bulletin de l

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Joyeux Noël!
BULLETIN DE L’
Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Décembre 2012
2/Analyse du CASIQ
3/Entrevue avec Nicolas Zorn
4/Nouvelles brèves
Crédits
À NOTER
❚ À Radio-Ville Marie
Par-dessus le
marché
Les émissions économiques
hebdomadaires de l’IRÉC
sont diffusées sur les ondes
de Radio Ville-Marie tous les
mercredis à 11 heures. Ils sont
aussi disponibles sur le site
de l’IRÉC. Cliquer sur l’icône
représentant un œil à gauche
de l’écran sur la page d’accueil
et à côté de laquelle est inscrit
« Audio et vidéo ». http://www.
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ACCAPAREMENT DES TERRES
Une solution : la SADAQ
L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) propose la
création d’une Société d’aménagement et de développement agricole du
Québec (SADAQ)1 comme réponse à l’intérêt des investisseurs privés
pour les terres agricoles québécoises. « C’est un outil complémentaire
afin de conserver les terres agricoles pour développer l’agriculture,
favoriser l’occupation du territoire et assurer une relève agricole », ont
expliqué François L’Italien et Robert Laplante, respectivement chargé
de projet à l’IRÉC et directeur de l’IRÉC et auteurs de l’étude.
L
es chercheurs souliFonction de veille
gnent que des agriculEn plus de favoriser
teurs pris financièrement en
l’encadrement de la transétau et souhaitant prendre
mission des fermes, cette
leur retraite pourraient être
Société remplirait des fonccontraints de vendre à des
tions de surveillance des
investisseurs dont l’actitransactions sur le domaine
vité pourrait générer une
foncier agricole au Québec.
spirale inflationniste dans
En disposant d’une connaisl’évaluation du prix des
sance fine des transactions
terres agricoles adjacentes. Robert Laplante, IRÉC, Alain Audet, président de la portant sur le foncier dans
« On imagine immédiate- Fédération de la relève agricole du Québec, Marcel Gro- toutes les régions, le milieu
leau, président de l’UPA et François L’Italien, IRÉC.
ment, disent-ils, les effets
agricole et l’État québécois
d’une telle spirale sur les
profiteraient ainsi d’une
projets d’établissement ou de développement de
vue d’ensemble des transformations de la structure
producteurs déjà installés. En fait, la spéculation
foncière de son territoire et de ses impacts sur l’évofoncière, la protection du territoire agricole et les
lution de l’agriculture de métier, ses conditions de
défis de la relève sont fortement intégrés ».
pratique et de renouvellement.
C’est pourquoi « la mise en place de la SADAQ
doterait la politique agricole québécoise d’un
puissant instrument d’acquisition et de transfert
d’établissements, permettant à la fois de freiner la
spéculation foncière, de rétribuer correctement les
agriculteurs qui vendent leurs fermes au moment du
départ à la retraite, de favoriser l’installation d’une
relève axée sur l’agriculture de métier et de mainteans une note d’intervention de l’IRÉC publiée
nir la structure d’occupation du territoire », a ajouté
à quelques jours de la deuxième rencontre
François L’Italien.
gouvernementale avant le Sommet sur l’enseignement supérieur, le chercheur Pierre Avignon recentre
1. L’ITALIEN, François et Robert LAPLANTE. La Société d’améle débat sur l’accessibilité aux études supérieures en
nagement et de développement agricole du Québec.
montrant qu’il faut tenir compte d’autres facteurs
Une mesure d’initiative pour renforcer la vocation et
le contrôle du domaine agricole, rapport de recherche de
que la nécessaire baisse des frais de scolarité pour
Photo : Yvon Laprade
SOMMAIRE
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Des réformes à
compléter
D
l’IRÉC, novembre 2012, 59 p. [http://www.irec.net/upload/
File/sadaqnovembre2012.pdf].
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR/SUITE À LA PAGE 2
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR/SUITE DE LA PAGE 1
favoriser l’égalité des chances d’accéder à
l’université. Le système d’éducation québécois
a connu un certain épuisement après les transformations majeures des années 1960 et 1970.
