les instruments optiques. C’est ainsi que les
astronomes parviennent jusqu’aux galaxies
les plus lointaines, observent les trous noirs
aux conns de l’univers et tracent le fond
dius cosmologique, remontant jusqu’au
Big Bang. Permettant en outre l’exploration
des molécules interstellaires et de la poussière
cosmique – éléments clefs dans la formation
des étoiles et des galaxies – la radioastronomie
millimétrique rend possible l’étude de
l’évolution de l’univers.
Grâce à leur grande sensibilité, les télescopes
de l’IRAM peuvent suivre ces éléments de base
de la matière interstellaire aussi bien dans
notre système solaire que dans la Voie Lactée
jusqu’aux galaxies les plus lointaines.
De plus, les scientiques et les ingénieurs
de l’IRAM développent des instruments et
des logiciels spécialement conçus pour la
radioastronomie millimétrique qu’ils mettent
au service de la communauté scientique.
Les laboratoires de l’institut couvrent
entièrement le domaine de la technologie
des hautes fréquences : des détecteurs
supra-conducteurs aux systèmes de réception
complexes, en passant par l’électronique haut-
débit et les logiciels avancés de traitement
des données.
Fournissant également des composants
hautement spécialisés à d’autres centres
astronomiques dans le monde, l’IRAM
entretient avec succès des coopérations avec
des organisations de recherche spatiale telles
que le CNES, l’ESA et la NASA. Enn, l’institut
est l’un des partenaires majeurs du projet
international ALMA, un radio-observatoire
géant dans le désert chilien.
Grâce à ses deux observatoires et son savoir-
faire technique, l’IRAM est aujourd’hui le leader
mondial en radioastronomie millimétrique.
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La galaxie Andromède (M31) dans le visible et
dans l’émission du monoxyde de carbone qui
trace le gaz moléculaire dense dans lequel se
forment les étoiles.