Cependant, il est particulièrement évident que la guerre a continué d’avoir des effets sur
le pays : « au moins 90% des Européens établis en Algérie (qui s’appellent « pieds-noirs ») ont
dû quitter le pays, et les conséquences ont été nuisibles pour la bureaucratie, l’économie et
l’éducation algérienne » (Foreign 12). Même les « Harkis », qui étaient des combattants algériens
pour la France, ont aussi dû partir. Il y a quelques années, le président de l’Algérie, Abdelaziz
Bouteflika, a dit que « la colonisation a apporté le génocide de notre identité, de notre histoire,
de notre langue et de nos traditions » (Foreign 13). On ne peut pas ignorer les tensions entre
l’Algérie et la France qui existent encore aujourd’hui.
2.2 Les Relations (assez) Pacifiées : ex. Congo, Gabon, Burkina Faso
Deux États avec qui la France semble avoir des relations assez pacifiées sont le Gabon et
la République du Congo. Le Gabon est devenu « indépendant en 1960, mais il poursuit encore
aujourd’hui une politique de coopération militaire, avec une importante base française à
Libreville » (Hansen 2). Même s’il entretient aussi une histoire assez violente avec la France, il
semble que les relations soient meilleures aujourd’hui. Toutefois, on dit que le Gabon est
l’exemple le plus évident de « la Françafrique », un terme qui désigne le soutien français à des
dictateurs africains (France’s 1).
Un autre exemple important de la coopération militaire est celui de la République du
Congo. En fait, « plusieurs firmes pétrolières françaises sont présentes [là-bas] » (France’s 2).
Depuis son indépendance en 1960, il est sûr que peu de progrès ont été réalisés dans la lutte
contre la pauvreté et le développement économique. Dans le cas de Burkina Faso, il est :
« devenu un protectorat français en 1896, a obtenu son indépendance en 1960 et est aujourd’hui
considéré comme un élément moteur de la coopération en matière de développement »