À titre d’exemple, malgré une augmentation
très importante des effectifs à l’enseignement
supérieur, la proportion des enfants d’ouvriers
parmi l’ensemble des étudiants et des étudiantes a très faiblement augmenté, variant de 27 %
à 29 % entre 1960 et 1991.
L’accès demeure inégal
L’accessibilité doit s’inscrire dans un véritable processus de démocratisation pour l’égalité
des chances afin qu’il y ait une juste représentation des différents groupes sociaux au sein
de la population étudiante. « De ce point de
vue, soutient le chercheur, malgré des avancées
indéniables, l’accès à l’éducation demeure inégal selon l’origine sociale, la langue et le genre
de la population étudiante ». L’étude constate qu’une surreprésentation
universitaire de la population anglophone
par rapport à son importance dans la société
n’a pas complètement disparu, que les jeunes
femmes continuent d’être sous-représentées
dans les études doctorales et qu’elles ont
tendance à être surreprésentées dans certaines filières et que les jeunes issus de familles
moins bien nanties n’ont pas accès aux études
supérieures dans la même proportion que ceux
issus de milieux plus favorisés. Au début des
années 2000, les enfants de cols bleus ne sont
que 25 % à accéder à l’université contre près
de 60 % pour les enfants de professionnels.
D’autres données permettent également de rappeler que les enfants, dont les parents ont fréquenté l’université ont trois fois plus de chance
de la fréquenter que les autres. En outre, ceux
et celles dont les parents gagnent plus 75 000 $
ont deux fois plus de chance de poursuivre des
études universitaires.
Des pistes de solution
Pierre Avignon propose de revoir les
mécanismes de sélection et de classement, de
favoriser le curriculum commun le plus long
possible plutôt que de diviser en filières dès le
secondaire, de renforcer les services éducatifs à
la petite enfance, d’offrir des projets particuliers dans l’ensemble des écoles secondaires
du Québec, de stabiliser l’offre de formation
notamment pour les CÉGEPS et de mettre fin
au financement public du secteur privé.
1. AVIGNON, Pierre. L’accessibilité aux études
supérieures au Québec des réformes à compléter,
note d’intervention no 23, décembre 2012, 7 p. [http://
www.irec.net/upload/File/noteinterventionenseignmentsuperieurdecembre12vd.pdf]
2
ANALYSE DU CASIQ AU 30 NOVEMBRE 2012
L’IQ-30 subit une baisse de 0,93 %
A
u cours du mois de novembre 2012,
l’IQ-30 a subi une baisse de 0,93 % pour
se situer à 1399.25. Seize titres ont augmenté
alors que quatorze autres ont baissé. Cinq des
sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une baisse.
Le secteur de la Consommation discrétionnaire
a connu la plus forte variation positive soit
10,50 %. Le secteur des Matériaux quant à lui
a connu une baisse de l’ordre de 27,45 %.
Durant le dernier mois, le titre de la compagnie Banque Royale du Canada a augmenté
de 3,44 %. Celui de la compagnie Corporation
Minière Osisko a affiché une diminution de
l’ordre de 17,43 %.
