Lauréat de la Fondation W.A. de Vigier 2011: Malcisbo AG Du sucre

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Communiqué de presse
Embargo/Sperrfrist 29.6.2011/11.00 heures
Lauréat de la Fondation W.A. de Vigier 2011: Malcisbo AG
Du sucre contre les bactéries et les parasites
Soleure/Zurich, le 29 juin 2011 – Les bactéries contenues dans la viande de poulet provoquent chaque année
plusieurs milliers de cas de maladie diarrhéique rien qu’en Suisse. Irene Schiller, lauréate du Prix de Vigier,
souhaite y remédier, en collaboration avec les quatre fondateurs de Malcisbo, grâce à un vaccin pour les
poulets d’un genre nouveau. Ils ont toutes leurs chances, car c’est une équipe expérimentée qui se cache
derrière la jeune entreprise: outre Irene Schiller, elle compte Bruno Oesch, entrepreneur à succès et
scientifique qui a surtout fait sensation avec Prionics, et Lino Camponovo, qui possède de nombreuses années
d’expérience dans le domaine des vaccins vétérinaires. La technologie a été mise au point par Markus Aebi,
Professeur de microbiologie à l’EPF de Zurich.
La saison des barbecues bat son plein. Mais, aussi sympathique que puisse être la soirée, le matin suivant,
certains se réveillent avec des maux d’estomac, des diarrhées et de la fièvre. La responsable est une bactérie,
le Campylobacter, contenue dans la viande des poulets d’élevage. Un parasite sans gravité pour les animaux,
mais dont une petite quantité seulement suffit pour perturber sérieusement la digestion humaine.
En principe, la contagion est facile à éviter, à condition de toujours bien cuire la viande de poulet à point et
qu’elle n’entre pas en contact avec d’autres aliments crus. Une règle qui semble simple, mais qui est souvent
oubliée. Le résultat: chaque mois, rien qu’en Suisse, ce ne sont pas moins de 700 personnes qui contractent
une gastro-entérite due au Campylobacter. « Aucune autre maladie ne se transmet aussi fréquemment de
l’animal à l’homme », explique Irene Schiller, cofondatrice de Malcisbo.
Aujourd’hui, cette vétérinaire, responsable du marketing pour Malcisbo, travaille à l’Office fédéral
vétérinaire. Cette entrepreneuse était auparavant employée par Prionics. C’est là qu’elle a mis en place un
nouveau domaine d’activité avec Bruno Oesch, cofondateur et CEO de longue date de l’entreprise. Bruno
Oesch fait lui aussi partie de l’équipe de création de Malcisbo, avec Lino Camponovo, qui exerce aujourd’hui
les fonctions de directeur. Markus Aebi est le quatrième de l’équipe. Ce professeur a élaboré la base
technologique de la jeune entreprise à l’EPF de Zurich.
Malcisbo met au point des vaccins contre les bactéries et les parasites des animaux. Dans le principe, ils
agissent comme tous les autres vaccins. Stimulées par la substance, les défenses immunitaires de l’animal
produisent des anticorps et sont ainsi capables de combattre l’envahisseur efficacement. La différence réside
dans la composition. En effet, les vaccins fabriqués par la jeune entreprise ne contiennent pas d’albumine
comme les produits classiques, mais sont à base de sucre: une idée inspirée par la nature. Les champignons
utilisent des molécules de sucre pour se défendre contre leurs prédateurs.
Cette composition inhabituelle comporte bien des avantages: non seulement le vaccin est bon marché, mais
il peut être ajouté à l’eau que boivent les poulets à l’engrais. Deux aspects déterminants pour que le produit
de Malcisbo ait une chance dans les exploitations d’engraissement industrielles.
Le produit contre le Campylobacter constitue seulement une première étape. Car Malcisbo dispose d’une
plateforme technologique permettant de développer toute une série de nouveaux vaccins contre les
parasites. Pas uniquement pour les animaux, mais aussi pour les humains. « Nous avons par exemple
l’ankylostome en point de mire. Des millions de personnes en sont atteintes, en particulier dans les pays en
voie de développement », explique Irene Schiller.
Pour l’instant, la société n’en est pas encore à ce stade. Le deuxième vaccin Malcisbo en préparation est à
nouveau destiné aux animaux. Cette substance doit permettre de combattre le ver gastrique du mouton, qui
suce le sang des animaux. La viande devient aqueuse, la laine est de mauvaise qualité, et les animaux
peuvent même en mourir. A l’heure actuelle, il existe bien des médicaments pour détruire les vers, mais ils
perdent peu à peu de leur efficacité car les parasites s’adaptent et deviennent plus résistants. La
conséquence: dans les pays pratiquant traditionnellement l’élevage de moutons, telles la Nouvelle-Zélande
et l’Australie, ce ver provoque d’énormes dégâts. Un nouveau vaccin y serait particulièrement le bienvenu.
Encadré: un demi-million pour cinq jeunes entreprises
Attribué pour la première fois en 1989, le prix destiné aux créateurs d’entreprise est la récompense la plus
richement dotée et la plus importante pour les jeunes entrepreneuses et entrepreneurs en Suisse. Les
créateurs d’entreprise ne reçoivent pas seulement 100 000 francs à fonds perdu, ils bénéficient également
du soutien à long terme de la part du Conseil de fondation, présidé par l’entrepreneur bâlois Moritz Suter.
Cinq entreprises ont été récompensées cette année, Malcisbo et Skybotix, deux entreprises spin-off de l’EPF
de Zurich, la jeune entreprise tessinoise ViSSee, la société lausannoise Abionic et la plateforme internet
GetYourGuide. Président de la Fondation Technopark Zurich, Thomas von Waldkirch a été élu « Promoteur
des jeunes entreprises de l’année 2011 » lors de la remise des prix.
www.devigier.ch
Pour le plus amples informations:
CEO Lino Camponovo
Tél. +41 (0)44 633 78 87
[email protected]
Jean-Pierre Vuilleumier
Directeur de la Fondation W.A. de Vigier
Tél. +41 (0)79 265 61 29
[email protected]
www.malcisbo.com
www.devigier.ch
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