Ha`azinou - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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We pray every week for
the leaders of the Jewish
Ministry,
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• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat
hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
600
‫ַה ֲאזִינּו‬
27 septembre /3 Tishri
2014 / 5775
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le judaïsme, ce site
est fait pour vous.
Développement profession-
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.
nel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
CCAJAF
Hubert Paulleta
Sommaire
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Journal d’information et de formation — Numéro 600 — 27 septembre 2 0 1 4 / 3 T i s h r i 5 7 7 5
Richard Amram Elofer
Shabbat - Haazinou
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Emails :
Alexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Sabine Baris
Nous prions chaque
semaine pour les
dirigeants du ministère
Judéo-adventiste,
selon la liste de prière
de 2014. Je suggère
que nos collaborateurs
prient pour la
communauté juive
vivant en Amérique
Centrale la semaine
entre Rosh Hashana
et Yom Kippour (28
septembre au 4
octobre) et pour la
communauté juive
vivant dans le continent
sud-américain, la
semaine entre Yom
Kippour et Soukkot (du
5 au 11 octobre) Prions
pour le très important
ministère qui est mené
dans ces deux pays.
Fêtes Spéciales
5775 - Célébrations juives
Erev Rosh Hashana (soir)
24 septembre 2014 = 29 Elloul 5774
Nouvel An et Rosh Hashana
25-26 septembre 2014 = 1-2 Tishri 5775
Tzom (jeûn) de Gedalia
28 septembre 2014 = 4 Tishri 5775
(cf. 2 Rois 25.25 ; Jérémie 40 et 41)
Erev Yom Kippour (soir)
3 octobre 2014 = 9 Tishri 5775
Yom Kippour ( Jour du Grand Pardon)
4 octobre 2014 = 10 Tishri 5775
Erev Soukkot (soir)
8 octobre 2014 = 14 Tishri 5775
Soukkot (Fête des Tabernacles)
9-10 octobre 2014 = 15-21 Tishri 5775
Chol Hamoed Soukkot
(Fête des Tabernacles)
9-15 octobre 2014 = 15-21 Tishri 5775
Hoshana Rabah (Dernier jour de la fête)
15 octobre 2014 = 21 Tishri 5775
Shemini Hatzeret (8ème jour de la fête)
16 octobre 2014 = 22 Tishri 5775
Simchat Torah ( Joie de la Torah)
17 octobre 2014 = 23 Tishri 5775
Recommencement de la lecture de la Torah
Bereshit (Genèse 1.1-6.5) = 18 octobre 2014
Lectures pour les fêtes
Lectures de Rosh Hashana
1er Jour : Genèse 22.1-34 & Nombres 29.1-6
Haftarah : 1 Samuel 1.1-2.10
2ème Jour : Genèse 22.1-24 & Nombres
29.1-6 Haftarah : Jérémie 31.2-20
Lectures de Yom Kippour
Matin : Lévitique 16.1-34 & Nombres 29.7-11
Haftarah : Zacharie 14.1-21
Après-midi : Lévitique 18.1-30 & Jonas 1.14.11 Haftarah : Michée 7.18-20
Lectures de Soukkot
1er Jour : Lévitique 22.26-23.44 &
Nombres 29.12-16 Haftarah : Zacharie 14.1-21
2ème Jour : Lévitique 22.26-23.44 &
Nombres 29.12-19 Haftarah : 1Rois 8.2-21
3ème Jour : Nombres 29.17-22
4ème Jour : Nombres 29.20-28
5ème Jour : Nombres 29.23-31
6ème Jour : Nombres 29.26-34
7ème Jour : Nombres 29.26-34
Shabbat 11 octobre 2014 : Exode 33.1234.26 & Haftarah : Ézéchiel 38.18-39.16
8ème Jour - Shemini Azeret : Deutéronome
14.22-16.17 & Nombres 29.35-30.1
Haftarah : 1Rois 8.54-9.1 (Ashkenazi)
9ème Jour - Simhat Torah : Deutéronome
33.1-34.12, Genèse 1.1-2.3 & Nombres
29.35-30.1. Haftarah : Josué 1.1-18
Résumé de
la Parasha
Parasha de la
semaine
Haazinou
Haazinou
‫ַה ֲאזִינּו‬
L
a plus grande partie
de Haazinou est un
chant ou un poème,
écrit sur deux colonnes
dans la Torah.