Depuis le début de l’année, sept des dix
secteurs du TSX composé ont crû positivement
alors que la variation totale a été de 2,38 %. La
plus forte variation positive provient du secteur
de la Consommation discrétionnaire avec une
croissance de 14,23 %.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL : http://www.iq30-iq150.org/
Tableau comparatif des secteurs
Depuis mercredi 31 octobre 2012 au vendredi 30 novembre 2012
10– Énergie
15– Matériaux
20– Industrie
25– Consommation discrétionnaire
30– Biens de consommation de base
35 – Santé
40– Finance
45– Technologies de l’information
50– Télécommunications
55– Services aux collectivités
Variation
IQ-30 (%)
TSX Composé (%)
-
-27,45
-4,75
10,50
-9,43
-
6,25
-11,71
-11,43
-
-0,93
-3,70
-7,29
0,00
-0,29
0,67
-5,44
2,66
7,94
-0,83
-3,28
-1,48
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au vendredi 30 novembre 2012
10– Énergie
15– Matériaux
20– Industrie
25– Consommation discrétionnaire
30– Biens de consommation de base
35 – Santé
40– Finance
45– Technologies de l’information
50– Télécommunications
55– Services aux collectivités
Variation
IQ-30 (%)
TSX composé (%)
-
-5,27
-0,56
6,47
6,12
-
12,09
18,01
-7,28
-
7,53
-7,27
-6.73
8,61
14,23
13,99
9,35
10,36
6,22
6,18
-3,83
2,38
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
IQ-30 : Les plus fortes hausses depuis le début de l’année
Société
Alimentation Couche-Tard Banque Royale du Canada
Dollorama
Vêtements de sport Gildan
Groupe GCI
Prix ($)
Prix ($)
30 déc. 30 novembre 2011
2012
31,70
49,07
51,98
58,90
44,50
63,45
19,16
34,78
19,20
22,80
Variation Pondération (%) Variation
du titre
au 30 déc. pondérée
%
2011 %
54,79
3,03
1,66
13,31
7,29
0,97
42,58
2,25
0,96
81,52
1,09
0,89
18,75
3,85
0,72
ENTREVUE AVEC NICOLAS ZORN
QUAND LES HAUTS REVENUS S’ENVOLENT
La Note de recherche sur la part des revenus captés par le 1 % le mieux nantis au Québec1 est
une analyse basée sur les statistiques fiscales des particuliers au Québec, de 1973 à 2009. Selon
Nicolas Zorn, « les revenus de marché du 1 % québécois ont connu une croissance beaucoup plus
rapide que le 99 % restant. À l’avenir, il faudra regarder comment est distribuée la croissance
économique. Bien que l’augmentation pour les plus riches soit moins forte qu’aux États-Unis
par exemple, les inégalités ont augmenté entre les plus riches et les autres. De plus, notre étude
a révélé qu’il n’est pas vrai que la mondialisation affecte tous les pays développés de la même
manière. En matière de répartition de la richesse, le facteur déterminant relèverait avant tout des
choix que font les sociétés ». Nous tenons à remercier Nicolas Zorn pour sa collaboration.
L
Photo : André Laplante
e chercheur a pourTABLEAU 1
suivi en illustrant son
Part de revenus du premier centile avant impôt :
propos avec une donnée
Québec, moyenne des pays anglophones et moyenne
statistique très révélatrice :
des pays d’Europe et le Japon, 1973-2008
en 1984, le 1 % avait un
revenu moyen de 200 000 $
par année (en dollars de
2009), comparé à 23 000 $
pour le 99 % restant. Vingtcinq ans plus tard, le 1 %
québécois a un revenu
de 375 000 $, alors que
le revenu moyen du 99 %
restant est de 28 000 $.
Concernant les choix
que les sociétés font au
Nicolas Zorn détient une maîtrise en sciences
sujet de la mondialisapolitiques et un baccalauréat en communication, le tableau 1 fournit
tions et en sciences politiques de l’Université
un contraste saisissant :
du Québec à Montréal. Il est en ce moment
dans les pays anglophochargé de projet sur les inégalités sociales à
nes (États-Unis, Canada,
l’Institut du Nouveau Monde (INM).
