments doit rester constant :
- la diminution de rayon de l’équateur aux pôles doit être compensée par une vitesse
de déplacement plus grande de la masse d’air et inversement
Histoire et schémas de la circulation atmosphérique générale
Schémas unicellulaires de la circulation
Halley (~1685) : Une seule cellule orientée
Nord-Sud. Courant général du Pôle à
l’équateur issu des dépressions thermiques
dans les régions équatoriales et anticyclones
thermiques dans les régions polaires.
Convergence des courants et ascendance
d’air au-dessus de l’équateur + divergence
en altitude. Pressions plus élevées à l’Équateur qu’aux Pôles en altitude.
Hadley (~1740) : Ajout de l’effet de Coriolis. Courant général Pôle -> l’Équateur, dévié en flux
d’Est et inversement en flux d’ouest. La composante est donc Est-Ouest.
L’épaisseur de l’atmosphère n’était pas assez grande pour permettre un schéma
unicellulaire.
Schémas tricellulaires de la circulation
Ferrel (~1890) : 3 cellules par hémisphère, une
polaire d’origine thermique avec courants d’Est
au sol et Ouest en altitude.
Une cellule de Ferrel dans les zones tempérées
dynamiques, courant d’ouest au sol et Est en
altitude.
Cellule de Hadley dans les zones tropicales d’origine thermique et dynamique, courant d’Est
au sol et d’Ouest en altitude.
Explication de la présence au sol de basse pression équatoriales, anticyclones
subtropicaux, dépression subpolaire et anticyclones polaires.
La cellule d’Hadley ne s’étend plus que jusqu’aux régions subtropicales avec les
courants en altitude de l’Équateur en direction des Pôles et un afflux d’air
excédentaire à partir des tropiques (à cause de convergence liée à la forme sphérique
de la Terre et de l’amincissement de la troposphère aux pôles, et de conservation du
moment angulaire = augmentation vitesse des flux).
Les vents accélèrent fortement dans la haute troposphère : jetstream ! Une partie de ce flux
doit s’écouler vers le bas.
Subsidence d’air dans les zones tropicales : formation d’anticyclone dynamique avec
divergence près du sol : une partie donne naissance aux alizés du NE et du SE ! L’autre
partie donne naissance aux vents d’Ouest.
Les vents d’Ouest rencontre les flux
d’Est générés par les hautes
pressions polaires ce qui créer une
convergence des courants près du
sol, donc une ascendance et
formation de dépression dynamique
dans les régions subpolaires.
Une divergence des courants en
altitude, qui permet un écoulement
des flux vers les Pôles où ils
convergent : cellule polaire. L’autre
partie va en direction de l’équateur :
3è cellule fermée de Ferrel.
Modification par Rossby en 1941 : La
cellule de Ferrel dans les latitudes
moyennes est ouverte, avec des vents d’Ouest à tous les niveaux grâce à l’afflux d’air
excédentaire observé en altitude à partir des tropiques. On observait des vents d’ouest en
altitude qui n’étaient pas expliqués avec Ferrel.
Zone de rencontre entre les vents d’Ouest des latitudes moyennes et les vents d’Est des
hautes latitudes => Front polaire et non pas une dépression subpolaires.
Le front polaire c’est un couloir dépressionnaire où se forment les dépressions et les fronts
dans les zones tempérées à polaires. C’est surtout une zone de rencontre entre l’air tropical et
l’air polaire, qui sont de grands échanges d’énergie qui créer le jet stream polaire (vent
violent au-dessus du Front Polaire).
Les ondes de Rossby sont des ondulations Nord-Sud importantes dans la zone des vents
d’Ouest des latitudes moyennes dans lesquelles se déplacent les anticyclones et dépressions
qui permet un important échange de chaleur entre régions polaires et tropicales. Détermine
donc la position des systèmes de pression.
Grâce à cela, il y a une
explication aux : basses
pressions équatoriales et des
anticyclones subtropicaux,
alizés du NE et du SE, de la
zone de convergence
intertropicale, des vents
d’Ouest aux latitudes
moyennes avec des ondes de
Rossby, du couloir
dépressionnaire du Front
Polaire et des anticyclones
thermiques polaires, des vents
d’Est aux hautes latitudes qui
peuvent prendre une courbure
1 L'échelle verticale est abusée (c'est normalement aplatit) et en plus, la
Terre est sphérique.
cyclonique en descendant en direction du Front Polaire. La présence en altitude des vents
d’Est au-dessus des basses latitudes, des vents d’Ouest au-dessus des moyennes et hautes
latitudes, des Jet Stream (polaire, subtropical, et équatorial).
Les jetstream soufflent en dessous de la tropopause, en direction d’ouest pour le polaire et le
tropical et en direction d’est pour le jetstream équatorial.
Effets thermiques sur le schéma de la circulation atmosphérique générale
- Des anticyclones d’origine thermique se forment en hiver au-dessus des continents
froids de l’hémisphère Nord dans les latitudes moyennes.
- En hiver, les océans sont plus chauds que les continents donc les fronts polaires sont
plus marqués au-dessus des océans, alors que c’est l’inverse en été et les anticyclones
subtropicaux sont plus marqués sur les océans alors qu’il y a des zones légèrement
dépressionnaires qui se créé sur les continents.
- Les cellules polaires et de Hadley ont une plus grande extension en hiver qu’en été.
- Latitude moyenne, vents d’Ouest se charge en eau et s’assèche sur les continents
- En été : vents d’Ouest et Front polaire sont plus septentrionaux (plus au nord) =>
Saison sèche en été en Méditerranée
La saison des pluies dans les régions tropicales et tempérées dépend de la ZCIT
ZCIT
Correspond avec le passage du soleil au zénith. Remonte au Nord en été et au Sud en hiver.
Les mouvements saisonniers sont plus marqués sur les continents que sur les océans.
Cette zone est la convergence des vents alizés.
En janvier, cela se localise au Sud de l’Équateur géographique : les alizés déborde sur
l’hémisphère et change d’orientation (de NE à NO). => pluie façade orientales Afrique
australe et Australie
En juillet c’est l’inverse. Mousson en Asie du Sud-est et pluie en Afrique de l’Ouest.
La ZCIT ne se caractérise pas toujours pas de gros nuages de convection et des pluies
abondantes : (A) il se passe cela lorsque deux cellules de Hadley se font face chacune depuis
l’un des hémisphères, plutôt dans les équinoxes, (B) mais ce n’est pas le cas lorsqu’il y a une
ou deux cellules intermédiaires nommée de «Walker » qui peuvent s’intercaler entre les
cellules de Hadley. Cela se passe plutôt dans les solstices. Les perturbations des cellules de
Walker génèrent les phénomènes El-Niño, La Nina.
Cellules de Walker et El Niño
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