We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, Shabbat Shalom Newsletter Ressources : • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • 600 ַה ֲאזִינּו 27 septembre /3 Tishri 2014 / 5775 Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le judaïsme, ce site est fait pour vous. Développement profession- • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. nel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. • Site Internet Russe : http://www.boruh.info Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com CCAJAF Hubert Paulleta Sommaire Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Journal d’information et de formation — Numéro 600 — 27 septembre 2 0 1 4 / 3 T i s h r i 5 7 7 5 Richard Amram Elofer Shabbat - Haazinou Publication anglaise : Richard-Amram Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Emails : Alexandra Obrevko Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Sabine Baris Nous prions chaque semaine pour les dirigeants du ministère Judéo-adventiste, selon la liste de prière de 2014. Je suggère que nos collaborateurs prient pour la communauté juive vivant en Amérique Centrale la semaine entre Rosh Hashana et Yom Kippour (28 septembre au 4 octobre) et pour la communauté juive vivant dans le continent sud-américain, la semaine entre Yom Kippour et Soukkot (du 5 au 11 octobre) Prions pour le très important ministère qui est mené dans ces deux pays. Fêtes Spéciales 5775 - Célébrations juives Erev Rosh Hashana (soir) 24 septembre 2014 = 29 Elloul 5774 Nouvel An et Rosh Hashana 25-26 septembre 2014 = 1-2 Tishri 5775 Tzom (jeûn) de Gedalia 28 septembre 2014 = 4 Tishri 5775 (cf. 2 Rois 25.25 ; Jérémie 40 et 41) Erev Yom Kippour (soir) 3 octobre 2014 = 9 Tishri 5775 Yom Kippour ( Jour du Grand Pardon) 4 octobre 2014 = 10 Tishri 5775 Erev Soukkot (soir) 8 octobre 2014 = 14 Tishri 5775 Soukkot (Fête des Tabernacles) 9-10 octobre 2014 = 15-21 Tishri 5775 Chol Hamoed Soukkot (Fête des Tabernacles) 9-15 octobre 2014 = 15-21 Tishri 5775 Hoshana Rabah (Dernier jour de la fête) 15 octobre 2014 = 21 Tishri 5775 Shemini Hatzeret (8ème jour de la fête) 16 octobre 2014 = 22 Tishri 5775 Simchat Torah ( Joie de la Torah) 17 octobre 2014 = 23 Tishri 5775 Recommencement de la lecture de la Torah Bereshit (Genèse 1.1-6.5) = 18 octobre 2014 Lectures pour les fêtes Lectures de Rosh Hashana 1er Jour : Genèse 22.1-34 & Nombres 29.1-6 Haftarah : 1 Samuel 1.1-2.10 2ème Jour : Genèse 22.1-24 & Nombres 29.1-6 Haftarah : Jérémie 31.2-20 Lectures de Yom Kippour Matin : Lévitique 16.1-34 & Nombres 29.7-11 Haftarah : Zacharie 14.1-21 Après-midi : Lévitique 18.1-30 & Jonas 1.14.11 Haftarah : Michée 7.18-20 Lectures de Soukkot 1er Jour : Lévitique 22.26-23.44 & Nombres 29.12-16 Haftarah : Zacharie 14.1-21 2ème Jour : Lévitique 22.26-23.44 & Nombres 29.12-19 Haftarah : 1Rois 8.2-21 3ème Jour : Nombres 29.17-22 4ème Jour : Nombres 29.20-28 5ème Jour : Nombres 29.23-31 6ème Jour : Nombres 29.26-34 7ème Jour : Nombres 29.26-34 Shabbat 11 octobre 2014 : Exode 33.1234.26 & Haftarah : Ézéchiel 38.18-39.16 8ème Jour - Shemini Azeret : Deutéronome 14.22-16.17 & Nombres 29.35-30.1 Haftarah : 1Rois 8.54-9.1 (Ashkenazi) 9ème Jour - Simhat Torah : Deutéronome 33.1-34.12, Genèse 1.1-2.3 & Nombres 29.35-30.1. Haftarah : Josué 1.1-18 Résumé de la Parasha Parasha de la semaine Haazinou Haazinou ַה ֲאזִינּו L a plus grande partie de Haazinou est un chant ou un poème, écrit sur deux colonnes dans la Torah. Moshé prend le ciel et la terre à témoin pour ce qui arrivera au peuple juif s’il n’obéit pas à la Torah. Moshé rappelle au peuple de se souvenir du passé, de la manière dont D. l’a sauvé d’une destruction totale à chaque génération ; car c’est Lui qui dirige les événements afin que les enfants d’Israël accomplissent leur mission en tant que messagers de D. dans ce monde. La bonté de D. est telle qu’Israël devrait lui être éternellement reconnaissant de l’avoir nourri dans le désert mais aussi de l’avoir conduit dans une terre d’une incroyable abondance et d’avoir vaincu tous ses ennemis. Malheureusement, cet opulence matérielle a amené le peuple à se laisser aller à l’autosatisfaction et aux caprices. Les plaisirs physiques ont souillé les principes moraux de la communauté. Les enfants d’Israël ont adoré des idoles et des dieux impuissants et se sont livrés à toutes sortes de pratiques abominables. D. permettra qu’Israël soit assujetti à des nations sans principes moraux et qu’il soit dispersé de par “Que mon savoir se déverse comme la pluie, que ma parole coule comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe ! Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Rendez hommage à notre Dieu !” (Deutéronome 32.2–3) Deutéronome 32.1-52 Le chant Haazinou L a parasha est un chant que Moshé a composé juste avant de quitter la terre. L’écriture de ce chant fut ainsi ordonnée par D. : “Et maintenant, qu’on note les paroles du cantique que je vais vous dicter. Toi, Moïse, tu les enseigneras aux Israélites, tu veilleras à ce qu’ils les apprennent, afin que ce cantique puisse me servir de témoin contre eux.” (Deutéronome 31.19). Ce chant est appelé “Haazinou” (il vient du mot “ozen” ou “oreille”). Car Moshé commence ainsi : “Ciel, (prête l’oreille) à mes paroles, terre, écoute mes déclarations.” (Deutéronome 32.1). Qui dit chant penseforcément“musique”.Cechant est une des plus vieilles mélodies juives de la Bible et avant ce chant, il y a celui de Moshé et de Myriam mentionné dans Exode 15. Rabbi Mendel Kalmenson nous rappelle qu’un “chant dénote la profonde expression d’un véritable enchantement et de la connaissance de soi. La mélodie d’un chant jaillit spontanément alors que les paroles d’un sermon sont soigneusement structurées et préparées. Un chant peut être chanté à maintes reprises mais on ne peut écouter un sermon plus 2 d’une fois. Les mots sont les blocs de construction du langage ; tels des véhicules, ils permettent aux idées de circuler entre l’esprit et le cœur. La musique, en revanche, est à la fois l’âme du langage et le langage de l’âme, capable de traverser des océans d’idéologie, de culture, de nationalité et de personnalité.” Les chansons ont le meilleur langage inter-culturel. C’est pourquoi nous devrions faire très attention à la musique que nous écoutons (Haazinou). Nous devrions apprendre à nos enfants à choisir leur style de musique. Dans le Talmud, Rabbi Johanan dit que le chant Haazinou était chanté chaque semaine quand l’offrande additionnelle était apportée dans le temple et le sanctuaire le Shabbat après-midi. Les dons spirituels L a Torah déclare de manière poétique : “Mesinstructions ruissellent comme une pluie bienfaisante sur les plantes, mes enseignements se répandent comme la rosée sur l’herbe des champs.” (Deutéronome 32.2). Rabbi Chaim Shmuelevitz, l’ancien Rosh Hayeshiva de la Mir Yeshiva, reprend l’exemple suivant du Gaon de Vilna : la pluie permet la croissance de ce qui a déjà été planté. Si quelqu’un a planté des fruits et des légumes, la pluie les aidera à se développer. Et si des champignons vénéneux sont plantés, la pluie les fera croître de la même manière. De même, l’étude de la Torah nous fait grandir. Notre croissance dépend néanmoins de nos qualités ; une personne aux qualités élevées deviendra brillante ; une personne ayant des défauts de caractère tels que l’arrogance, l’égoïsme ou la méchanceté deviendra une menace pour les autres. L’eau est la source de toute vie et rien ne peut pousser sans la pluie que D. fait venir. C’est pourquoi dans la Bible, la pluie est utilisée comme le symbole des dons faits par D. : c’est le pouvoir de D. par Sa Parole et Son Esprit. 1) La Torah est spirituellement comparée à la pluie qui se déverse sur le monde ; et les fleurs, les fruits, les légumes et les plantes qu’elle fait grandir, sont les hommes. L’Homme est comparé à un arbre dans la Bible (Psaumes 1.3). À cette différence près que l’Homme grandit à la fois spirituellement et physiquement ! Si une personne cesse d’étudier la Torah pendant un certain temps, cela revient à planter une graine et à déraciner constamment sa plante qui ne grandira jamais ! 