24/10/13 BATTISTA Jennifer L2 TSSIBG Pr Frédéric Vely 14

TSSIBG- Dynamique de le réponse innée
24/10/13
BATTISTA Jennifer L2
TSSIBG
Pr Frédéric Vely
14 pages
Dynamique de la réponse innée
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Plan
A. Introduction
I. Évolution d'une infection en fonction de le présence du système immunitaire
II. Différence entre le système immunitaire innée et adaptatif
III Les barrières naturelles
B. Dynamique de la réponse immunitaire
I. Mécanismes généraux
II. Reconnaissance PAMP-TLR
III. Sécrétion de molécules inflammatoires
IV. Le système du complément
V. Mécanismes lors d'une infection virale
VI. Mécanismes coopératifs avec les cellules NK
TSSIBG- Dynamique de le réponse innée
A. Introduction
I. Évolution d'une infection en fonction de la présence du système immunitaire
On observe que chez un sujet sain, le nombre de micro-organismes va croître au début de l'infection et si le
système immunitaire fonctionne correctement on peut éradiquer l'agent pathogène.
En revanche si il n'y a pas d'immunité innée fonctionnelle, la charge d'agent pathogène croit de façon
exponentielle très tôt après l'infection et ce malgré la présence d'un système immunitaire adaptatif fonctionnel,
celui-ci risque d’être débordé par la charge infectieuse et il n'y aura pas de contrôle de cette infection.
A l'inverse lorsqu'il a uniquement le système immunitaire inné fonctionnel, on aura un contrôle de la charge
infectieuse uniquement au début de l' infection puis de nouveau une perte de contrôle sans la présence d'un
système immunitaire adaptatif fonctionnel.
Il y a donc une collaboration étroite entre les cellules de l'immunité innée et les cellules de l'immunité
adaptative.
II Différence entre le système immunitaire innée et adaptatif
La spécificité de la reconnaissance est héritée dans le
génome pour les récepteurs de l'immunité innée qui
reconnaissent des structures très conservées. Alors que pour
l'immunité adaptative on hérite pas de récepteurs mais de
segments de gênes pour le BCR et le TCR que l'on va
réarranger aléatoirement pour avoir des récepteurs ayant une
reconnaissance très particulière.
Ces récepteurs sont exprimés par tous les types des cellules
de l 'immunité innée (macrophages, polynucléaires, cellules
dendritiques), par contre le TCR uniquement les
lymphocytes T de même le BCR pour les lymphocytes B.
La réponse est immédiate pour l'innée dans les premières
heures post infection, pour l’adaptatif il faut attendre au
moins 5 jours.
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Les récepteurs de l'immunité innée reconnaissent une très large classe d'agents pathogènes : les bactéries Gram-
via le lipopolysaccharide qui est un éléments très conservé parmi les souches bactériennes alors que pour
l’immunité adaptative on aura la reconnaissance d'un épitope pour une immunoglobuline donnée.
Il y a une distribution clonale pour les lymphocytes B et T qui n'expriment qu'un seul type de récepteur pour un
antigène à sa surface en multiples copies avec une spécificité très grande.
III Les barrières naturelles
Pour l'immunité innée la première protection contre les agents infectieux sont les muqueuses. Ces barrières
naturelles peuvent être:
Mécaniques
- Cellules épithéliales attachées par les jonctions serrées
- Flux d’air ou de liquide à la surface épithéliale
- Déplacement du mucus par les cils vibratiles
Chimiques
- Acides gras (peau)
- Enzymes : lysosyme (salive, sueur, larmes)
- pH bas (estomac)
- Peptides antibactériens
Microbiologiques
- La flore normale est en compétition pour les nutriments et pour l’attachement à l’épithélium et peut produire
des substances antimicrobiennes.
Il faut distinguer le non soi non dangereux du non soi dangereux : au niveau du tube digestif, on note la
présence de nombreux acteurs où chacun tire parti de cette colonisation, par contre si une bactérie crée une
inflammation locale elle sera considérée comme du non soi dangereux et une réponse immunitaire se mettra en
place.
B. Dynamique de la réponse immunitaire
I. Mécanisme généraux
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Suite à une blessure, il y a franchissement des barrières naturelles et pénétration de la bactérie à l’intérieur du
derme et de l'épiderme .
A ce niveau-là on note déjà la présence de cellules de l'immunité innée comme la présence de macrophages qui
vont permettre de phagocyter puis de digérer ces bactéries dans des compartiments acides. Il va se créer une
vacuole de phagocytose qui va migrer dans les endosomes puis les lysosomes (endolysosome) pour permettre la
présentation de peptides antigéniques.
Ces peptides vont être associés à des molécules d' histocompatibilité de classe I ou II pour coopérer avec les
cellules de l' immunité adaptative.
A coté de ces macrophages on note également la présence de polynucléaires neutrophiles également capablent
de phagocytose mais surtout de bactéricide. Ces globules blancs majoritaires chez l'homme sont indispensables
pour l' élimination des agents bactériens.
D'autres cellules de l'immunité innée jouant le rôle d'intermédiaires, les cellules dendritiques, vont coopérer à
la mise en place de l’immunité adaptative. Lorsque elles sont immatures ces cellules sont en périphérie et ont
une très importante capacité de phagocytose. Une fois cette phagocytose effectuée, elles vont associer les
peptides produit à partir des agents pathogènes à leurs molécules du CMH. Au cours de leurs trajet vers le
ganglion lymphatique elles vont exprimer de nombreuse molécules de CMH de classe I ou II pour les associer
aux peptides et elles vont progressivement perdre leurs propriété de phagocytose. Dans les ganglions elles
vont stimuler les lymphocytes T. Si celui-ci présente le bon récepteur il y aura prolifération clonale. Puis
coopération avec les lymphocytes B qui vont produire des Ac, et les lymphocytes T helpers vont produire des
cytokines qui vont augmenter la réponse immune. Il y a un retour de ces cellules par voie sanguine sur le site
de l' infection.
Une des caractéristiques des cellules de l'immunité innée sont qu'elles ne présentent pas de BCR ni de TCR, il
n'y a donc pas de reconnaissance de structures très spécifiques, ni beaucoup de récepteurs pour reconnaître
l'ensemble des agents pathogènes rencontrés. Elles reconnaissent donc des structures très conservées chez les
pathogènes au cours de l'évolution.
Dans une bactérie Gram – se trouvent des composés très immunogènes : le lipopolysaccharide (LPS) et les
cellules de l'immunité innée sont capables de reconnaître tous les lipopolysaccharides de ces Gram -, il n'y a
donc pas de spécificité très fine.
Les cellules de l'immunité innée vont également reconnaître le peptido glycane, spécifique de certaines
bactéries gram + et même gram -.
Il y a donc une grande différence entre les récepteurs de l'immunité innée et adaptative.
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II. Reconnaissance PAMP-TLR
Les cellules dendritiques permettent la connexion entre l'immunité innée et adaptative. Elles sont capables de
présentation antigéniques et elles sont également équipées de récepteurs spécialisés dans la reconnaissance de
certains motifs: ces motifs appelés PAMP (Pathogen Associated Molecular Patterns) sont d’origine très diverses
(bactérie, virus, parasite) et de nature variée.
Les récepteurs sont appelés les Toll Like Receptors ou TLR. Ils appartiennent à la grande famille des PRR
(Pattern-Recognition Receptors).
Ces cellules dendritiques sont donc équipées de récepteurs les TLR qui sont capables de reconnaître les PAMPs
dérivés d'agents pathogènes.
Les différents TLR et les PAMPS
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