Une économie diversifiée, créatrice de richesses et d`emplois

Forum Vers un diagnostic stratégique 10 septembre 2013
Maintien durable de la contribution des
lières à l’économie régionale
Accès aux ressources naturelles et au
territoire
Acceptabilité sociale de l’exploitation
des ressources
Promotion d’une véritable culture
forestière et agricole
Diversication de produits et développement
de marchés
Renforcement de la culture entrepreneuriale
et d’innovation
Création, expansion et pérennité
(transfert et relève) des entreprises
Valorisation de l’économie sociale
comme outil de développement
Accompagnement de l’activité
touristique dans son évolution
Consolidation du milieu culturel
Développement d’énergies alternatives
Renouvellement de la main-d’œuvre
Rétention et délisation de la main-d’œuvre
Adéquation de la main-d’œuvre aux
besoins du marché du travail
Développement des aptitudes à la
mobilité professionnelle
Enjeux
ConstatsÉléments clés issus du diagnostic
Une économie diversifiée, créatrice de richesses et d’emplois
Une croissance économique significative. Le produit
intérieur brut (PIB) de la région a dépassé 7 G$ en 2012,
soit une croissance de 5,4 % par an depuis 2007. À lui seul,
le secteur de la production de biens générait, en 2011,
49 % du PIB de la région (en 2007, il s’agissait de 45 %), soit
une part plus importante qu’à l’échelle québécoise
(28 %).
Une structure économique plutôt stable. Sur une vingtaine
d’années, la production et la consommation de services
prennent de plus en plus de place au sein de l’économie
régionale, suivant en cela la tendance provinciale.
Néanmoins, le poids économique des services est bien en
deçà de celui de la province, avec 70 % des emplois en
2012, alors qu’il est de 79 % au Québec.
Un marché de l’emploi dynamique. Un sommet inégalé du
volume d’emplois (2011 et 2012) et un taux de chômage
sous la barre du 10 % sont au nombre des bonnes
nouvelles. D’une année à l’autre, le nombre d’emplois
varie de façon importante selon les industries, signe d’une
certaine fragilité dans la structure industrielle. Bien que
tous les territoires de MRC aient connu une croissance de
l’emploi, les taux de travailleurs entre MRC ont varié de
71,9 % à 76,4 % en 2011.
Des besoins importants de compétences à combler. D’ici
2016, 12 400 emplois seraient à pourvoir, et ce, dans
l’ensemble des secteurs d’activité et dans une multitude
de professions. La majorité des opportunités, soit 77 %,
seraient attribuables aux départs à la retraite.
Une polarisation du tissu entrepreneurial. L’économie
régionale repose majoritairement sur des PME (95 %), où
se concentre la moitié des emplois régionaux (51 %). Avec
5 % du tissu entrepreneurial, les grandes entreprises
(50 postes et plus) emploient l’autre moitié.
Un indice de diversité industrielle peu éloquent. En 2011,
la région a enregistré une très légère augmentation de
son indice de diversité industrielle. Toutefois,
l’Abitibi-Témiscamingue se positionne au 14e rang
des régions administratives, ce qui dénote une
économie peu diversifiée par rapport à la moyenne
provinciale.
Une culture entrepreneuriale faible. Avec un taux
entrepreneurial inférieur à celui du Québec, la région se
classe au 13e rang des régions administratives.
Une population avec un faible niveau de qualication
élevé. En 2011, 11 % de la population régionale détenait
un grade universitaire par rapport à 19 % à l’échelle
provinciale.
Caractérisée par une structure économique
marquée par la présence de filières orientées
vers l’exploitation des ressources (forêt, agriculture
et m in es ), l A bi ti bi - Témiscamingue est très sensible
et vulnérable à la conjoncture mondiale. À maintes
occasions, parmi les tendances qui pourraient être
déterminantes pour son développement économique,
signalons les cycles économiques mondiaux susceptibles
d’être de plus en plus courts, l’instabilité grandissante
des marchés, d’où un degré d’incertitude élevé, la
concurrence accrue, principalement pour certaines
productions régionales, de même que la relance lente
et limitée, voire difficile, pour l’industrie forestière. La
capacité de s’adapter aux cycles, mais davantage
encore aux « après-cycles », devient centrale pour une
région telle que l’Abitibi-Témiscamingue.
