Épreuves diagnostiques Échographie cardiaque Échographie

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Épreuves diagnostiques
•
•
•
•
•
Échographie cardiaque
Échographie cardiaque
Mibi Persantin
Thallium à l ’effort
Ventriculographie isotopique
Échographie transoesophagienne
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• Un transducteur qui émet et reçoit des
ultrasons est placé à quatre endroits
différents sur le thorax du patient, audessus du cœur
• Le transducteur enregistre des ondes
sonores qui sont réfléchies par le cœur
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MIBI PERSANTIN scintigraphie
au thallium avec dipyridamole
Échographie cardiaque ( suite )
• Il enregistre également la direction et le
débit du sang dans le cœur et les
transforme en données audio et
graphiques qui donnent une mesure
des anomalies valvulaires, des
malformations cardiaques congénitales
et de la fonction cardiaque
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• BUT : évaluer la circulation sanguine
dans le cœur chez les personnes qui
sont incapables de marcher ou de faire
l’effort sur le tapis roulant
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MIBI PERSANTIN ( suite )
MIBI PERSANTIN ( suite )
• PROCÉDURE : le Mibi Persantin
comprendra deux volets.
• Pendant la première partie, installation
d’un soluté par lequel on injectera une
faible quantité d’une substance
radioactive appelée PERSANTIN
• Attente de quatre ( 4 ) heures par la
suite
• PRÉPARATION :
être à jeun depuis au
moins quatre ( 4 ) heures avant
l’examen.
aucune consommation de café,
thé, boisson gazeuse, chocolat
, ni de théodur au cours des 48
heures précédant l’examen
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6
1
MIBI PERSANTIN ( suite )
MIBI PERSANTIN ( suite )
• Le patient devra manger un repas sans sucre
sans gras pendant cette période d’attente
Durant la deuxième partie de l’examen, on
placera le patient devant un appareil qui
permettra au médecin de voir une série
d’images du cœur
• Cette deuxième partie de l’examen dure
environ trente ( 30 ) minutes. On verra
augmenter les pulsations cardiaques
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• EFFETS SECONDAIRES :
la première partie de l’examen
peut provoquer des nausées, des
maux de tête ou des
étourdissements
si cela se produit, un antidote
pourra vous être administré
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THALLIUM À L’EFFORT
THALLIUM À L’EFFORT( SUITE )
• BUT : étudier la circulation du sang
dans le cœur pendant l’effort
• PROCÉDURE : cet examen ressemble
à l’ECG à l’effort, sauf qu’on injectera
par un soluté une faible quantité d’une
substance radioactive appelée
THALLIUM
• Pendant l’exercice, le thallium se logera dans
le cœur
• Avec une caméra sensible à la présence de
thallium, le technologue prendra ensuite une
série d’images du cœur
• On pourra ainsi identifier les régions du cœur
qui sont bien alimentées en sang et celles qui
le sont moins
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THALLIUM À L’EFFORT
( suite )
THALLIUM À L’EFFORT
( suite )
• QUAND PASSE-T-ON UN THALLIUM À
L’EFFORT ?
lorsque le résultat de l’ECG à
l’effort n’est pas concluant
lorsque le résultat de l’ECG à
l’effort est normal, mais qu’il
arrive au patient de ressentir tout
de même des douleurs à la
poitrine
• Le thallium à l’effort dure environ une
heure
• Il est possible cependant que le
médecin demande de prendre d’autres
images quelques heures plus tard, pour
comparer les résultats à l’effort et au
repos
• Être à jeun depuis au moins 4 heures
avant le début de l’examen
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2
VENTRICULOGRAPHIE
ISOTOPIQUE OU
SCINTIGRAPHIE
Ventriculographie isotopique
( suite )
• BUT : déterminer l’étendue de
l’infarctus et la force de contraction du
cœur
• PROCÉDURE : la ventriculographie
n’est pas douloureuse
• Pendant cet examen, le patient est
étendu sur une civière et doit demeurer
au repos
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• Un ou une technologue injectera une très faible
quantité de produit radioactif, qui se logera dans la
partie du cœur touchée par l’infarctus
• On prendra ensuite des images à l’aide d’une caméra
placée à quelques centimètres de la poitrine du
patient
• Les zones visualisées à l’écran indiqueront
l’emplacement des dommages
• La ventriculographie dure de 50 à 60 minutes
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Échographie
transoesophagienne
Échographie
transoesophagienne ( suite )
• AVANTAGES :
images de meilleure qualité que
l’échographie doppler
sensibilité diagnostique améliorée
visualiser les structures
médiastinales de même que l’aorte
descendante
visualiser les veines pulmonaires
éliminer un shunt ( CIA )
.