Moshé prend le ciel et
la terre à témoin pour
ce qui arrivera au peuple
juif s’il n’obéit pas à la
Torah. Moshé rappelle
au peuple de se souvenir
du passé, de la manière
dont D. l’a sauvé d’une
destruction totale à chaque
génération ; car c’est Lui
qui dirige les événements
afin que les enfants
d’Israël
accomplissent
leur mission en tant que
messagers de D. dans ce
monde. La bonté de D.
est telle qu’Israël devrait
lui être éternellement
reconnaissant de l’avoir
nourri dans le désert mais
aussi de l’avoir conduit dans
une terre d’une incroyable
abondance
et
d’avoir
vaincu tous ses ennemis.
Malheureusement,
cet
opulence matérielle a
amené le peuple à se laisser
aller à l’autosatisfaction et
aux caprices.
Les plaisirs physiques
ont souillé les principes
moraux de la communauté.
Les enfants d’Israël ont
adoré des idoles et des
dieux impuissants et se
sont livrés à toutes sortes
de pratiques abominables.
D. permettra qu’Israël
soit assujetti à des nations
sans principes moraux et
qu’il soit dispersé de par
“Que mon savoir se déverse comme
la pluie, que ma parole coule comme
la rosée, comme des ondées sur la
verdure, comme des gouttes d’eau sur
l’herbe ! Car je proclamerai le nom de
l’Éternel. Rendez hommage à notre
Dieu !” (Deutéronome 32.2–3)
Deutéronome
32.1-52
Le chant
Haazinou
L
a parasha est un chant
que Moshé a composé
juste avant de quitter
la terre. L’écriture de ce chant
fut ainsi ordonnée par D. :
“Et maintenant, qu’on note les
paroles du cantique que je vais
vous dicter. Toi, Moïse, tu les
enseigneras aux Israélites, tu
veilleras à ce qu’ils les apprennent,
afin que ce cantique puisse me
servir de témoin contre eux.”
(Deutéronome 31.19). Ce chant
est appelé “Haazinou” (il vient
du mot “ozen” ou “oreille”). Car
Moshé commence ainsi : “Ciel,
(prête l’oreille) à mes paroles,
terre, écoute mes déclarations.”
(Deutéronome 32.1). Qui dit chant
penseforcément“musique”.Cechant
est une des plus vieilles mélodies
juives de la Bible et avant ce chant,
il y a celui de Moshé et de Myriam
mentionné dans Exode 15. Rabbi
Mendel Kalmenson nous
rappelle qu’un “chant dénote
la profonde expression d’un
véritable enchantement et de la
connaissance de soi. La mélodie
d’un chant jaillit spontanément
alors que les paroles d’un sermon
sont soigneusement structurées
et préparées. Un chant peut être
chanté à maintes reprises mais on
ne peut écouter un sermon plus
2
d’une fois. Les mots sont les blocs
de construction du langage ; tels
des véhicules, ils permettent aux
idées de circuler entre l’esprit et le
cœur. La musique, en revanche,
est à la fois l’âme du langage et
le langage de l’âme, capable de
traverser des océans d’idéologie,
de culture, de nationalité et de
personnalité.” Les chansons ont
le meilleur langage inter-culturel.
C’est pourquoi nous devrions faire
très attention à la musique que
nous écoutons (Haazinou). Nous
devrions apprendre à nos enfants à
choisir leur style de musique. Dans
le Talmud, Rabbi Johanan dit que
le chant Haazinou était chanté
chaque semaine quand l’offrande
additionnelle était apportée dans le
temple et le sanctuaire le Shabbat
après-midi.
Les dons
spirituels
L
a Torah déclare de manière
poétique : “Mesinstructions
ruissellent comme une
pluie bienfaisante sur les plantes,
mes enseignements se répandent
comme la rosée sur l’herbe des
champs.” (Deutéronome 32.2).
Rabbi Chaim Shmuelevitz,
l’ancien Rosh Hayeshiva de la
Mir Yeshiva, reprend l’exemple
suivant du Gaon de Vilna : la
pluie permet la croissance de ce
qui a déjà été planté. Si quelqu’un
a planté des fruits et des légumes,
la pluie les aidera à se développer.
