ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR/SUITE DE LA PAGE1
Au cours du mois de novembre 2012,
l’IQ-30 a subi une baisse de 0,93% pour
se situer à 1399.25. Seize titres ont augmenté
alors que quatorze autres ont baissé. Cinq des
sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une baisse.
Le secteur de la Consommation discrétionnaire
a connu la plus forte variation positive soit
10,50%. Le secteur des Matériaux quant à lui
a connu une baisse de l’ordre de 27,45%.
Durant le dernier mois, le titre de la com-
pagnie Banque Royale du Canada a augmenté
IQ-30: Les plus fortes hausses depuis le début de l’année
Prix ($) Prix ($) Variation Pondération (%) Variation
30 déc. 30 novembre du titre au 30 déc. pondérée
Société 2011 2012 % 2011 %
Alimentation Couche-Tard 31,70 49,07 54,79 3,03 1,66
Banque Royale du Canada 51,98 58,90 13,31 7,29 0,97
Dollorama 44,50 63,45 42,58 2,25 0,96
Vêtements de sport Gildan 19,16 34,78 81,52 1,09 0,89
Groupe GCI 19,20 22,80 18,75 3,85 0,72
de 3,44%. Celui de la compagnie Corporation
Minière Osisko a affiché une diminution de
l’ordre de 17,43%.
Depuis le début de l’année, sept des dix
secteurs du TSX composé ont crû positivement
alors que la variation totale a été de 2,38%. La
plus forte variation positive provient du secteur
de la Consommation discrétionnaire avec une
croissance de 14,23%.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL: http://www.iq30-iq150.org/
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Tableau comparatif des secteurs
Depuis mercredi 31 octobre 2012 au vendredi 30 novembre 2012
IQ-30 (%) TSX Composé (%)
10– Énergie - -3,70
15– Matériaux -27,45 -7,29
20– Industrie -4,75 0,00
25– Consommation discrétionnaire 10,50 -0,29
30– Biens de consommation de base -9,43 0,67
35 – Santé - -5,44
40– Finance 6,25 2,66
45– Technologies de l’information -11,71 7,94
50– Télécommunications -11,43 -0,83
55– Services aux collectivités - -3,28
Variation -0,93 -1,48
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
ANALYSE DU CASIQ AU 30 NOVEMBRE 2012
L’IQ-30 subit une baisse de 0,93%
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au vendredi 30 novembre 2012
IQ-30 (%) TSX composé (%)
10– Énergie - -7,27
15– Matériaux -5,27 -6.73
20– Industrie -0,56 8,61
25– Consommation discrétionnaire 6,47 14,23
30– Biens de consommation de base 6,12 13,99
35 – Santé - 9,35
40– Finance 12,09 10,36
45– Technologies de l’information 18,01 6,22
50– Télécommunications -7,28 6,18
55– Services aux collectivités - -3,83
Variation 7,53 2,38
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
1. AVIGNON, Pierre. L’accessibilité aux études
supérieures au Québec des réformes à compléter,
note d’intervention no23, décembre 2012, 7 p. [http://
www.irec.net/upload/File/noteinterventionenseign-
mentsuperieurdecembre12vd.pdf]
favoriser l’égalité des chances d’accéder à
l’université. Le système d’éducation québécois
a connu un certain épuisement après les trans-
formations majeures des années1960 et 1970.
À titre d’exemple, malgré une augmentation
très importante des effectifs à l’enseignement
supérieur, la proportion des enfants d’ouvriers
parmi l’ensemble des étudiants et des étudian-
tes a très faiblement augmenté, variant de 27%
à 29% entre 1960 et 1991.
L’accès demeure inégal
L’accessibilité doit s’inscrire dans un vérita-
ble processus de démocratisation pour l’égalité
des chances afin qu’il y ait une juste représen-
tation des différents groupes sociaux au sein
de la population étudiante. «De ce point de
vue, soutient le chercheur, malgré des avancées
indéniables, l’accès à l’éducation demeure iné-
gal selon l’origine sociale, la langue et le genre
de la population étudiante».
L’étude constate qu’une surreprésentation
universitaire de la population anglophone
par rapport à son importance dans la société
n’a pas complètement disparu, que les jeunes
femmes continuent d’être sous-représentées
dans les études doctorales et qu’elles ont
tendance à être surreprésentées dans certai-
nes filières et que les jeunes issus de familles
moins bien nanties n’ont pas accès aux études
supérieures dans la même proportion que ceux
issus de milieux plus favorisés. Au début des
années2000, les enfants de cols bleus ne sont
que 25% à accéder à l’université contre près
de 60% pour les enfants de professionnels.
D’autres données permettent également de rap-
peler que les enfants, dont les parents ont fré-
quenté l’université ont trois fois plus de chance
de la fréquenter que les autres. En outre, ceux
et celles dont les parents gagnent plus 75000$
ont deux fois plus de chance de poursuivre des
études universitaires.
Des pistes de solution
Pierre Avignon propose de revoir les
mécanismes de sélection et de classement, de
favoriser le curriculum commun le plus long
possible plutôt que de diviser en filières dès le
secondaire, de renforcer les services éducatifs à
la petite enfance, d’offrir des projets particu-
liers dans l’ensemble des écoles secondaires
du Québec, de stabiliser l’offre de formation
notamment pour les CÉGEPS et de mettre fin
au financement public du secteur privé.