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• Buts : Évaluer la fonction ventriculaire
systolique et diastolique droite et
gauche
• Examen détaillé des valves cardiaques
natives et des prothèses valvulaires
• Éliminer un épanchement péricardique
localisé ( rétro cardiaque )
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Buts ( suite )
Durée
• Visualiser les sources d’embolie
cardiaque ( tumeur, thrombus ) au
niveau de l’oreillette gauche et de
l’aorte
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• Généralement de 10 à 30 minutes mais
parfois jusqu’à 60 minutes
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Contre-indications
Préparation
• Problèmes oesophagiens tels que :
Sténose
Dysphagie
Ulcère
Trauma par brûlure
Hémorragie digestive
Patient non collaborant
L’hypertension pulmonaire sévère
( contre-indication relative )
• Un consentement éclairé du bénéficiaire
est requis pour l’examen. Le médecin
doit s’assurer que le patient comprend
la procédure et en connaît les risques
• L’infirmière doit s’informer auprès du
patient s’il est allergique à certains
narcotiques et / ou anxiolytiques. Si oui,
en faire part à l’échographiste







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Préparation ( suite )
Préparation ( suite )
• Le patient doit être à jeun pour l’examen
afin d’éviter une aspiration : il doit être à
jeun quatre ( 4 ) heures avant l’examen
s’il s’agit de liquides et de six ( 6 )
heures pour les solides. Si le patient a
un gavage, vider l’estomac
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• Aviser l’échographiste si le patient est
anticoagulé.
• Notez toutefois que l’anticoagulation
n’est pas une contre-indication à
l’échographie transoesophagienne
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Préparation ( suite )
Préparation ( suite )
• Prendre les signes vitaux du patient avant la
procédure
• Le patient doit être monitorisé et idéalement,
il faudrait avoir accès à un saturomètre et un
appareil à pression séquentiel
• Si le patient n’est pas intubé, il devra être
couché sur le côté gauche afin de prévenir le
risque d’aspiration. S’il est intubé,
l’échographie peut se faire sur le dos ou sur
le côté
• L’infirmière administrera un narcotique ou un
anxiolytique au patient juste avant le début de
la procédure ( Versed, Démérol, Propofol le
plus souvent )
• L’infirmière doit s’assurer que l’antagoniste
du médicament est disponible sur l’unité
( Narcan, Anexate ). Les signes vitaux du
patient doivent être vérifiés aux cinq ( 5 )
minutes suite à l’administration de la sédation
jusqu’à la stabilité
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4
Procédure
Procédure ( suite )
• Dans un premier temps, l’échographiste
anesthésie la gorge du patient avec un
anesthésique local en vaporisateur ou en
gargarisme
• Il insère ensuite une pièce buccale dans la
bouche du patient
• Enfin, il introduit la sonde lubrifiée par la
pièce buccale jusqu’à l’œsophage et / ou
l’estomac
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• Durant l’examen, l’infirmière doit
surveiller les signes vitaux, la saturation
et toute réaction paradoxale ou non
désirée à la sédation
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Risques
Risques ( suite )
• Hypotension due à l’administration de
sédation
• Saignement
• Difficulté respiratoire
• Laryngospasme
• Arythmie ( principalement la
bradycardie, la tachycardie et des ESV )
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• Perforation de l’œsophage ou du
pharynx particulièrement chez les
patients intubés et lourdement
sédationnés
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Soins infirmiers pour
coronarographie et / ou
dilatation coronarienne
Après la procédure
• L’infirmière doit vérifier les signes vitaux
chaque quinze ( 15 ) minutes jusqu’à la
stabilité
• Le patient pourra boire une ( 1 ) heure
après la procédure, en prenant du
liquide tiède d’abord
• S’il ne s’étouffe pas, reprendre
l’alimentation progressive
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• Vérifier si le médecin a informé le
patient sur la procédure et les risques
qu ’elle comporte
• Demander au patient s’il a des
interrogations au sujet de la procédure
( un vidéo sur la coronarographie et la
dilatation est disponible )
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Soins infirmiers pour
coronarographie et / ou