Et si des champignons vénéneux
sont plantés, la pluie les fera croître
de la même manière. De même,
l’étude de la Torah nous fait
grandir. Notre croissance dépend
néanmoins de nos qualités ; une
personne aux qualités élevées
deviendra brillante ; une personne
ayant des défauts de caractère
tels que l’arrogance, l’égoïsme
ou la méchanceté deviendra une
menace pour les autres. L’eau est
la source de toute vie et rien ne
peut pousser sans la pluie que D.
fait venir. C’est pourquoi dans la
Bible, la pluie est utilisée comme le
symbole des dons faits par D. : c’est
le pouvoir de D. par Sa Parole et
Son Esprit.
1) La Torah est spirituellement
comparée à la pluie qui se déverse
sur le monde ; et les fleurs, les fruits,
les légumes et les plantes qu’elle
fait grandir, sont les hommes.
L’Homme est comparé à un arbre
dans la Bible (Psaumes 1.3). À
cette différence près que l’Homme
grandit à la fois spirituellement et
physiquement ! Si une personne
cesse d’étudier la Torah pendant
un certain temps, cela revient à
planter une graine et à déraciner
constamment sa plante qui ne
grandira jamais !
2) Il n’y a pas que la Parole de
D. qui est comparée à la pluie, le
Rouach Hakodesh (Saint-Esprit)
l’est également. Le prophète
Joël dit à ce sujet : “Et vous, les
habitants de Sion, rayonnez de
joie, à cause du Seigneur, votre
Dieu. À l’automne il vous envoie
la pluie qui vous est nécessaire,
comme autrefois il fait tomber
les averses d’automne et de
printemps.” (Joël 2.23) et quelques
versets plus loin nous lisons :
“Par la suite, dit le Seigneur, je
répandrai mon Esprit sur tout
être humain. Vos fils et vos filles
deviendront prophètes, je parlerai
par des rêves à vos vieillards et par
des visions à vos jeunes gens.
Même sur les serviteurs et les
servantes, je répandrai mon
Esprit en ces jours-là.” (Joël 3.1-2).
Joël demande au peuple de D. de
sonner le Shofar, c’est un appel à
la repentance afin de recevoir de
D. ses bénédictions. Moshé qui
a composé ce chant et qui a vécu
dans le désert où il ne pleuvait
presque jamais, savait que l’eau
est un élément vital à la vie. La
pluie est un moyen d’apporter
l’eau à des endroits sur terre qui en
sont totalement privés. Lorsque
la pluie tombe sur les arbres et
les plantes, on ne remarque pas
immédiatement leur croissance.
Il faut du temps pour voir les effets
de la pluie sur la nature. De même,
lorsque nous conseillons les autres
ou que nous faisons des efforts
pour changer, le progrès ne se
remarque pas tout de suite. Nous
ne devrions pas nous décourager
ou désespérer. Chacun de nos
efforts a son impact tout comme
chaque goutte de pluie a le sien.
Si nous persévérons, alors par la
grâce de D. nos efforts porteront
leurs fruits ! Voilà pourquoi
Moshé a choisi la métaphore
de la pluie pour illustrer son
enseignement car à travers elle,
D. désire faire connaître à Son
peuple les bénédictions qu’il a
en réserve pour lui. Après les
40 ans passés dans le désert, le
peuple d’Israël verra dans la terre
d’Israël, la plus belle image de
cette bénédiction, car c’est une
terre d’abondance (lait et miel)
mais c’est aussi une terre aride et
un désert où la nature dépend
entièrement de la pluie. J’ai vécu
15 ans en Israël et j’ai pu constater
combien la pluie est nécessaire làbas. Israël reçoit la dernière pluie
autour de la fête de Pâques et la
première pluie autour de la fête
des Tabernacles (Soukkoth), ce
qui signifie que le pays ne reçoit
pas une goutte de pluie pendant
6 mois. Il est bien évident que si
Israël ne reçoit pas la pluie à temps,
le pays tout entier en sera affecté.
Voilà pourquoi la pluie a été
utilisée par les prophètes comme
une métaphore des bénédictions
spirituelles accordées par l’Esprit
de D. Car tout comme D. fait
pleuvoir en son temps sur la terre
d’Israël, Il envoie Son Esprit sur
Ses enfants pour les bénir de dons
spirituels et tout particulièrement
du don de prophétie.