2) Il n’y a pas que la Parole de D. qui est comparée à la pluie, le Rouach Hakodesh (Saint-Esprit) l’est également. Le prophète Joël dit à ce sujet : “Et vous, les habitants de Sion, rayonnez de joie, à cause du Seigneur, votre Dieu. À l’automne il vous envoie la pluie qui vous est nécessaire, comme autrefois il fait tomber les averses d’automne et de printemps.” (Joël 2.23) et quelques versets plus loin nous lisons : “Par la suite, dit le Seigneur, je répandrai mon Esprit sur tout être humain. Vos fils et vos filles deviendront prophètes, je parlerai par des rêves à vos vieillards et par des visions à vos jeunes gens. Même sur les serviteurs et les servantes, je répandrai mon Esprit en ces jours-là.” (Joël 3.1-2). Joël demande au peuple de D. de sonner le Shofar, c’est un appel à la repentance afin de recevoir de D. ses bénédictions. Moshé qui a composé ce chant et qui a vécu dans le désert où il ne pleuvait presque jamais, savait que l’eau est un élément vital à la vie. La pluie est un moyen d’apporter l’eau à des endroits sur terre qui en sont totalement privés. Lorsque la pluie tombe sur les arbres et les plantes, on ne remarque pas immédiatement leur croissance. Il faut du temps pour voir les effets de la pluie sur la nature. De même, lorsque nous conseillons les autres ou que nous faisons des efforts pour changer, le progrès ne se remarque pas tout de suite. Nous ne devrions pas nous décourager ou désespérer. Chacun de nos efforts a son impact tout comme chaque goutte de pluie a le sien. Si nous persévérons, alors par la grâce de D. nos efforts porteront leurs fruits ! Voilà pourquoi Moshé a choisi la métaphore de la pluie pour illustrer son enseignement car à travers elle, D. désire faire connaître à Son peuple les bénédictions qu’il a en réserve pour lui. Après les 40 ans passés dans le désert, le peuple d’Israël verra dans la terre d’Israël, la plus belle image de cette bénédiction, car c’est une terre d’abondance (lait et miel) mais c’est aussi une terre aride et un désert où la nature dépend entièrement de la pluie. J’ai vécu 15 ans en Israël et j’ai pu constater combien la pluie est nécessaire làbas. Israël reçoit la dernière pluie autour de la fête de Pâques et la première pluie autour de la fête des Tabernacles (Soukkoth), ce qui signifie que le pays ne reçoit pas une goutte de pluie pendant 6 mois. Il est bien évident que si Israël ne reçoit pas la pluie à temps, le pays tout entier en sera affecté. Voilà pourquoi la pluie a été utilisée par les prophètes comme une métaphore des bénédictions spirituelles accordées par l’Esprit de D. Car tout comme D. fait pleuvoir en son temps sur la terre d’Israël, Il envoie Son Esprit sur Ses enfants pour les bénir de dons spirituels et tout particulièrement du don de prophétie. D. est notre rocher M oshé a écrit un chant de consolation pour son peuple : “Le Seigneur est un rocher protecteur. Il agit de manière parfaite, toutes ses décisions sont légitimes ; toujours fidèle, jamais injuste, il est plein de droiture et de vérité.” (Deutéronome 32.4). Notre D. de justice est juste et droit et il est comparé à un “rocher”, car nous pouvons compter sur Lui à chaque moment de notre vie. Ce “rocher” rappelle à Israël le rocher qui leur a procuré de l’eau “Sous leurs yeux, vous vous adresserez à ce rocher, là-bas, et il donnera de l’eau ; oui, tu feras jaillir de l’eau de ce rocher, pour donner à boire aux Israélites et à leurs troupeaux !” (Nombres 20.8). D’une manière poétique, Moshé dit qu’Israël a également reçu de la nourriture de ce “rocher” : “Il les a nourris 3 le monde mais dans le seul but de le châtier. Ces nations croiront avoir vaincu Israël par leurs propres mérites, mais D. leur rappellera qu’elles ne sont que des instruments pour accomplir Sa volonté. L’objectif du peuple juif est fondamental : faire connaître à l’Homme son Créateur. Ni l’exil, ni la souffrance ne peuvent briser le lien entre D. et Son peuple. Ce lien, cette Alliance, sera même restauré à la fin des temps. D. retournera alors sa colère contre les ennemis d’Israël, comme s’ils étaient Ses propres ennemis, ne montrant aucune pitié à l’égard des persécuteurs de