Royaume-Uni, Australie,
Irlande et Nouvelle-Zélande), la part des
phone, explique
revenus captée par le premier centile est passée Nicolas Zorn.
du simple au double depuis le milieu des
Pourtant, l’évoluannées 1980 jusqu’à aujourd’hui, alors qu’il
tion de son premier
était resté stable depuis la fin de la Seconde
centile a suivi une
n Depuis 1985, il y a une hausse importante de la concentration
Guerre mondiale. Aux États-Unis, de 1976 à
évolution parallèle
des revenus pour le 1 %, passant de 7 % de tous les revenus à
2006, 75 % de la croissance économique a été
à l’évolution du 1 %
presque 12 %;
captée par le premier quintile, dont 38 % au
d’Europe continenn La croissance des revenus des particuliers au Québec a prespremier centile. Au contraire, la concentration
tale et au Japon. Je
que uniquement profité à cette catégorie de revenus, une croisdes hauts revenus est restée stable ou n’a que
crois que les instisance cinq fois plus importante que celle du 99 % restant;
légèrement augmenté dans les pays d’Europe
tutions québécoises
n De 2001 à 2009, l’augmentation considérable des revenus du
continentale et au Japon, pourtant tout aussi
(impôt, normes
1 % est redevable en grande partie aux revenus issus des divitouchés par la mondialisation et l’innovation
sociales, taux de
dendes des entreprises (augmentation de 124 % en huit ans, soit
technologique, les grands coupables présumés
syndicalisation,
10,6 % par année), appuyée par la valeur grandissante des gains
de la hausse des inégalités. « Le Québec est une etc.) sont responsociété encastrée dans un continent anglosables de cette fasci- de capital (8 % par année);
n Il y a une corrélation significative entre cette concentration
nante évolution. Le
des revenus en faveur du premier centile et les baisses d’impôt
niveau d’inégalités
1. ZORN, Nicolas. Le 1 % québécois : martyr fiscal?
depuis 2001 (et depuis 1973 pour le taux marginal d’imposition);
Étude sur l’évolution des revenus et de l’impôt
et de concentration
n Les baisses d’impôt, en taux effectifs d’imposition, ont profité
du premier centile québécois, note de recherche de
l’IRÉC, novembre 2012, 55 p. [http://www.irec.net/
LE 1 % /SUITE À LA
deux fois plus au 1 % qu’au 99 % restant.
En résumé
upload/File/notederecherche1_novembre2012.pdf].
PAGE 4
de la richesse tiendrait davantage de choix
de sociétés que de contraintes économiques
auxquelles nous serions des victimes impuissantes ».
Plusieurs s’interrogent sur la pertinence
de ce type de recherche, puisque le Québec
est reconnu comme étant la société la plus
égalitaire en Amérique du Nord. « C’est en
partie vrai, affirme le chercheur. Le coefficient
de Gini après impôts et transferts y est moins
élevé et il a connu une modeste hausse de 10 %
en trente ans ».
« Toutefois, poursuit-il, les hauts revenus se
sont enrichis beaucoup plus rapidement que le
reste de la société, alors que leurs impôts ont
diminué. Le cœur du problème réside avant
tout dans l’équilibre social, puisque trop d’inégalités engendrent des dysfonctionnements
économiques importants ».
Dans son ouvrage Le prix des inégalités, Joseph Stiglitz montre que la montée des
inégalités favorise une course à la consommation ostentatoire, ce qui fait augmenter les
standards de consommation et l’endettement
des ménages. De plus, une trop grande concentration des revenus vers le sommet peut provoquer de l’instabilité économique et financière
puisque les surplus des revenus du 1 % sont
réinvestis en bourse, obtenant des rendements
insoutenables à long terme, de l’ordre de 10 à
20 % par année. « Nous nous retrouvons dans
la spirale de la spéculation et des problèmes
que nous avons connus depuis 2008 », constate
le chercheur.
Le taux marginal d’imposition, c’est-à-dire
le taux d’impôt sur le dernier dollar gagné, est
passé de 68 % en 1979 à 48 % en 2009. L’impôt
effectif du premier centile, c’est-à-dire le
pourcentage qu’il a réellement payé, est passé
de 36 % à 31 % de 2001 à 2009. « Nous sommes
loin de l’enfer fiscal que nous décrivent les
médias », soutient Nicolas Zorn.
En conclusion
En conclusion, le chercheur a indiqué qu’il
ne faut pas exagérer l’importance de la concurrence fiscale. « Les baisses d’impôts, dit-il, sont
souvent idéologiques dans leurs justifications
et l’expérience de nombreux pays montre qu’un
système d’impôt progressif est viable, légitime
et relève avant tout d’un choix de société ».