D. est notre
rocher
M
oshé a écrit un chant
de consolation pour
son peuple : “Le
Seigneur est un rocher protecteur.
Il agit de manière parfaite, toutes
ses décisions sont légitimes ;
toujours fidèle, jamais injuste, il
est plein de droiture et de vérité.”
(Deutéronome 32.4). Notre D.
de justice est juste et droit et il
est comparé à un “rocher”, car
nous pouvons compter sur Lui à
chaque moment de notre vie. Ce
“rocher” rappelle à Israël le rocher
qui leur a procuré de l’eau “Sous
leurs yeux, vous vous adresserez à
ce rocher, là-bas, et il donnera de
l’eau ; oui, tu feras jaillir de l’eau de
ce rocher, pour donner à boire aux
Israélites et à leurs troupeaux !”
(Nombres 20.8). D’une manière
poétique, Moshé dit qu’Israël a
également reçu de la nourriture
de ce “rocher” : “Il les a nourris
3
le monde mais dans le
seul but de le châtier.
Ces nations croiront
avoir vaincu Israël par
leurs propres mérites,
mais D. leur rappellera
qu’elles ne sont que
des instruments pour
accomplir Sa volonté.
L’objectif du peuple juif
est fondamental : faire
connaître à l’Homme
son
Créateur.
Ni
l’exil, ni la souffrance
ne peuvent briser le
lien entre D. et Son
peuple. Ce lien, cette
Alliance, sera même
restauré à la fin des
temps. D. retournera
alors sa colère contre
les ennemis d’Israël,
comme s’ils étaient Ses
propres ennemis, ne
montrant aucune pitié à
l’égard des persécuteurs
de Son peuple.
D. donne enfin à
Moshé
son
dernier
commandement : faire
l’ascension du mont
Nébo pour y mourir et
rejoindre ses ancêtres.
Haftara
Osée 14.2-10
Joël 2.15-27
Michée 7.18-20
“Il lui donnait comme
nourriture le miel de
la roche, l’huile du
granit du rocher … le
Rocher de son salut.”
(Deutéronome 32.13, 15)
E
n ce shabbat spécial
avant Yom Kippour,
Israël va lire trois
textes et non plus un seul,
pour la Haftara. Le texte
d’Osée est un appel à revenir
au Seigneur, nous sommes
toujours dans le contexte
de Teshouva (repentance et
confession). “Prenez avec vous
des paroles de repentance,
et revenez à l’Éternel. Diteslui : Pardonne toute faute, et
reçois-nous favorablement !
Nous t’offrirons, au lieu de
taureaux, l’hommage de nos
lèvres.” (Osée 14.3). Israël
a compris que les sacrifices
d’animaux ne plaisent pas
toujours au Seigneur ; ce qu’Il
attend de nous c’est plutôt
l’hommage de nos lèvres
consistant en des louanges,
des psaumes d’actions de grâce
et des prières. Le prophète
Joël, lui, est plus encore dans
le contexte de l’appel à la
repentance avec la sonnerie
du shofar à Rosh Hashana et
Yom Kippour. “Sonnez du cor
en Sion ! Consacrez un jeûne,
proclamez une cérémonie !
Réunissez le peuple, formez
une sainte assemblée !”
(Joël 2.15-16). Israël vient
juste de se rassembler en une
sainte assemblée pour Rosh
Hashana, mais le prophète
révèle à Israël que Rosh
Hashana ne suffit pas. Le
jour de Yom Kippour, Israël
se repentira et confessera ses
péchés, mais ce retour au
Seigneur n’a pas à se faire qu’un
seul jour dans l’année, mais
des produits des champs ;
pour eux, il a fait couler le miel
parmi les rochers et pousser les
oliviers sur des sols rocailleux.”
(Deutéronome 32.13). Le fait de
comparer D. à un “rocher” nous
fait aussi penser aux paroles du
roi David : “Le Seigneur est pour
moi un roc, un refuge où je suis
en sûreté. Mon Dieu est pour
moi un rocher où je suis à l’abri
du danger, un bouclier qui me
protège, une forteresse où je suis
sauvé. Je cherche asile auprès de
lui pour être délivré des violents.”
(2 Samuel 22.2-3). L’expérience
de David peut être aussi celle
de chaque croyant qui dépend
entièrement de son D.