Parallèlement, la population s’est dite fortement préoccupée
par la lière du bois, les questions agricoles ainsi que la
vitalité du secteur minier, les classant respectivement aux
trois premiers rangs. Depuis près d’une dizaine d’années,
les secteurs de la forêt et de l’agriculture accusent un
recul drastique de leurs activités. Plus récemment, un
certain climat d’incertitude a commencé à entourer la
filière minière. Les intervenants rencontrés se disent
soucieux du rôle et de la reconnaissance publique des
filières traditionnelles au sein de la société. Entre autres, les
lières agricoles et forestières devraient prétendre à une
place plus importante dans le paysage économique. La
région est d’avis que plusieurs éléments remettront en
question la capacité des secteurs industriels à
demeurer compétitifs, dont la rareté de la main-d’oeuvre,
la disponibilité des capitaux, l’accès au territoire et à la
ressource, ainsi que l’inadaptation (ou les changements)
des réglementations ou législations.
La vitalité économique de la région passe inévitablement
par la réduction de son niveau de vulnérabilité aux chocs
externes. La diversication de l’économie apparaît être l’un
des leviers déterminants de la performance économique
et du renouvellement de la structure industrielle de la
région. Elle passe par la culture entrepreneuriale,
l’appui aux secteurs touristiques et culturels ainsi
que le développement de lières émergentes. Et pour ce
faire, la région compte nombre d’actifs : la synergie au
regard de la culture entrepreneuriale et l’entrepreneuriat
pour accroître la capacité d’innovation des
entreprises, la collaboration entre les entreprises, l’UQAT
et le Cégep de l’Abitibi-Témsicamingue et les organisations
publiques, la présence trois créneaux d’excellence de
même qu’un secteur touristique, qui s’afche lentement
comme le quatrième pilier économique de la région.
Au cours des dernières années, le marché du travail
régional a mis à prot jeunes et travailleurs expérimentés,
hommes et femmes, et ce, généralement partout sur le
territoire. Or, un déficit de compétences et de
qualications dans plusieurs secteurs d’activité est relevé
depuis de nombreuses années. La situation du marché du
travail dans la région se corse et plusieurs signaux – dont le
vieillissement de la population, la plus forte concurrence
entre les secteurs d’activité (incluant entre les régions)
ainsi que la mobilité grandissante de la main-d’œuvre
– indiquent qu’elle se compliquera à moyen et à long terme.
Ainsi caractérisées par une rareté de la main-d’œuvre, les
questions relatives aux ressources humaines ont occupé
une place centrale tout au long du processus consultatif.
La population de la région est d’avis que la pérennité de
l’économie régionale repose fondamentalement sur la
diversification de l’économie ainsi que l’adaptation et
la valorisation de ses assises économiques. Par ailleurs,
l’accès à des ressources humaines compétentes et
qualifiées est un facteur décisif actuellement pour le
développement durable de la région.
L’Abitibi-Témiscamingue ne doit pas
oublier les entraves qui la menacent...
Faible marché intérieur // Éloignement // Rareté
de la main-d’œuvre et de logements //
Dépendance économique envers l’exploitation
des ressources naturelles // Cycles économiques
de plus en plus courts // Faible nombre de sièges
sociaux et de centres décisionnels // Économie
peu diversiée // Culture entrepreneuriale peu
développée // Niveau de scolarité insufsant //
Faible appropriation des TIC par les entreprises //
Concurrence internationale accrue // Fragilité
de la demande en ressources naturelles et
uctuations des prix // Compétition entre les
régions pour l’attraction de la main-d’œuvre
Pour son développement, l’Abitibi-Témiscamingue peut miser sur...
Diversité et potentiel en ressources naturelles // Dynamisme culturel et touristique // Réseau
d’experts miniers // Créneaux d’excellence // Formations spécialisées / /
Capacité d’adaptation de la main-d’œuvre // Pôles formation-recherche-économie //
Position stratégique // Réseau large bande // Mobilité internationale accrue des populations //
Émergence d’une économie immatérielle par le numérique // Ouverture des frontières,
nouveaux débouchés // Accords économiques et commerciaux // Développement nordique // Crise
économique, notamment européenne (venue de main-d’œuvre) // Virtualisation des échanges //
Télétravail et formation à distance // Écologie et nouvelles opportunités
de développement // Activités économiques de proximité
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