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4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi
PARONAL ne peut être utilisé que par des médecins spécialisés dans ce type de traitement.
Avant de commencer le traitement, pratiquer un test d'hypersensibilité à la L-asparaginase (voir
« Posologie et mode d’administration ») et être prêt à parer à un choc anaphylactique: épinéphrine,
glucocorticoïdes i.v., oxygène. Le test d'hypersensibilité ne met pas à l'abri de réactions allergiques
graves et le danger est nettement augmenté s'il y a déjà eu une administration antérieure.
PARONAL étant un irritant de contact, se rappeler ce risque d'irritation par la poudre ou par la solution.
En cas de contact avec la peau ou les muqueuses, spécialement les yeux, laver à l'eau pendant au moins
15 minutes.
Une évaluation soigneuse des patients, comportant des prélèvements de sang réguliers, est nécessaire
pendant le traitement. L'administration de l-asparaginase doit être arrêtée et il convient de prendre les
mesures appropriées si les symptômes suivants se produisent:
- coagulopathie sévère telle qu'hémorragie cérébrale, infarctus ou hémorragie pulmonaire;
- pancréatite aiguë sévère: douleur abdominale, vomissements et augmentation des enzymes
pancréatiques, y compris de l'amylase;
- diabète sévère: soif, polydipsie et polyurie;
- dépression de la moelle osseuse: tests de la fonction hématologique, hépatique et rénale.
Pour prévenir une néphropathie uratique, administrer des liquides en quantité suffisante et prescrire
éventuellement de l'allopurinol.
PARONAL sera administré avec prudence en cas de pancréatite, d’insuffisance rénale ou hépatique, de
dépression médulaire, d’infection ou de varicelle.
Chez tous les patients, surveiller régulièrement la fonction hépatique et pratiquer à diverses reprises un
examen hématologique. Tout particulièrement contrôler l'amylasémie, l'ammoniémie et la coagulation
(temps de coagulation, taux de fibrinogène, prothrombine, plasminogène, AT III et protéine C). En cas
d'anomalie, instaurer un traitement symptomatique ou arrêter l'administration de PARONAL.
Etre attentif au développement ou à l'aggravation éventuelle d'un diabète.
Contrôler les tests de la fonction rénale et les taux sanguins d'acide urique.
PARONAL peut aggraver une infection existante.
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Une vaccination par un vaccin vivant chez un patient présentant une immunodépression due à un
médicament chimiothérapeutique a entraîné des infections sévères et fatales. Un patient a présenté une
infection vaccinale après administration d'un vaccin antivariolique pendant un traitement par
méthotrexate. Les vaccins contenant des virus vivants et les vaccins bactériens ne peuvent être
administrés aux patients recevant un traitement chimiothérapeutique immunosuppresseur. Après l'arrêt
d'une chimiothérapie, il doit s'écouler au moins trois mois avant qu'on ne puisse vacciner avec un vaccin
vivant.
Effet indésirable: risque accru d'infection par le vaccin vivant.
Stratégie clinique : les patients recevant une chimiothérapie immunosuppresive ne peuvent être vaccinés
avec un vaccin vivant. Chez les patients avec leucémie en rémission, il doit s’écouler trois mois entre la
fin de la chimiothérapie et la vaccination par un vaccin vivant.
Tenir compte de la possibilité d'une interaction du PARONAL avec tout médicament dont la cinétique
est étroitement liée à l'état de la fonction hépatique ou du taux des protéines plasmatiques.
L'administration de PARONAL, 1-2 semaines avant celle de méthotrexate diminue la toxicité de ce
dernier envers les cellules normales plus qu'envers les cellules tumorales. Il en résulte une interaction