INSPRA (éplérénone) Page 5 de 56
Il ne faut pas administrer INSPRA aux patients atteints d’insuffisance cardiaque dont la kaliémie
initiale est > 5,0 mmol/L et/ou dont le taux de filtration glomérulaire estimé est
< 30 mL/min/1,73 m2. Le risque d’hyperkaliémie augmente avec le déclin de la fonction rénale
(voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, tableaux 6 et 9).
Il ne faut pas administrer INSPRA aux patients hypertendus ayant une kaliémie
initiale > 5,0 mmol/L et/ou un taux de filtration glomérulaire estimé < 50 mL/min/1,73 m2. Chez
les patients souffrant d’hypertension dont le taux de filtration glomérulaire estimé est bas, la
kaliémie doit être surveillée de près durant le traitement par INSPRA, particulièrement lors de
l’administration concomitante d’autres antihypertenseurs. Même chez les patients hypertendus
dont la fonction rénale est normale, une hyperkaliémie peut survenir durant le traitement par
INSPRA (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, tableau 11). Le surdosage est associé à une
hausse significative des cas d’hyperkaliémie (potassium sérique > 5,5 mmol/L).
Il faut également faire preuve de prudence chez les patients diabétiques qui font de l’insuffisance
cardiaque et qui reçoivent INSPRA, particulièrement ceux qui présentent une protéinurie ou une
insuffisance rénale, en raison du risque accru d’hyperkaliémie. Les patients atteints soit de
diabète soit d’insuffisance rénale et/ou de protéinurie courent aussi un risque plus élevé
d’hyperkaliémie, sauf que celle-ci demeure moins fréquente que chez les patients aux prises avec
l’une et l’autre de ces affections (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, tableaux 7et 10).
Insuffisance hépatique
Chez 16 sujets présentant une insuffisance hépatique faible ou modérée (Child-Pugh, classe B) et
ayant reçu 400 mg d’INSPRA, on n’a observé ni élévation de la kaliémie à plus de 5,5 mmol/L
ni modification significative de la Cmax; on a toutefois constaté une augmentation de 42 % de
l’ASC et une diminution de 30 % de la clairance d’INSPRA, comparativement au groupe témoin.
Comme la dose recommandée est 8 fois plus faible que celle qui avait été administrée, aucun
réglage posologique n’est nécessaire chez les patients ayant un dysfonctionnement hépatique
faible ou modéré.
L’usage d’INSPRA chez les patients ayant une atteinte hépatique grave n’a pas été évalué.
INSPRA est donc contre-indiqué chez ces patients (voir les sections CONTRE-INDICATIONS,
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION et MODE D’ACTION ET
PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états pathologiques).
Insuffisance rénale
Voir les sections CONTRE-INDICATIONS, MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS –
Hyperkaliémie, et EFFETS INDÉSIRABLES.
Carcinogenèse et mutagenèse
Les études précliniques sur l’innocuité pharmacologique, la génotoxicité, le potentiel
carcinogène et la toxicité pour la reproduction n’ont révélé aucun risque particulier pour les
humains.