que Wojtyla trahissait peu à peu
la tradition catholique, suivant
les conseils de collaborateurs infi-
dèles, de marque moderniste et
progressiste.
Et le voilà en train d’excommunier
l’orthodoxe archevêque Le-
febvre, oublieux de ce que dit
Saint Paul: «Même si un Ange im-
posait un Évangile différent de
celui qu’il prêchait, il ne faut pas
lui obéir». Et pourquoi n’a-t-il pas
puni ni excommunié d’autres ecclé-
siastiques effrontés et sans scru-
pules, rebelles au Christ, qui écri-
vaient et approuvaient des caté-
chismes hérétiques,et pourquoi
laissa-t-il sur les chaires des uni-
versités catholiques et des sémi-
naires, des théologiens qui niaient
la divinité du Christ, qui falsi-
fiaient la Sainte Écriture, qui
niaient la Virginité de la très
Sainte Vierge Marie, et qui en-
seignaient tant d’autres héré-
sies?..
Et pourquoi a-t-il signé des
concordats qui ne protégeaient
plus l’Eglise, la Religion catho-
lique, les valeurs chrétiennes,
et qui mettaient toutes les reli-
gions sur un pied d’égalité au
point qu’on pouvait les appeler
“des États athées”?
Et que dire de son “hérésie
d’Assise”, de cette “prière com-
mune”, avec tous les représen-
tants de toutes les fausses reli-
gions, éliminant ainsi la Primau-
té de l’Eglise Catholique, Apos-
tolique, Romaine, Mère et Maî-
tresse de toutes les âmes et met-
tant en difficulté les Mission-
naires dans l’évangélisation des
peuples car aujourd’hui ils ne
peuvent pratiquement plus dé-
fendre la religion catholique mi-
se sur un pied d’égalité avec les
autres auxquelles il a reconnu les
mêmes valeurs de foi?..
Et ne fut-ce pas une grave erreur
que d’entrer dans une “syna-
gogue” et dans l’”église luthé-
rienne”? Et les Juifs sont-ils pas
encore obstinés à ne pas recon-
naître Jésus-Christ comme
Dieu et comme Messie? Et est-
ce qu’ils ne persécutent plus l’Église du Christ? Et Jésus
n’a-t-il pas été toujours sévère avec eux, au point de ne ja-
mais dialoguer avec eux? Jésus
n’a-t-il pas dit: «Qui n’est pas
avec moi est contre moi»?
C’est également une faute très gra-
ve que d’avoir permis aux diffé-
rents Épiscopats de pouvoir donner
la “Communion dans la main”,
provoquant ainsi une grave profa-
nation de la Sainte Eucharistie,
Lui enlevant le respect qui lui est
dû, respect que tant de Papes
s’étaient efforcés d’augmenter au
long de tous les siècles de l’Eglise!
Après cette esquisse sur l’homme
et le Pape Jean-Paul II, sur ses
orientations de son pontificat, il
faut bien admettre qu’à sa mort, il
a laissé en héritage au Catholicis-
me une Église certainement dif-
férente de celle qui lui avait été
confiée le 16 octobre 1978.
Il est donc clair, que Jean-Paul II
était opposé au “passé”, à la
Tradition de l’Eglise, au travail
accompli par ses prédéces-
seurs.
Il a travaillé dans la direction
opposée au point de transformer
la fixité du trône pontifical en un
Siège mobile et itinérant d’un
bout du monde à l’autre. On se
demande donc s’il est possible
d’imaginer un “autre” Wojtyla
qui ne soit pas cette scène mé-
diatique permanente, acclamé
par les foules des Amériques, de
l’Afrique, de l’Asie, de la vieille
Europe et de sa Pologne même,
en sorte que de tous les points de
la terre, tous ont pu voir de près,
à travers les puissants zooms de
la télévision satellitaire, les
gestes de ses mains, ses yeux
étincelants, son visage contrac-
té, son sourire rare et presque
insaisissable, le tremblement
de la maladie de Parkinson, le
malade et le convalescent à la
fenêtre de l’hôpital, les gestes
œcuméniques grandioses, in-
terreligieux, les “mea culpa”
du 12 Mars 2000 au “Mur des
Lamentations”, etc..
Son pontificat fut long et contra-
dictoire et pour le connaître,
nous avons donné lieu à un cer-
tain nombre de “cas” qui font émerger, en toute vérité,
l’autre Wojtyla.
Jean Paul II posa, dans une fente au “Mur des
Lamentations”, une feuille avec une prière de pardon
pour les fautes passées de l’Église envers les Juifs.
Jean Paul II, à la rencontre de prière interreligieuse d’As-
sise en 1986, empêcha la statue de Notre Dame de Fatima
d’entrer dans la basilique pour ne pas “offenser” les autres
religions, et permit de poser une statue de Bouddha sur le
Tabernacle qui contenait Notre Seigneur Jésus-Christ.
“Chiesa viva” *** Septembre 2010 3