Les jours
d’autrefois
L
a Torah nous enjoint
à considérer l’histoire
comme le déroulement
du Plan Divin : “Souviens-toi
des jours d’autrefois. Considère
les années, de génération en
génération, interroge ton père, et il
te l’annoncera, tes anciens, et ils te
le diront.” (Deutéronome 32.7a).
Étant donné que l’histoire du
peuple de D. est entre les mains
de D., il est donc important de
se souvenir du passé. Comment
comprendre “les jours d’autrefois”
et “de génération en génération” ?
Selon le Gaon de Vilna, pour passer
4
en revue “les années de génération
en génération” on doit d’abord
“se souvenir des jours anciens” les six jours de la Création - car
ils renferment en eux le plan du
développement de l’univers et
celui de la race humaine. Pour lui,
c’est la seule façon de comprendre
l’histoire. “L’histoire est la
métamorphose de l’Homme à
travers un processus de destruction
et de rédemption qui mène à sa
rédemption finale au temps du
Mashiach. Tous ces événements,
les rédemptions et les destructions ,
témoignent de la présence du ToutPuissant dans ce monde et sont
comme des tranches d’expériences
de vie sous la supervision divine,
c’est la force active de la Main
du Tout-Puissant.” La Torah
déclare : “Interroge ton père, et il
te l’annoncera, tes anciens, et ils te
le diront.” (Deutéronome 32.7b).
Les cheveux blancs sont là pour
indiquer aux autres à qui l’on doit
s’adresser pour demander conseil.
Si l’on a l’occasion d’interroger
un croyant d’un âge avancé sur
sa jeunesse, cela pourrait s’avérer
être un moment très spécial nous
ramenant à la fois à notre passé
et à notre héritage. L’histoire du
monde, avec le déluge de Noé
et la tour de Babel, a fait entrer
le peuple de D. en scène. Les
croyants doivent être une “lumière
pour les nations” et enseigner à la
race humaine le but de l’existence
et comment vivre. D. a finalement
trouvé Sa nation dans le désert.
Ses enfants ont accepté de suivre
Moshé dans le désert sans aucune
provision. Ils ont accepté la Torah
et D. les a entourés d’une nuée de
Gloire et a pris soin d’eux comme
“la prunelle de ses yeux” ! D. plane
sur le peuple d’Israël tel un aigle qui
éveille doucement sa nichée et les
porte sur ses ailes pour les protéger
des prédateurs. Les petits doivent
tout de même faire le premier pas
pour monter sur les ailes de leur
mère. De même, D. nous réveille
et nous devons faire le premier pas
vers Lui. (Rabbi Osher Weiss).
“Nous n’avons rien à craindre de
l’avenir excepté d’oublier la manière
dont le Seigneur nous a guidé et ses
enseignements dans notre histoire
passée.” Aussi pouvons-nous agir
comme D. l’a fait avec le peuple
juif : commémorer le passé à travers
les fêtes et les célébrations. Pessah
nous rappelle l’Exode d’Égypte.
Shavouot nous rappelle le don de la
Torah et les 10 commandements.
Rosh Hashana nous rappelle la
Création d’Adam et Ève, Kippour
nous rappelle le pardon de D.
après la transgression du veau d’or,
Soukkoth nous rappelle les 40
années dans le désert, Chanoukah
nous rappelle la purification du
sanctuaire après la profanation du
temple par les Grecs. Souvenonsnous de ce que D. a fait pour notre
peuple.
L
Écrits apostoliques — Actes 2.1-47
e texte de la parasha,
Haazinou, est un poème
écrit par Moshé à la fin de
sa vie. Un beau poème dans lequel
l’enseignement de D. est comparé
à la rosée et à la pluie qui se déverse
sur l’herbe et la verdure “Que mon
savoir se déverse comme la pluie,
que ma parole coule comme la rosée,
comme des ondées sur la verdure,
comme des gouttes d’eau sur
l’herbe !” (Deutéronome 32.2). En
Israël, la pluie est particulièrement
vitale, sans elle, la terre se dessèche
ainsi que ses habitants. C’est
pourquoi Yeshoua disait à ses
disciples que la pluie est une
bénédiction de D. non seulement
pour ceux qui lui obéissent mais
aussi pour tous les autres : “Votre
Père qui est dans les cieux fait lever
son soleil sur les méchants et sur
les bons, et il fait pleuvoir sur les
justes et sur les injustes. ” (Matthieu
5.45). La pluie symbolise aussi le
Rouach Hakodesh (Saint-Esprit).
