
A terme, la technologie des puces à biocapteurs pourrait avoir de nombreuses applications médicales. Ces
systèmes très innovants pourraient être implantés sous l’épiderme des patients, leur alimentation en énergie
étant alors assurée via un simple patch appliqué sur la peau, ce dernier permettant également la
communication des données recueillies vers un téléphone portable. Le patient et son médecin disposeraient
alors de données en temps réel permettant un ajustement personnalisé du traitement.
A propos du F17464
Le F17464 est un candidat médicament issue de la recherche Pierre Fabre Médicament dans le domaine du
Système Nerveux Central, l’un des 4 axes de recherche du laboratoire aux côtés de l’oncologie, de la
dermatologie et du Consumer Health Care. Ce composé antagoniste D3 / agoniste partiel 5-HT1A est
actuellement en développement dans le traitement de la schizophrénie. L’essai clinique en cours est conçu
pour évaluer l’efficacité et la sécurité du F17464 par rapport au placebo chez des patients atteints de
schizophrénie en phase aiguë. Il s’agit d’un essai multinational de six semaines au niveau européen incluant
142 patients.
A propos des laboratoires Pierre Fabre
Pierre Fabre est le 3ème laboratoire pharmaceutique français. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2014 à 2,1
milliards d'euros dont 44% réalisés par Pierre Fabre Médicament et 55% à l’international. Implanté depuis
toujours en Midi-Pyrénées, Pierre Fabre détient des filiales dans 44 pays et distribue ses produits dans plus de
130 pays. Présent sur l’ensemble des segments de la santé : des médicaments éthiques aux soins dermo-
cosmétiques en passant par la médication officinale (OTC), Pierre Fabre emploie 10 000 collaborateurs dans le
monde. En 2014, le groupe a consacré plus de 17% du chiffre d’affaires réalisé dans le médicament à la R&D,
autour de trois axes de recherche prioritaires : oncologie, dermatologie et neuropsychiatrie. L’oncologie
bénéficie de 50 % des investissements en R&D de la branche pharmaceutique. A travers la société de contrôle
Pierre Fabre Participations, les Laboratoires Pierre Fabre sont détenus à 86% par la Fondation Pierre Fabre,
reconnue d’utilité publique depuis 1999. Le solde des actions est détenu par les collaborateurs de l’entreprise
(7%) et en autocontrôle (7%). Les laboratoires Pierre Fabre ont atteint le niveau « confirmé » de l’évaluation
AFAQ 26 000 d’AFNOR certification, concernant la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).
Pour plus d’informations, consultez : www.pierre-fabre.com
A propos l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
L'EPFL est la plus cosmopolite université technique européenne. Elle accueille des étudiants, professeurs et
collaborateurs de près de 120 nationalités. A vocation à la fois suisse et internationale, elle est guidée par un
souci constant d'ouverture; ses missions d'enseignement, de recherche et de partenariat touchent les milieux
les plus divers: universités et écoles d'ingénieurs, pays en développement et en émergence, écoles
secondaires et gymnases, industrie et économie, milieux politiques et grand public.
Le groupe Bio/interfaces au Laboratoire des systèmes intégrés (LSI) travaille à la conception de technologies
de circuits et systèmes pour des applications biomédicales. Le groupe concentre son activité dans la
bioélectronique et la biophysique de films minces, nano- et bio-structurés, intégrés à des puces silicones micro
et nano manufacturées, dans le but de développer des applications dans les domaines de la médecine
translationnelle, du diagnostic et de la biotechnologie. Le groupe figure parmi les plus réputés au monde pour le
design et la fabrication de biocapteurs intégrés sur puce et de bio-interfaces, avec un accent sur les
technologies basées sur l’ADN et les protéines. Leur recherche vise tout particulièrement à développer de
nouvelles interfaces bio/CMOS, en intégrant également à la surface électrochimique du capteur des nano- et
bio-matériaux innovants. Elle inclut à la fois la conception de nouveau types de biocapteurs, l’intégration fine de
systèmes hétérogènes, et le développement de l’électronique basée sur la technologie CMOS. Le groupe
propose ainsi une approche novatrice, laquelle se caractérise par une co-conception des divers éléments (bio,
nano et CMOS) afin d’améliorer l’intégration de ces systèmes extrêmement hétérogènes et de dépasser les
limites actuelles des biocapteurs en termes de spécificité comme de sensibilité.