Nous encourageons le lecteur à regarder
la vidéo d’une entrevue que Nicolas Zorn a
donnée à Canal Argent [http://www.irec.net/
index.jsp?p=102] ou à écouter celle qu’il a
accordée le 21 novembre 2012 à l’émission de
l’IRÉC Par-dessus le marché [http://www.
irec.net/index.jsp?p=58].
4
Nouvelles brèves
n Rapport de recherche de l’IRÉC
En janvier 2013, l’IRÉC publiera un rapport
de recherche de Pierre Gouin sur l’économie du
Québec et les fondements pour une politique
industrielle. Il avait lancé l’alarme en août avec
une Note d’intervention intitulée Économie
du Québec : une illusion dangereuse. La
stagnation des exportations internationales du
Québec depuis dix ans indique des déséquilibres importants au sien de l’économie.
n La Revue Vie économique
La Revue Vie économique [www.eve.
coop] a mis en ligne son plus récent numéro
sur le thème L’État québécois : les enjeux
actuels. Il a été préparé en collaboration avec
Benoît Lévesque
et Robert
Laplante, des
spécialistes et
des intervenants apportent
une contribution originale
à la diversité
des enjeux qui
se posent au
Québec dans
le domaine des
politiques publiques. [http://www.eve.coop/?r=17]
n Prix de l’Observatoire des retraites
Le Prix de mémoire de l’Observatoire des
retraites en France a été attribué à Mathieu
St-Onge pour son mémoire de maîtrise La
métamorphose
des fonds de
pension dans
le contexte de
la financiarisation du
capitalisme
avancé :
le cas du
Canada.
Depuis 1993,
l’Observatoire
décerne un ou
Mathieu St-Onge
plusieurs prix
destinés à récompenser les meilleurs mémoires
et les thèses pour leur apport à la recherche
et à la connaissance dans le domaine de la
retraite, tant en France qu’à l’étranger. Pour un
résumé du mémoire, voir [http://www.observatoire-retraites.org/index.php?id=345]
Photo : Normand Rajotte
LE 1 %/SUITE DE LA PAGE 3
n Comité scientifique de l’IRÉC
Un nouveau membre s’est joint au comité
scientifique de
l’IRÉC. Il s’agit de
Érik BouchardBoulianne, économiste et conseiller
syndical à la
Centrale des syndicats du Québec
(CSQ). Il détient
une maîtrise en
science économique à l’Université
de Calgary, une
maîtrise en administration publique
à l’École Nationale Érik Bouchard-Boulianne
d’Administration
publique et un baccalauréat en droit à l’Université de Sherbrooke. Il est membre du Barreau
du Québec
n Le monorail
Trans Québec [http://www.trensquebec.
qc.ca/] souhaite entreprendre en 2013 la
première phase de développement, c’est-à-dire
les études menant à la construction d’un banc
d’essai de cinq kilomètres. Investissement Québec a été approché. Les responsables du projet
souhaitent mettre sur pied une coopérative au
cours des prochains mois.
L’IRÉC avait produit un rapport très
important sur le sujet L’électrification du
transport collectif : un pas vers l’indépendance énergétique du Québec. Voir
[http://www.irec.net/upload/File/electrificationtransportdec2010.pdf]
BULLETIN DE L’
Bulletin d’information
de l’Institut de recherche en économie
contemporaine (IRÉC) à l’intention des
Amis de l’IRÉC/Numéro 30
1030, rue Beaubien Est, bureau 103
Montréal, Québec H2S 1T4
Tél. (514) 380-8916/Télécopieur : (514)
380-8918
[email protected]/ www.irec.net
Directeur général de l’IRÉC : Robert
Laplante
Responsable du bulletin : André Laplante
(514) 380-8916 poste 21
[email protected]
Collaboration : Frédéric Farrugia, Nicolas
Zorn
Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du
Québec
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