Sans la Parole de D. il est impossible
de connaître la volonté de D. et
sans Son Rouach (Esprit) il est
impossible de comprendre la Parole
de D. sans Son Esprit, le peuple de
D. mourrait. La Parole et l’Esprit
de D. sont donc indissociables et
c’est pourquoi elles sont toutes deux
symbolisées par l’eau et la pluie.
C’est le Rouach Elohim qui inspire
la Parole de D. aux prophètes :
“Toute Écriture est inspirée de
Dieu et utile pour enseigner...”
(2 Timothée 3.16). C’est le Rouach
Elohim qui donne la vie “Le souffle
de vie” (Genèse 2.7) à Adam et à
tous les êtres humains. D’un point
de vue spirituel, le Rouach Elohim
est un élément essentiel dans la vie
du peuple de D. car Il prépare le
peuple de D. à accomplir sa mission
(être une lumière pour les nations)
et se tenir prêt pour le retour du
Mashiach. Dans le Tanach, la
“pluie” symbolisait aussi la venue du
Rouach Elohim. Après avoir cité les
différentes pluies qui se déverseront
en leurs saisons, le prophète Joël
ajoute “Après cela, je répandrai
mon Esprit sur toute chair ; vos
fils et vos filles prophétiseront...”
(Joël 2.28). Cette effusion ou pluie
de l’Esprit (Rouach) s’accomplit
le jour de Shavouot 31 ec, lorsque
les disciples de Yeshoua reçurent le
Rouach Hakodesh pour accomplir
leur mission. “Lorsque le jour de
Shavouot (la Pentecôte) arriva, ils
étaient tous ensemble dans le même
lieu. Tout à coup, il vint du ciel un
bruit comme celui d’un souffle
violent qui remplit toute la maison
où ils étaient assis. Des langues qui
semblaient de feu et qui se séparaient
les unes des autres leur apparurent ;
elles se posèrent sur chacun d’eux.
Ils furent tous remplis du Rouach
Hakodesh (d’Esprit Saint) et se
mirent à parler en d’autres langues,
selon que le Rouach (l’Esprit) leur
donnait de s’exprimer.” (Actes 2.14). Cette effusion du Rouach sur les
disciples leur donna du courage pour
annoncer les paroles de Yeshoua :
“Alors Pierre, debout avec les onze,
éleva la voix et s’exprima en ces
termes : Vous hommes de Yehuda
(Juda), et vous tous qui séjournez à
Yerushalayim (Jérusalem), sachez
ceci et prêtez l’oreille à mes paroles !”
(Actes 2.14). Le résultat de cette
effusion fut extraordinaire pour le
modeste groupe du mouvement
de Yeshoua : “Ceux qui acceptèrent
sa parole furent baptisés (dans les
mikva’ot de Jérusalem) ; et en ce
jour-là, furent ajoutées environ trois
mille âmes.” (Actes 2.41). Sous
l’influence du Rouach Elohim et
pour la première fois, le mouvement
de Yeshoua devint une véritable
communauté “Ils persévéraient
dans l’enseignement des apôtres,
dans la communion fraternelle, dans
la fraction du pain et dans les prières.
La crainte s’emparait de chacun, et
il se faisait beaucoup de prodiges et
de signes par les apôtres. Tous ceux
qui avaient cru étaient ensemble
et avaient tout en commun. Ils
vendaient leurs biens et leurs
possessions, et ils en partageaient le
produit entre tous, selon les besoins
de chacun. Chaque jour avec
persévérance, ils étaient au temple
d’un commun accord, ils rompaient
le pain dans les maisons et prenaient
leur nourriture avec allégresse et
simplicité de cœur ; ils louaient Dieu
et obtenaient la faveur de tout le
peuple.” (Actes 2.42-47). Le texte
conclut avec le fait que leur amour
et leur expérience communautaire
ont amené des milliers d’habitants
de Jérusalem à les rejoindre : “Et
le Seigneur ajoutait chaque jour à
l’Église ceux qui étaient sauvés.”
(Actes 2.47b).
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tous les jours de l’année.
Ainsi Rosh Hashana et
Yom Kippour retrouveront
toute leur signification. Si
Israël lui reste ainsi fidèle,
le Seigneur le bénira.