dilatation coronarienne ( suite )
Soins infirmiers pré
coronarographie et/ou dilatation
coronarienne ( suite )
• Faire signer la formule de
consentement. S ’assurer que le patient
ne présente pas d ’allergie à l ’iode. Si
oui, avisez le médecin afin qu ’il
prescrive une préparation
• Rasage poignet droit ( dans certains
centres les 2 poignets ), 2 aines
• Deux accès veineux perméable ( aucun
accès veineux poignet droit )
• À jeun à partir de minuit le veille
• Prendre les médicaments usuels le
matin avec un peu d’eau
• Attention ne pas donner les
diurétiques
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Si allergie à l ’iode ( exemple de
préparation )
Préparation rénale pour ACTP
• D5 % / W ( L ) + 3 ampoules de
Bicarbonates à 200 cc / hre X 1 hre à
l ’appel
PUIS
à 70 cc / hre pour 6 hres. Après examen
• Mucomyst 600 mg per os aux 12 hres
pour 4 doses. Le jour précédent et le
jour de l ’administration de l ’agent de
contraste
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• Prednisone 60 mg po. la veille
de l ’examen
• Solucortef 500 mg IV x 1 le
matin
• Bénadryl 50 mg IV x 1 à l ’appel
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Procédure pour
coronarographie et/ou dilatation
coronarienne
Procédure pour
coronarographie et/ou dilatation
coronarienne ( suite )
• Administration d’un calmant soit à
l’étage ou au département
d’hémodynamie
• Installation d’électrodes au thorax
( monitoring cardiaque )
• Désinfection du site d’introduction
du cathéter
• Anesthésie locale
• Installation de draps stériles sur le
patient qui le recouvreront presque
totalement
• Avisé le patient qu’il doit demeurer
immobile durant toute l’intervention
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Coronarographie
Coronarographie ( suite )
• Examen diagnostique permettant
identifier les blocages causés par les
dépôts de gras dans les artères
coronaires
• But : déterminer le meilleur traitement
pour le patient ( médicaments, dilatation
coronarienne, pontage aorto-coronarien
ou autre )
• Durée d’environ 25 minutes
• Anesthésie locale, car besoin de la
collaboration du patient
• Introduction par le cardiologue d’un
cathéter souple et étroit ( de la
grosseur d’une mine de crayon )
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Coronarographie ( suite )
Coronarographie
• Injection d’une solution de contraste à
base d’iode,afin d’évaluer le circulation
sanguine des artères coronaires
• Utilisation d’un système d’imagerie,
aidant le cardiologue à guider ses
mouvements
• Enregistrements des images sur bande
vidéo
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Soins infirmiers postcoronarographie
Soins infirmiers postcoronarographie
• Repos au lit pour quelques heures
• Signes vitaux à l’arrivée puis selon la routine
• Surveiller la région ponctionnée et le
pansement
• Si radiale : décomprimer le bracelet, selon
ordonnance médicale puis aux 30 minutes ad
hémostase
• Si fémorale : retrait du cathéter prévu selon
cardiologue
• Vérifier les pouls distaux aux 4 heures
• Repos au lit pour 12 heures, si site de
cathétérisme à l’aine
• À jeun pour 6 heures post-examen si
cathétérisme fait via la fémorale
• Si ponction faite à la radiale peut
manger et boire 2 heures post-examen
• Desserrer le bracelet aux 30 minutes ad
hémostase
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Dilatation coronarienne
Procédure ( suite )
• Aussi appelée angioplastie percutanée
transluminale des coronaires ( APTC )
• Intervention non chirurgicale visant à
débloquer les artères coronaires
• Intervention fréquente visant à traiter
l’angine
• Durée de une à deux heures
• Se pratique sous anesthésie locale ( car
besoin de la collaboration du patient )
• Installation par le cardiologue d’un
cathéter muni d’un ballonnet gonflable
soit par l’aine ou le poignet qu’il fera
glisser dans l’artère coronaire visée
• À l’aide de l’injection d’une solution de
contraste, il pourra visualiser les dépôts
graisseux qui causent le blocage de
l’artère
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Procédure ( suite )
Procédure ( suite )
• Une fois la lésion localisée à l’aide d’un
système d’imagerie qui fournit des
images des artères et du cathéter
• Le cathéter est introduit un peu plus
loin que la lésion, le ballonnet miniature
qui se trouve à l’extrémité du cathéter
est gonflé et la plaque d’athérosclérose
est compressée, ce qui augmente la