Son peuple. D. donne enfin à Moshé son dernier commandement : faire l’ascension du mont Nébo pour y mourir et rejoindre ses ancêtres. Haftara Osée 14.2-10 Joël 2.15-27 Michée 7.18-20 “Il lui donnait comme nourriture le miel de la roche, l’huile du granit du rocher … le Rocher de son salut.” (Deutéronome 32.13, 15) E n ce shabbat spécial avant Yom Kippour, Israël va lire trois textes et non plus un seul, pour la Haftara. Le texte d’Osée est un appel à revenir au Seigneur, nous sommes toujours dans le contexte de Teshouva (repentance et confession). “Prenez avec vous des paroles de repentance, et revenez à l’Éternel. Diteslui : Pardonne toute faute, et reçois-nous favorablement ! Nous t’offrirons, au lieu de taureaux, l’hommage de nos lèvres.” (Osée 14.3). Israël a compris que les sacrifices d’animaux ne plaisent pas toujours au Seigneur ; ce qu’Il attend de nous c’est plutôt l’hommage de nos lèvres consistant en des louanges, des psaumes d’actions de grâce et des prières. Le prophète Joël, lui, est plus encore dans le contexte de l’appel à la repentance avec la sonnerie du shofar à Rosh Hashana et Yom Kippour. “Sonnez du cor en Sion ! Consacrez un jeûne, proclamez une cérémonie ! Réunissez le peuple, formez une sainte assemblée !” (Joël 2.15-16). Israël vient juste de se rassembler en une sainte assemblée pour Rosh Hashana, mais le prophète révèle à Israël que Rosh Hashana ne suffit pas. Le jour de Yom Kippour, Israël se repentira et confessera ses péchés, mais ce retour au Seigneur n’a pas à se faire qu’un seul jour dans l’année, mais des produits des champs ; pour eux, il a fait couler le miel parmi les rochers et pousser les oliviers sur des sols rocailleux.” (Deutéronome 32.13). Le fait de comparer D. à un “rocher” nous fait aussi penser aux paroles du roi David : “Le Seigneur est pour moi un roc, un refuge où je suis en sûreté. Mon Dieu est pour moi un rocher où je suis à l’abri du danger, un bouclier qui me protège, une forteresse où je suis sauvé. Je cherche asile auprès de lui pour être délivré des violents.” (2 Samuel 22.2-3). L’expérience de David peut être aussi celle de chaque croyant qui dépend entièrement de son D. Les jours d’autrefois L a Torah nous enjoint à considérer l’histoire comme le déroulement du Plan Divin : “Souviens-toi des jours d’autrefois. Considère les années, de génération en génération, interroge ton père, et il te l’annoncera, tes anciens, et ils te le diront.” (Deutéronome 32.7a). Étant donné que l’histoire du peuple de D. est entre les mains de D., il est donc important de se souvenir du passé. Comment comprendre “les jours d’autrefois” et “de génération en génération” ? Selon le Gaon de Vilna, pour passer 4 en revue “les années de génération en génération” on doit d’abord “se souvenir des jours anciens” les six jours de la Création - car ils renferment en eux le plan du développement de l’univers et celui de la race humaine. Pour lui, c’est la seule façon de comprendre l’histoire. “L’histoire est la métamorphose de l’Homme à travers un processus de destruction et de rédemption qui mène à sa rédemption finale au temps du Mashiach. Tous ces événements, les rédemptions et les destructions , témoignent de la présence du ToutPuissant dans ce monde et sont comme des tranches d’expériences de vie sous la supervision divine, c’est la force active de la Main du Tout-Puissant.” La Torah déclare : “Interroge ton père, et il te l’annoncera, tes anciens, et ils te le diront.” (Deutéronome 32.7b). Les cheveux blancs sont là pour indiquer aux autres à qui l’on doit s’adresser pour demander conseil. Si l’on a l’occasion d’interroger un croyant d’un âge avancé sur sa jeunesse, cela pourrait s’avérer être un moment très spécial nous ramenant à la fois à notre passé et à notre héritage. L’histoire du monde, avec le déluge de Noé et la tour de Babel, a fait entrer le peuple de D. en scène. Les croyants doivent être une “lumière pour les nations” et enseigner à la race humaine le but de l’existence et comment vivre. D. a finalement trouvé Sa nation dans le désert. Ses enfants ont accepté de suivre Moshé dans le