Rappel: Méthode pour remettre les rapports: - La page de tâche, «Remise des rapports» est accessible du menu du cours ou de la page principale. - Clique sur le lien «Expérience N» et la fenêtre suivante s’ouvre: Nom de fichier: exp9-nomp12.doc Clique alors sur le bouton «Télécharger un fichier» et suit les instructions. En donnant votre adresse électronique, vous pouvez recevoir un accusé de réception. Expérience 2 – Les complexes de coordination L'état (ou degré) d'oxydation des métaux L'état d'oxydation d'un métal est le nombre d'électrons qu'il a perdu ou a gagné par rapport à son état normal, c'est-à-dire zéro. La nature de la liaison entre le métal et les ligands est assez compliquée. On utilise donc quelques formalismes pour décrire les liaisons. Par formalisme, on veut dire une simple généralisation d'idées plus compliquées. Il est très important de développer une bonne connaissance de ces formalismes afin de comprendre les liaisons et les réactivités en chimie organométallique. Par exemple, dans le composé [Ni(H2O)6]Cl2, le nickel a un état d'oxydation de 2+, c'est-à-dire qu'il lui manque 2 électrons par rapport à son état normal. L'état (ou degré) d'oxydation des métaux Pour déterminer l'état d'oxydation du métal dans un composé, il faut, dans un premier temps, enlever du métal tous ses ligands dans leurs formes la plus stable. La différence entre le total des charges sur les ligands et la charge du composé original donne l'état d'oxydation du métal. l'état d'oxydation (é.o.) = (la charge du composé) - (la charge totale des ligands) [Co(NH3)6]3+ Pour déterminer l’état d’oxydation du cobalt dans le composé [Co(NH3)6]3+ on commence par enlever les ligands (6 NH3) dans leurs formes la plus stable. Puisque les ligands NH3 sont des espèces neutres, le total des charges sur les ligands est zéro. Évidemment, la charge sur le composé original égale l'état d'oxydation du métal: é.o.= +3 - 0= +3. Donc, le cobalt dans ce composé a un état d'oxydation de 3+. L'état (ou degré) d'oxydation des métaux [CoCl(NH3)5]2+ [CoCl2(NH3)4] + [CoCl3(NH3)3] Na2[PtCl4] [Fe(CN)6]4- La configuration électronique des métaux La configuration électronique d'un atome de métal de transition isolé est du type: (n-1)dx ns2 Ti= [Ar]3d24s2 Co= [Ar]3d74s2 à quelques exceptions près, comme le chrome: Cr= [Ar]3d54s1. Il faut noter que ces configurations sont valables lorsque les métaux sont des atomes dans l'état gazeux. Toutefois, pour les métaux dans les composés de coordination, tous les électrons de valence sont conventionnellement placés dans la sous-couche "d", et on dit que la configuration électronique du métal est dn (dx+2). La configuration électronique des métaux La configuration électronique (dn) d'un métal peut être déterminée comme suit: n= (numéro du groupe du métal) - (état d'oxydation du métal) Ou le numéro du groupe se trouve dans le tableau périodique et l’état d’oxydation est calculé comme déjà décrit. Pour déterminer l'état d'oxydation il faut connaître les charges sur les ligands. La configuration électronique des métaux La configuration électronique (dn) d'un métal peut être déterminée comme suit: n= (numéro du groupe du métal) - (état d'oxydation du métal) Combien d’électrons < d > se trouve dans ces complexes métalliques: [Ru(NH3)6]2+ [Ir(PMe3)3Cl] [Mo(CO)3(NH3)3] Les orbitales ‘d’ y z x x dxz dxy z y x y dx2-y2 dyz z dz2 Les orbitales ‘d’ dx2-y2, dz2 3/5 Δoct E approche des ligands 2/5 dxy, dxz, dyz ion libre Δoct augmente pour les ligands fortement donneurs et en descendant les rangs des métaux de transition, deuxième et encore plus pour troisième. L`acétylacétonate (2,4-pentanedione) O H O O O O H base O O M(OH)2 O H O O O M O O O L’oxydation de Co(II) en Co(III) O OH2 O Co O O H2O O H O H2O2 O O O Co O O O Analyses spectroscopiques des complexes Infrarouge: Quelles sont les bandes remarquables? UV-vis: Calculez les absorptivités molaires des complexes. Pourquoi sont-ils si faible? Aλ = log Io = ε λ b[C ] I NB: 20 mg de complexe dans 10 mL de methanol pour les échantillons UV-vis RMN: 10 mg pour chaque complexe Expliquez la grande différence entre les déplacements chimiques dans les complexes de Co(II) et Co(III). (Indice, combien d’électrons ‘d’ ont-ils?) Références Infrarouge: Holtzclaw, H.F., Collman, J.P. J. Am. Chem. Soc, 1957, 79, 3318. UV-vis et rmn: Holme, R. H., Cotton, F. A., J. Am. Chem. Soc, 1958, 80, 3318. Générale: Glidewell, C.; McKechinie, J.S. J. Chem. Ed., 1988, 65, 1015. Fackler, John P., Jr. Progress in Inorganic Chemistry 1966, 7, 361-425.