Journée Nationale de l`Audition

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Journée Nationale
de l’Audition
11e EDITION
Jeudi 13 mars 2008
Les aides auditives ou prothèses auditives
Les aides auditives représentent un système universel
applicable à tout type de surdité avec une efficacité qui
varie en fonction de l’altération du système auditif et des
conditions acoustiques ambiantes. En France, environ
382 000 aides auditives sont délivrées chaque année par
2 000 audioprothésistes, après une prescription médicale
spécifiant une absence de contre-indication à l’appareillage.
Depuis quelques années, les aides auditives numériques
ont permis d’accroître la discrétion, la fiabilité et le confort
des appareils qui "filtrent" les sons forts tout en permettant
l’écoute des niveaux faibles. Les personnes appareillées
ont une bonne écoute de l’environnement, et une compréhension satisfaisante de la parole en milieu calme,
mais la maîtrise de l’écoute en milieu bruyant est encore
le problème majeur de l’appareillage, agravé par les effets de l’âge sur l’audition par les personnes plus
âgées. Il existe des appareils de type contour portés sur le pavillon de l’oreille et des intra-auriculaires
plus ou moins dissimulés dans le conduit auditif. Et depuis peu des mini contours à embout ouvert, avec des
tubes très fins (environ 1 mm), destinés aux personnes ayant une presbyacousie. les capacités de ces
appareils sont orientées vers la correction nécessaire à ce type de déficience auditive et l’objectif non
dissimulé (et atteint) est une discrétion maximum. L’appareillage binaural est particulièrement recommandé lorsque la surdité est bilatérale, mais l’intérêt de la stéréophonie est variable lorsqu’augmentent
les différences de surdités interaurales.
La variabilité des surdités et des attentes du malentendant
fait que seul l’audioprothésiste est apte à guider ce dernier
dans le choix de son ou de ses appareils.
Depuis peu, sont apparus des apareillages dits “ouverts”
adaptés aux presbyacousies et aux faibles amplifications.
ces appareillages ne
nécessitent pas l’utilisation d’un embout, pièce
de plastique ou de silicone destiné à obturer le
conduit auditif. Jusqu’à
ce jour, l’embout était
indispensable car il évitait
l’effet LARSEN qui génère des sifflements insupportable.
Secondairement, l’embout maintenait le tube acoustique
dans le conduit auditif. Mais le port d’un embout comporte
des désagréments. C’est ainsi que le malentendant lorsqu’il
vient d’être appareillé “s’entend parler”d’une façon bizarre, l’obturation du conduit auditif n’évacue plus
l’humidité du conduit et présente le risque de “réchauffer” des otites latentes. L’embout s’oppose aussi à
l’évacuation naturelle du cérumen, et les sécrétions des glandes cérumineuses ont tendance à l’obturer.
L’appareillage ouvert est particulièrement adapté aux amplifications faibles à modérées, et aux premiers
appareillages où le syndrome de l’oreille bouchée est une cause de rejet. Il est également indiqué lorsque
l’embout n’est pas toléré : pathologie du conduit, otorrhée, allergie du contact...
Les appareillages sont un investissement important, le suivi étant inclus et les prestations sociales peu
élevées, le malentendant peut donc revenir consulter son audioprothésiste autant de fois qu’il le désiresans surcoût ; seules les réparations après la fin de la garantie sont facturés, et les piles.
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