Démonstration. Procédons par l’absurde, supposons qu’il existe Kcompact de
Utelle que ∀M∈N,∃zM∈K, nM∈Ntels que |f◦nM(zM)|> M. Mais zM∈
K, ∀M∈N, donc il existe φune extraction telle que zφ(M)→z1∈K. Or, {f◦nφ(M)}
est normale sur Udonc il existe ψtelle que f◦nφ◦ψ(M)→g.
Comme ∀n∈N, f◦n(z0) = z0, on en déduit par unicité de la limite que g(z0) =
z0. (does it implies that |g(z1)|<∞, this is the point I don’t understand why...
sorry, it is the same quesyion I asked you the other day, I thought I understood,
but trying to write it, I realize that i don’t really understand)
On a d’une part f◦nφ◦ψ(M)(znφ◦ψ(M))>∞et |g(z1)|<∞, alors que f◦nφ◦ψ(M)(znφ◦ψ(M))→
g(z1)ce qui apporte la contradiction.
Il existe un autre théorème de Montel extrêmement utilisé en dynamique ho-
lomorphe, dont nous ne ferons par contre pas la démonstration.
Théorème 2. Soit Uun ouvert de b
C.
Si a, b, c sont trois points distincts, alors toute famille d’applications holo-
morphes fα:U → b
C\ {a, b, c}est normale.
1.3 Théorèmes utiles pour la suite
Dans la suite, nous ferons référence à certains théorèmes connus de l’analyse
complexe, que nous rappelons ici.
Théorème 3 (de convergence uniforme de Weierstrass).Si une suite de fonctions
holomorphes fn:U 7→ Cconverge uniformément vers f, alors fest holomorphe.
En outre, f0
nconverge uniformément sur tout compact de Uvers f0.
On rappelle également l’inégalité de Cauchy à laquelle nous ferons souvent
référence.
Elle est un corollaire immédiat à la formule de Cauchy.
Proposition 5. Soit f∈ H(Ω), et D(a, R)⊂Ω. On a alors ∀n∈N
f(n)(a)6n!
Rnmax
C(a,R)|f|
Théorème 4 (Principe du maximum).Soit Ωun ouvert connexe de C. Soit f
holomorphe sur Ω.
Si |f(a)|= maxz∈Ω|f(z)|avec a∈Ω, alors fest constante.
Ce théorème est très utile pour démontrer le suivant.
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