lumière des vaisseaux
• L’artère obstruée est ainsi agrandie
• Reprise d’une circulation adéquate
• Utilisation de l’imagerie per procédure
afin de guider les mouvements du
cardiologue
• Enregistrements des images sur bande
vidéo
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Soins infirmiers post dilatation
coronarienne
Dilatation coronarienne
• Surveiller la région ponctionnée et le
pansement
• Si radiale: décomprimer le bracelet,
heure selon ordonnance médicale puis
aux 30 minutes ad hémostase
• Si fémorale: retrait du cathéter prévu
selon cardiologue
• Vérifier les pouls distaux aux 4 heures
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Soins infirmiers post dilatation
coronarienne
Avantages de l ’angioplastie
coronarienne transluminale
• Signes vitaux à l’arrivée, 2 heures plus
tard, puis routine
• Vérifier les résultats de laboratoire
( selon le cas )
• Faire ECG post-angioplastie et le
lendemain matin
• ECG stat si présence de DRS et aviser
le médecin
• Solution de rechange à l ’intervention
chirurgicale
• Nécessite qu ’une anesthésie locale
• Élimine le rétablissement de la
sternotomie nécessaire après un PAC
et les complications possibles
• Patient sur pieds 24 heures après
l ’intervention
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Avantages de la PTCA ( suite )
Complications
• Durée de séjour diminuée à l ’hôpital
• Retour rapide du patient au travail
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• La dissection de l ’artère dilatée à
l ’endroit où la lésion de l ’intima est
poussée plus haut ou plus bas le long
de la paroi plutôt que d ’être
compressée ( plus grave )
• L ’infarctus
• La resténose
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Tuteur coronarien
Tuteur coronarien ( suite )
• Quand il est installé : si le cardiologue
suspecte que l’artère se rebloquera de
nouveau après l’intervention
• Risque de resténose : 40 % dans les mois
qui suivent une dilatation
• Combien de temps : va demeurer en place
toute la vie du patient, ne peut pas se
déplacer
• Exigence : prise d’un antiplaquettaire
PLAVIX
• Cylindre métallique miniature installé
dans une artère dilatée lors d’une
angioplastie
• Appelé aussi stent
• But : aide à maintenir l’artère ouverte
• Alternative efficace au traitement
médical par médicaments et à la
chirurgie cardiaque
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Administration d’agents
antiplaquettaires
Procédure
• Pourquoi : endoprothèse est thrombogène
• La fibrine et les plaquettes ont tendance à se
déposer sur le tuteur
• Attention : insister auprès du patient afin
qu ’il comprenne bien l ’importance de ne
jamais arrêter la prise de sa médication
antiplaquettaire sans l ’autorisation de son
médecin
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• Dilatation avec un cathéter avec ballonnet
conventionnel
• Durée: entre une et deux minutes
• Peut être répétée à plusieurs reprises
• Retrait du cathéter de dilatation
• Tuteur intracoronarien enroulé solidement
autour du cathéter ballon non gonflé qui
servira à la deuxième dilatation
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Procédure ( suite )
Tuteur coronarien ( suite )
• Au site de l’obstruction le ballon est gonflé
lentement, de manière à écraser la plaque
athéromateuse contre les parois de l’artère
• Simultanément le tuteur se déploie au site de
la dilatation
• Après 1 à 2 minutes, le ballon est dégonflé et
retiré de l’artère
• Possibilité d’avoir plus d’un tuteur d’installé
lors de la même procédure. Il faut couvrir la
totalité de l’obstruction
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Complications de la mise en
place d ’un tuteur
intracoronarien
Références
• HENDY, S., PROULX M., ROY, F., Le
monitoring hémodynamique. Approche
clinique et soins infirmiers. Boucherville.
Gaëtan Morin, 1992.
• LEWIS, S. M., HEITKEMPER, M.M.,
DIRKSEN, S., Soins infirmiers MédecineChirurgie. Tom 2. Groupe Beauchemin, 2003.
Laval. Pages 359-417
• L ’hémorragie
• Les lésions vasculaires
• La thrombose, l ’infarctus du myocarde
et les spasmes coronariens sont des
complications moins fréquentes
• Risque d ’arythmie
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Références
• BROCHURES : La coronarographie, la
dilatation coronarienne et l ’implant
d ’un tuteur intracoronarien. CHUMcampus Notre-Dame, mars 1998.
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