Professeure associée à l’Institut de psychologie
de l’Université de Lausanne
Docteur en psychologie et responsable de re-
cherche du Service de soins palliatifs et de sup-
port du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
(CHUV)
Professeur associé de psychiatrie à la Faculté
de médecine de l’Université de Genève et mé-
decin-chef du Service de psychiatrie de liaison et
d'intervention de crise au Département de santé
mentale et de psychiatrie des Hôpitaux Universi-
taires de Genève (HUG)
Professeure agrégée au Département d'oncologie
et à l’Ecole des sciences infirmières de la Faculté
de médecine de l’Université McGill au Canada
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la dimension psychologique
doit faire partie intégrante d’une approche palliative optimale. Force est
de constater que les recherches et les interventions proposées concer-
nent principalement une meilleure compréhension et le soulagement des
troubles psychiatriques les plus fréquents chez les patients palliatifs. La
psychologie positive représente actuellement un paradigme qui s’inscrit
en complémentarité aux approches psychopathologiques classiques, sans
pour autant en nier les progrès et les bénéfices considérables pour les pa-
tients et leurs proches.
La psychologie positive a comme objectif d’identifier les ressources indi-
viduelles et de comprendre les mécanismes qui contribuent au bien-être et
à une meilleure qualité de vie. S’appuyant sur des travaux et des courants
existant depuis de nombreuses années, elle a la volonté de se développer
à partir de méthodes scientifiques rigoureuses et valides. Son application
sur des populations vulnérables, comme le sont les patients en situation de
fin de vie, représente néanmoins à l’heure actuelle un défi majeur. Ce sym-
posium vise à présenter certains concepts susceptibles de pouvoir intégrer
le champ de la médecine et des soins palliatifs. Basé sur des résultats de
recherche, il constitue également une opportunité de réfléchir ensemble à
la légitimité de cette approche dans le contexte palliatif, ainsi qu’aux enjeux
tant cliniques que de recherche.
Daniela Jopp
Mathieu Bernard
Guido Bondolfi
Carmen Loiselle