“L’Éternel a répondu :
Il a dit à son peuple : Je
vous envoie le blé, le vin
nouveau et l’huile, et
vous en serez rassasiés ;
et je ne vous livrerai plus
au déshonneur parmi les
nations.” (Joël 2.19). Dans
le dernier texte de Michée,
Israël reconnaît que le
Seigneur lui a pardonné
ses péchés. “Qui est Dieu
comme toi, pardonnant
la faute et passant sur
le crime en faveur du
reste de ton héritage ? Il
ne garde pas sa colère à
toujours, car il prend plaisir
à la bienveillance. Il aura
encore compassion de
nous, Il mettra nos fautes
sous nos pieds ; tu jetteras
au fond de la mer tous leurs
péchés, tu témoigneras de
la fidélité à Jacob, de la
bienveillance à Abraham,
comme tu l’as juré jadis à
nos pères.” (Michée 7.1820). Quel D. merveilleux
nous avons ; il renouvelle
Ses promesses à Son
peuple et lui permet de
commencer une nouvelle
année dans une confiance
renouvelée en Lui !
J’aime notre D. pour la
miséricorde qu’Il montre
envers Son peuple. C’est
toujours une expérience
toute particulière de
découvrir combien D.
aime Son peuple.
Histoires et Traditions
Le Nom de D.
Le coin de
l’Inspiration
v Moshé dit : “Rappelle
à ton souvenir les anciens
jours, passe en revue les
années, génération par
génération, interroge
ton père, et il te
l’apprendra, tes vieillards,
et ils te le diront.”
(Deutéronome 32.7)
“En revisitant notre
histoire passée, ayant
franchi chaque étape
jusqu’à notre présente
situation, je peux dire,
Gloire à D. ! Alors
que je vois ce que D. a
façonné, je suis rempli
d’étonnement et de
confiance dans le Messie
comme leader. Nous
n’avons rien à craindre
pour le futur, si ce n’est
d’oublier comment le
Seigneur nous a guidé, et
ses enseignements dans
notre histoire passée.”
(CET 204)
.../...
Q
uelqu’un compta combien
de fois il prononçait le
nom de D. au cours de
la journée. Entre les prières à la
synagogue, les bénédicités pour la
nourriture, et l’étude de la Torah, il
prononçait le nom de D. 900 fois
dans la journée ! Rapporté à une
vie, cela fait environ 25 millions de
chances de donner à D. l’honneur
et le respect qui lui reviennent !
Le Tout-Puissant fait tant pour
nous à chaque instant de chaque
jour. Nous devrions pleinement
lui accorder respect et honneur
car, comme il l’est dit dans cette
parasha : “Car je proclamerai le
nom de l’Éternel. Rendez gloire à
notre Dieu !” (Deutéronome 32.3).
DE BONNES
CHOSES POUR
TOI
L
e Hafets Haïm, Rabbi
Yisroel Meir Kagan,
demanda un jour à
quelqu’un comment les choses
allaient pour lui. L’homme
répondit : “Un petit peu mieux
ne ferait pas de mal.” “Comment
pourrais-tu savoir que ça ne ferait
pas de mal ?” répondit le Hafets
Haïm. “Le Tout-Puissant sait
mieux que toi. Il est miséricordieux
et compatissant. S’il sentait qu’une
amélioration des choses était bonne
pour toi, il les auraient assurément
À
améliorées. Très certainement, les
choses sont bonnes pour toi telles
qu’elles sont.”
Yom Kippour
R
abbi Packouz dit de
l’essence du Yom Kipour,
le Jour des Expiations,
qu’elle est l’anniversaire du jour où
Moïse descendit du Mont Sinaï
avec les secondes tables des dix
commandements. Cela signifiait
que le Tout-Puissant pardonnait
au peuple juif leur transgression
du veau d’or. Il fut décrété qu’à
perpétuité ce jour serait un
jour de pardon pour nos fautes.
Cependant, cela fait référence
aux transgressions contre le ToutPuissant. Les transgressions envers
notre prochain exigent de nous
une correction de nos fautes et la
recherche du pardon. Si quelqu’un
a volé, ce n’est pas suffisant de
regretter et de demander pardon
au Tout-Puissant ; premièrement,
l’objet volé doit être rendu et
l’on doit demander pardon à la
personne... Puis chercher le pardon
auprès du Tout-Puissant.