désert sans aucune provision. Ils ont accepté la Torah et D. les a entourés d’une nuée de Gloire et a pris soin d’eux comme “la prunelle de ses yeux” ! D. plane sur le peuple d’Israël tel un aigle qui éveille doucement sa nichée et les porte sur ses ailes pour les protéger des prédateurs. Les petits doivent tout de même faire le premier pas pour monter sur les ailes de leur mère. De même, D. nous réveille et nous devons faire le premier pas vers Lui. (Rabbi Osher Weiss). “Nous n’avons rien à craindre de l’avenir excepté d’oublier la manière dont le Seigneur nous a guidé et ses enseignements dans notre histoire passée.” Aussi pouvons-nous agir comme D. l’a fait avec le peuple juif : commémorer le passé à travers les fêtes et les célébrations. Pessah nous rappelle l’Exode d’Égypte. Shavouot nous rappelle le don de la Torah et les 10 commandements. Rosh Hashana nous rappelle la Création d’Adam et Ève, Kippour nous rappelle le pardon de D. après la transgression du veau d’or, Soukkoth nous rappelle les 40 années dans le désert, Chanoukah nous rappelle la purification du sanctuaire après la profanation du temple par les Grecs. Souvenonsnous de ce que D. a fait pour notre peuple. L Écrits apostoliques — Actes 2.1-47 e texte de la parasha, Haazinou, est un poème écrit par Moshé à la fin de sa vie. Un beau poème dans lequel l’enseignement de D. est comparé à la rosée et à la pluie qui se déverse sur l’herbe et la verdure “Que mon savoir se déverse comme la pluie, que ma parole coule comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe !” (Deutéronome 32.2). En Israël, la pluie est particulièrement vitale, sans elle, la terre se dessèche ainsi que ses habitants. C’est pourquoi Yeshoua disait à ses disciples que la pluie est une bénédiction de D. non seulement pour ceux qui lui obéissent mais aussi pour tous les autres : “Votre Père qui est dans les cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. ” (Matthieu 5.45). La pluie symbolise aussi le Rouach Hakodesh (Saint-Esprit). Sans la Parole de D. il est impossible de connaître la volonté de D. et sans Son Rouach (Esprit) il est impossible de comprendre la Parole de D. sans Son Esprit, le peuple de D. mourrait. La Parole et l’Esprit de D. sont donc indissociables et c’est pourquoi elles sont toutes deux symbolisées par l’eau et la pluie. C’est le Rouach Elohim qui inspire la Parole de D. aux prophètes : “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner...” (2 Timothée 3.16). C’est le Rouach Elohim qui donne la vie “Le souffle de vie” (Genèse 2.7) à Adam et à tous les êtres humains. D’un point de vue spirituel, le Rouach Elohim est un élément essentiel dans la vie du peuple de D. car Il prépare le peuple de D. à accomplir sa mission (être une lumière pour les nations) et se tenir prêt pour le retour du Mashiach. Dans le Tanach, la “pluie” symbolisait aussi la venue du Rouach Elohim. Après avoir cité les différentes pluies qui se déverseront en leurs saisons, le prophète Joël ajoute “Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront...” (Joël 2.28). Cette effusion ou pluie de l’Esprit (Rouach) s’accomplit le jour de Shavouot 31 ec, lorsque les disciples de Yeshoua reçurent le Rouach Hakodesh pour accomplir leur mission. “Lorsque le jour de Shavouot (la Pentecôte) arriva, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Rouach Hakodesh (d’Esprit Saint) et se mirent à parler en d’autres langues, selon que le Rouach (l’Esprit) leur donnait de s’exprimer.” (Actes 2.14). Cette effusion du Rouach sur les disciples leur donna du courage pour annoncer les paroles de Yeshoua : “Alors Pierre, debout avec les onze, éleva la voix et s’exprima en ces termes : Vous hommes de Yehuda (Juda), et vous tous qui séjournez à Yerushalayim (Jérusalem), sachez ceci et prêtez l’oreille à mes paroles !” (Actes 2.14). Le résultat de cette effusion fut extraordinaire pour le modeste groupe du mouvement de Yeshoua : “Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés (dans les mikva’ot de Jérusalem) ; et en ce jour-là, furent ajoutées environ trois mille âmes.” (Actes 2.41). Sous