b l og.l ejou r n al d u p a ti e n t. b e Bimestriel avril-mai 2014 P913801 - Charleroi X ACTION SANTÉ Mort subite du nouveau-né: restons vigilant! Retrouvez Journal Patient Le du en librairie. 100% belge! OFFRE DE LANCEMENT blo g.l ejo ur na ldu pa 2,90€ Actua Nutrition Santé de la femm e p.15 Diabète Sècheresse vagin pour que le plaisi ale: r dure! p.12 04 9 772034 44 5003 tie nt. be Dossier p.6 Les limites de l'automédication Manquons-nous de vitamine D? ACTUA N°16 Un seul mot d’ordre: la prévention! 2,90 € ISSN 2034-4457 LA PUBLICITÉ EN ESTHÉTIQUE, DÉFINITIVEMENT INTERDITE! La publicité pour des actes d’esthétique médicale sera bientôt interdite après le vote définitif intervenu au Sénat. Certaines entreprises comme Groupon avaient profité du vide juridique pour se lancer à nouveau dans la publicité de ce type d’actes. Toute publicité commerciale qui va au-delà de l’information donnée aux patients quant aux actes et aux praticiens sera à nouveau interdite et punie pénalement. «La promotion et la publicité banalisent les actes de chirurgie esthétique qui sont tout sauf anodins et incitent ainsi des personnes, impulsives ou plus vulnérables, à s’engager vers une intervention qui n’aurait pas été mûrement réfléchie. Nous nous réjouissons donc de ce nouveau cadre légal qui permettra d’abroger des pratiques douteuses, telles que le racolage publicitaire et la publicité comparative, mais également d’empêcher l’utilisation d’arguments financiers», estime le Dr Frans Missotten, président de la Société Royale Belge de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (RBSPS), dans un communiqué. (NE) ■ L a mort subite du nourrisson reste la première cause de mortalité chez les nouveau-nés. Rappel des mesures de prévention par le Dr Geneviève François lors d’une récente communication des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. De tout temps, les parents ont eu la crainte de retrouver leur bébé inanimé et sans vie dans son berceau. Quand il s’agit d’un nourrisson et que le décès reste inexpliqué, on parle de Mort Subite du Nourrisson (MSN). L’incidence de la MSN a diminué progressivement au cours des dernières années, elle se situe aux environs de 0,5%. Même si ce chiffre est faible, environ 60 enfants sont touchés chaque année et cela reste un événement dramatique pour la famille. Quels conseils pour prévenir la mort subite du nouveau-né? - coucher les bébés sur le dos; - éviter les pièces trop chauffées et l’excès de vêtements ou de couvertures; - éviter toute forme de tabagisme: ne pas fumer pendant la grossesse, ni près de l’enfant après l’accouchement; - ne pas donner de médicaments ayant un effet sédatif (sirop contre la toux, pour dormir); avant de donner un médicament demandez l’avis de votre pédiatre. Les études montrent que dormir dans le même lit que le bébé augmente le risque de mort subite. Ne dormez pas avec votre bébé! A côté de ces mesures de prévention, il est important aussi d’être vigilant par rapport à d’autres facteurs de risque comme le partage du lit des parents appelé aussi «bed sharing» ou «co-sleeping». Cette pratique, en augmentation aujourd’hui, n’est pas sans danger pour le nourrisson. Des bébés à surveiller de tout près… Arrêter de fumer devrait être la préoccupation première de toute femme désirant un enfant. Le risque de mort subite du nourrisson est quatre fois plus élevé pour les bébés dont la maman fume. Un autre aspect concerne la surveillance à domicile de certains nourrissons considérés comme à risque pour le sommeil: les prématurés à la sortie de néonatologie, des enfants avec une immaturité des contrôles cardiorespiratoires ou des apnées obstructives, des enfants présentant un épisode de malaise grave mettant leur vie en danger, des enfants dont un frère ou une sœur est décédé. Actuellement, ces enfants peuvent bénéficier d’une surveillance durant le sommeil, avec un monitoring cardiorespiratoire dont les frais sont couverts par la mutuelle. L’Inami propose des mesures drastiques de réduction de cette prise en charge, tant au niveau du montant de remboursement que des indications. Nous, les médecins, sommes inquiets pour la future prise en charge et la sécurité de ces petits patients. Il serait dommage de voir réaugmenter l’incidence de la MSN conclut le Dr Geneviève François. NATHALIE EVRARD ? ETES-VOUS SATISFAITS DE VOS SOINS DE SANTÉ? L’ enquête Inami «Vos soins de santé, votre avis compte!» a donné l’occasion à près de 2.000 Belges d’exprimer leur niveau de satisfaction par rapport aux soins de santé. On y apprend, entre autres, que si 9 Belges sur 10 sont (très) satisfaits de la proximité des prestataires de soins, 4 répondants sur 10 ne sont pas satisfaits des délais d’attente chez les spécialistes. Ri De Ridder, directeur général de l’Inami, a expliqué que ces longs délais d’attente concernent principalement les ophtalmologues et les dermatologues. «Un constat qui nous préoccupe est le fait que dans certaines sous-régions du pays le patient ne trouve plus dans certaines sous-spécialités de médecins conventionnés», a ajouté la ministre des Affaires sociales et de la Santé. La faute à qui? Au numerus clausus, au manque de revalorisation, aux mesures d’économie…? On ne s’étonnera pas de lire que la majorité de nos concitoyens (86,3%) sont également (très) satisfaits de la proximité des hôpitaux. Comment pourrait-il en être autrement? Ils sont également majoritairement contents de l’offre de soins hospitalière (79,8%), des services de soins à domicile (82,7%), de l’entente générale avec leur médecin généraliste (86,7%). Par contre, seulement 5 Belges sur 10 sont satisfaits du temps que les spécialistes leur consacrent. 14,7% se déclarent pas satisfaits et 3,3% pas du tout satisfaits. Aux dires de nos concitoyens, les généralistes leur consacrent plus de temps. ■