Balayeur de rue
R
abbi Kamenetzky raconte
que Rabbi Berl Wein
attendait un jour le début
d’un office (du soir) de Maariv
tardive dans une petite maison
de prière dans un vieux recoin
du quartier de Shaarei Hesed à
Jérusalem. Ce ne fut autre que
Rabbi Shlomo Zalman Auerbach
qui se joignit au minyan, l’un
des érudits de la Torah les plus
appréciés de sa génération, et dont
les décisions halakhiques ont guidé
des milliers de personnes. L’heure
était avancée lorsque Rabbi Wein
remarqua un touriste américain
nerveux devant le retard de l’office.
Regardant sa montre Rabbi Wein
nota qu’il était 21h35. Maariv
était censé avoir commencé
depuis 5 minutes. Le touriste
approcha quelques hommes
avec, sur le visage, une expression
d’impatience. Rabbi Auerbach
leva la main et dit, “Reb Yissachar
le balayeur de rue n’est pas arrivé.”
“Rebbe”, répondit l’homme en
s’approchant, “Qui attendonsnous ? Déjà 5 minutes ont passé et
il me faut retourner à mon hôtel.
Pourquoi devons-nous attendre
un simple balayeur de rue ?” “Vous
ne comprenez pas” se fit entendre
la réponse. “L’avez-vous jamais
vu ramasser les déchets ? Sa seule
intention est de rendre plus belles
les rues de Jérusalem. Lorsqu’il
retire ce qui encombre le sol, il le
fait dans le seul but que les piétons
ne se blessent pas. Il ne s’agit pas
d’un balayeur ordinaire, il nettoie
les rues l’shaim shamayim, pour
l’amour du ciel.” Rabbi Auerbach
fit une pause. “J’aimerais avoir
pour mon travail, le même l’shaim
shamayim que celui qu’il montre.”
Si le monde savait...
l’époque où nous avions deux Temples à Jérusalem, 70 offrandes
furent faites pour les nations du monde durant la fête de Souccot,
afin que le Tout-Puissant apporte la pluie pour les cultures.
Le Talmud nous indique que si les nations du monde comprenaient la
valeur de l’apport du peuple juif, elles auraient envoyé leurs armées pour
défendre notre Temple de Jésuralem.
Parasha des enfants
Haazinou
Le coin de
l’Inspiration
‫ַח ֲאזִינּו‬
Deutéronome 32.1-52
“Le Seigneur a trouvé Israël au désert, au milieu des hurlements des chacals. Il a pris
soin de lui, il l’a instruit, il a veillé sur lui comme sur la prunelle de ses yeux. Il fut pour
lui semblable à un aigle qui plane au-dessus de son nid et invite ses petits à s’envoler,
ou qui étend ses ailes au-dessous d’eux et les retient s’ils tombent. Oui, le Seigneur
seul a conduit son peuple, sans l’aide d’aucun autre dieu. Il les a installés dans la région
des collines et les a nourris des produits des champs ; pour eux, il a fait couler le miel
parmi les rochers et pousser les oliviers sur des sols rocailleux. Les vaches et les brebis
leur donnaient du lait, les agneaux, les béliers bien gras et les boucs leur fournissaient
de la viande ; ils mangeaient le meilleur froment et buvaient le vin de leurs vignobles.”
(Deutéronome 32.10-14)
http://www.bnai-tikkun.org.nz
7
v Nous sommes
désormais un peuple
puissant, si nous mettons
notre confiance dans le
Seigneur. Nous avons tout
pour être reconnaissant.
Si nous marchons dans la
lumière alors qu’elle brille
sur nous depuis les oracles
de D., nous porterons de
grandes responsabilités,
correspondant à la grande
lumière que D. nous a
donnée. Nombreux sont les
devoirs qui nous reviennent
d’accomplir, car nous avons
été fait dépositaires de
vérités sacrées qui doivent
être données au monde
dans toute leur beauté et
leur gloire. Nous sommes
redevables à D. d’utiliser
chaque avantage qu’Il nous
a confié pour rendre plus
belle la vérité par la sainteté
du caractère, et d’envoyer les
messages d’avertissement
et de réconfort, d’espérance
et d’amour à ceux qui se
trouvent les ténèbres de
l’erreur et du péché.
(CET 204)
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