l’influence du Rouach Elohim et pour la première fois, le mouvement de Yeshoua devint une véritable communauté “Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes par les apôtres. Tous ceux qui avaient cru étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Chaque jour avec persévérance, ils étaient au temple d’un commun accord, ils rompaient le pain dans les maisons et prenaient leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu et obtenaient la faveur de tout le peuple.” (Actes 2.42-47). Le texte conclut avec le fait que leur amour et leur expérience communautaire ont amené des milliers d’habitants de Jérusalem à les rejoindre : “Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés.” (Actes 2.47b). 5 tous les jours de l’année. Ainsi Rosh Hashana et Yom Kippour retrouveront toute leur signification. Si Israël lui reste ainsi fidèle, le Seigneur le bénira. “L’Éternel a répondu : Il a dit à son peuple : Je vous envoie le blé, le vin nouveau et l’huile, et vous en serez rassasiés ; et je ne vous livrerai plus au déshonneur parmi les nations.” (Joël 2.19). Dans le dernier texte de Michée, Israël reconnaît que le Seigneur lui a pardonné ses péchés. “Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute et passant sur le crime en faveur du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la bienveillance. Il aura encore compassion de nous, Il mettra nos fautes sous nos pieds ; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés, tu témoigneras de la fidélité à Jacob, de la bienveillance à Abraham, comme tu l’as juré jadis à nos pères.” (Michée 7.1820). Quel D. merveilleux nous avons ; il renouvelle Ses promesses à Son peuple et lui permet de commencer une nouvelle année dans une confiance renouvelée en Lui ! J’aime notre D. pour la miséricorde qu’Il montre envers Son peuple. C’est toujours une expérience toute particulière de découvrir combien D. aime Son peuple. Histoires et Traditions Le Nom de D. Le coin de l’Inspiration v Moshé dit : “Rappelle à ton souvenir les anciens jours, passe en revue les années, génération par génération, interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront.” (Deutéronome 32.7) “En revisitant notre histoire passée, ayant franchi chaque étape jusqu’à notre présente situation, je peux dire, Gloire à D. ! Alors que je vois ce que D. a façonné, je suis rempli d’étonnement et de confiance dans le Messie comme leader. Nous n’avons rien à craindre pour le futur, si ce n’est d’oublier comment le Seigneur nous a guidé, et ses enseignements dans notre histoire passée.” (CET 204) .../... Q uelqu’un compta combien de fois il prononçait le nom de D. au cours de la journée. Entre les prières à la synagogue, les bénédicités pour la nourriture, et l’étude de la Torah, il prononçait le nom de D. 900 fois dans la journée ! Rapporté à une vie, cela fait environ 25 millions de chances de donner à D. l’honneur et le respect qui lui reviennent ! Le Tout-Puissant fait tant pour nous à chaque instant de chaque jour. Nous devrions pleinement lui accorder respect et honneur car, comme il l’est dit dans cette parasha : “Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Rendez gloire à notre Dieu !” (Deutéronome 32.3). DE BONNES CHOSES POUR TOI L e Hafets Haïm, Rabbi Yisroel Meir Kagan, demanda un jour à quelqu’un comment les choses allaient pour lui. L’homme répondit : “Un petit peu mieux ne ferait pas de mal.” “Comment pourrais-tu savoir que ça ne ferait pas de mal ?” répondit le Hafets Haïm. “Le Tout-Puissant sait mieux que toi. Il est miséricordieux et compatissant. S’il sentait qu’une amélioration des choses était bonne pour toi, il les auraient assurément À améliorées. Très certainement, les choses sont bonnes pour toi telles qu’elles sont.” Yom Kippour R abbi Packouz dit de l’essence du Yom Kipour, le Jour des Expiations, qu’elle est l’anniversaire du jour où Moïse descendit du Mont Sinaï avec les secondes tables des dix commandements. Cela signifiait que le Tout-Puissant pardonnait au peuple juif leur transgression du veau d’or. Il fut décrété qu’à perpétuité ce jour serait un jour de