réduit le financement de la recherche scientifique et
laissé d’autres pays prendre les devants dans la course
pour créer des emplois verts.
Ce gouvernement na pas de plan clair et crédible sur
l’environnement et l’économie. En plus d’être nuisible, prétendre
qu’il faut choisir entre l’économie et l’environnement est un
argument qui ne tient pas la route en 2015.
Parce qu’il se trompe sur l’environnement, M. Harper se trompe
aussi sur l’économie. Les Canadiens ne peuvent pas se permettre
de laisser cette inaction se prolonger. Le prix à payer est trop élevé.
Le plan libéral fera en sorte que le Canada tire pleinement prot
des opportunités économiques liées à notre environnement
pour créer les emplois verts de demain. Il réparera les dommages
de M. Harper et lèguera à nos enfants et petits-enfants un pays
plus prospère et plus responsable sur le plan environnemental.
Les libéraux créeront des emplois verts, feront croître notre
économie et protègeront notre environnement. Voilà le vrai
changement que nous voulons mettre de l’avant.
Justin Trudeau
J’ai toujours eu une relation privilégiée avec la nature au
Canada. Jeune enfant, mon père ma mis une pagaie entre
les mains et a commencé à nous enseigner, mes frères et
moi, comment lire une rivière. Toute ma vie, j’ai eu le plaisir
et la chance de pagayer sur certaines des plus belles rivières
de notre pays – de la rivière des Outaouais à la rivière
Picanoc, en passant par la rivière Nahanni et la rivière
Kootenay. Ces expériences, que j’ai partagées avec mon
père lorsque j’étais enfant, et que je partage maintenant
avec les miens, mont inculqué l’amour de la nature et un
sens des responsabilités à l’égard de l’environnement et de
sa protection pour les générations futures.
Malheureusement, durant la décennie Harper, l’environnement
du Canada a souffert. Les conservateurs ont ouvertement remis
en question les changements climatiques et ont refusé d’agir, ils
ont sabré dans les mesures de protection environnementale,
S’ATTAQUER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
INVESTIR DANS DES TECHNOLOGIES VERTES
CRÉER DES EMPLOIS ET DES INVESTISSEMENTS VERTS
REDONNER DE LA CRÉDIBILITÉ AUX ÉVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES
PRÉSERVER ET PROMOUVOIR NOS PARCS NATIONAUX
PROTÉGER NOS EAUX DOUCES ET NOS OCÉANS
CRÉER DES EMPLOIS VERTS
POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
PROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT
TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 4
Une opportunité majeure s’offre aux pays qui investissent
dans les nouvelles technologies vertes. Partout dans le monde,
des entreprises, soutenues par leur gouvernement, trouvent
des solutions aux problèmes environnementaux globaux en
intégrant développement économique, création d’emplois et
performance environnementale.
Pourtant, alors que le marché mondial des technologies vertes
est en pleine croissance, la part d’emplois canadiens dans ce
secteur a fondu. Stephen Harper a ignoré – et même nié – que
cette transition s’opère déjà à travers le monde. M. Harper ne
comprend pas que la production, l’utilisation et l’exportation de ces
technologies peuvent permettre de créer de bons emplois pour la
classe moyenne du Canada, de générer de la richesse et de réduire
la pollution, y compris les émissions de gaz à effet de serre.
On trouve au Canada de nombreuses entreprises de haut
calibre qui développent des technologies de pointe an de régler
des problèmes environnementaux complexes. Ces entreprises
canadiennes sont des leaders sur le plan de l’innovation et de
la productivité. Nous sommes très bien placés pour jouer un
rôle de premier plan dans des domaines touchant l’énergie
propre, l’efcacité énergétique et l’eau propre, des domaines
qui prennent de plus en plus d’importance et sont en pleine
expansion. Le secteur privé canadien est prêt à faire face à la
concurrence. Les provinces vont de l’avant en élaborant une
stratégie énergétique nationale. Le gouvernement du Canada
devrait assurer un véritable leadership environnemental et
économique, mais pour ce faire, il faudra un gouvernement et
un premier ministre qui feront de cet enjeu une priorité.