pardon pour nos fautes. Cependant, cela fait référence aux transgressions contre le ToutPuissant. Les transgressions envers notre prochain exigent de nous une correction de nos fautes et la recherche du pardon. Si quelqu’un a volé, ce n’est pas suffisant de regretter et de demander pardon au Tout-Puissant ; premièrement, l’objet volé doit être rendu et l’on doit demander pardon à la personne... Puis chercher le pardon auprès du Tout-Puissant. Balayeur de rue R abbi Kamenetzky raconte que Rabbi Berl Wein attendait un jour le début d’un office (du soir) de Maariv tardive dans une petite maison de prière dans un vieux recoin du quartier de Shaarei Hesed à Jérusalem. Ce ne fut autre que Rabbi Shlomo Zalman Auerbach qui se joignit au minyan, l’un des érudits de la Torah les plus appréciés de sa génération, et dont les décisions halakhiques ont guidé des milliers de personnes. L’heure était avancée lorsque Rabbi Wein remarqua un touriste américain nerveux devant le retard de l’office. Regardant sa montre Rabbi Wein nota qu’il était 21h35. Maariv était censé avoir commencé depuis 5 minutes. Le touriste approcha quelques hommes avec, sur le visage, une expression d’impatience. Rabbi Auerbach leva la main et dit, “Reb Yissachar le balayeur de rue n’est pas arrivé.” “Rebbe”, répondit l’homme en s’approchant, “Qui attendonsnous ? Déjà 5 minutes ont passé et il me faut retourner à mon hôtel. Pourquoi devons-nous attendre un simple balayeur de rue ?” “Vous ne comprenez pas” se fit entendre la réponse. “L’avez-vous jamais vu ramasser les déchets ? Sa seule intention est de rendre plus belles les rues de Jérusalem. Lorsqu’il retire ce qui encombre le sol, il le fait dans le seul but que les piétons ne se blessent pas. Il ne s’agit pas d’un balayeur ordinaire, il nettoie les rues l’shaim shamayim, pour l’amour du ciel.” Rabbi Auerbach fit une pause. “J’aimerais avoir pour mon travail, le même l’shaim shamayim que celui qu’il montre.” Si le monde savait... l’époque où nous avions deux Temples à Jérusalem, 70 offrandes furent faites pour les nations du monde durant la fête de Souccot, afin que le Tout-Puissant apporte la pluie pour les cultures. Le Talmud nous indique que si les nations du monde comprenaient la valeur de l’apport du peuple juif, elles auraient envoyé leurs armées pour défendre notre Temple de Jésuralem. Parasha des enfants Haazinou Le coin de l’Inspiration ַח ֲאזִינּו Deutéronome 32.1-52 “Le Seigneur a trouvé Israël au désert, au milieu des hurlements des chacals. Il a pris soin de lui, il l’a instruit, il a veillé sur lui comme sur la prunelle de ses yeux. Il fut pour lui semblable à un aigle qui plane au-dessus de son nid et invite ses petits à s’envoler, ou qui étend ses ailes au-dessous d’eux et les retient s’ils tombent. Oui, le Seigneur seul a conduit son peuple, sans l’aide d’aucun autre dieu. Il les a installés dans la région des collines et les a nourris des produits des champs ; pour eux, il a fait couler le miel parmi les rochers et pousser les oliviers sur des sols rocailleux. Les vaches et les brebis leur donnaient du lait, les agneaux, les béliers bien gras et les boucs leur fournissaient de la viande ; ils mangeaient le meilleur froment et buvaient le vin de leurs vignobles.” (Deutéronome 32.10-14) http://www.bnai-tikkun.org.nz 7 v Nous sommes désormais un peuple puissant, si nous mettons notre confiance dans le Seigneur. Nous avons tout pour être reconnaissant. Si nous marchons dans la lumière alors qu’elle brille sur nous depuis les oracles de D., nous porterons de grandes responsabilités, correspondant à la grande lumière que D. nous a donnée. Nombreux sont les devoirs qui nous reviennent d’accomplir, car nous avons été fait dépositaires de vérités sacrées qui doivent être données au monde dans toute leur beauté et leur gloire. Nous sommes redevables à D. d’utiliser chaque avantage qu’Il nous a confié pour rendre plus belle la vérité par la sainteté du caractère, et d’envoyer les messages d’avertissement et de réconfort, d’espérance et d’amour à ceux qui se trouvent les ténèbres de l’erreur et du péché. (CET 204)