Létat a un rôle à jouer pour réduire la pollution due aux gaz à
effet de serre, soutenir la recherche et les travaux scientiques,
créer les conditions favorables à l’expansion des technologies
vertes, collaborer avec les provinces et les territoires pour xer
des objectifs et appuyer les initiatives qui nous permettront de
les atteindre.
1. S’ATTAQUER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES :
S’il est élu premier ministre, Justin Trudeau participera à la
conférence des Nations Unies sur les changements climatiques
qui se tiendra à Paris en décembre 2015, et il invitera tous les
premiers ministres provinciaux à se joindre à lui. Dans les 90
jours suivant cette conférence, une réunion des premiers
ministres sera organisée an qu’ils puissent dénir ensemble un
cadre d’action pour lutter contre les changements climatiques.
Au cœur de cet effort gurera la création d’objectifs nationaux
de réduction des émissions, qui seront déterminés à partir des
meilleures analyses économiques et scientiques. Ces objectifs
devront tenir compte du coût économique et de l’impact
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE
NOTRE ÉCONOMIE
LE CANADA A
PERDU
71%
DE SA PART DE MARCHÉ DES
TECHNOLOGIES PROPRES AU
COURS DE LA DÉCENNIE HARPER
ANALYSE DES CONSEILLERS
AU RANG MONDIAL, NOUS NOUS CLASSONS : 19E
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 5
Comme le Canada s’est engagé à le faire au G-20, nous
supprimerons graduellement les subventions accordées à
la production de combustibles fossiles. Létape suivante
consistera à n’autoriser la déduction scale pour frais
d’exploration au Canada qu’en cas d’exploration infructueuse.
Les économies ainsi réalisées nanceront des investissements
dans des technologies nouvelles et vertes.
Nous collaborerons avec les États-Unis et le Mexique pour
mettre au point une entente ambitieuse sur l’énergie propre
et l’environnement qui s’appliquera dans tout le continent
nord-américain. LAmérique du Nord peut – et devrait – être
le producteur d’énergie le plus efcient et le plus responsable
au monde. Les objectifs clés d’une telle entente devraient
comprendre la coordination à l’échelle du continent des politiques
concernant la résistance aux changements climatiques et leur
atténuation, ainsi qu’un alignement approprié des positions de
négociation sur la scène internationale.
Dans les années qui viennent, l’adaptation aux changements
climatiques exigera un travail considérable. C’est pourquoi
nous ferons de la résistance au climat un élément clé des
programmes d’infrastructures fédéraux, et nous intégrerons
une analyse d’impact climatique au régime de passation
des marchés du gouvernement fédéral. Dans un premier
temps, nous collaborerons avec les autorités provinciales
et territoriales, les gouvernements autochtones et les
municipalités pour mettre au point un plan d’action global
permettant au Canada de mieux prévoir les urgences
météorologiques, de mieux s’y préparer et de mieux y réagir.
LAdministration du rétablissement agricole des Prairies
(ARAP), qui a soutenu l’Ouest canadien dans des situations
qui mettaient en danger ses précieuses ressources en sols et
en eau, pourrait servir de modèle. En outre, nous assurerons la
catastrophique qu’aurait une augmentation de plus de deux
degrés de la température moyenne du globe, ainsi que de la
nécessité d’une contribution du Canada aux efforts engagés
pour éviter que cela ne se produise. Nous estimons que les
objectifs xés par M. Harper sont inadéquats et sans valeur
parce qu’il na aucun plan pour les atteindre.
Nous veillerons à ce que les provinces et les territoires aient les
outils voulus pour élaborer elles-mêmes les politiques qui leur
permettront de tenir ces engagements, y compris leurs propres
politiques de tarication du carbone. Dans le cadre d’un accord
sur la réduction des émissions conclu avec les provinces et les
territoires, nous octroierons un nancement fédéral ciblé pour
les aider à atteindre ces objectifs.
C’est avec une approche qui permet de tenir compte de la réalité
économique des provinces et territoires qu’il sera possible,
au Canada, de réduire les émissions de manière signicative;
il n’y a pas de solution universelle. Le prix de l’inaction est trop
élevé, et le gouvernement fédéral a la responsabilité morale
de faire preuve de leadership, de créer les conditions propices
et de fournir le soutien requis pour que le Canada atteigne ses
objectifs climatiques.
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE
NOTRE ÉCONOMIE
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