NICOLAS BONNEAU EN CO-RÉALISATION AVEC ANGERS NANTES OPÉRA 02 51 88 25 25 / leGrandT.fr 1-1075853 1-1075850 2-1075851 3-1075852 Licences spectacles ALI 74, LE COMBAT DU SIÈCLE 2014/15 © MIKAEL PUNIAN 21 > 24 JAN - THÉÂTRE GRASLIN ALI 74, LE COMBAT DU SIÈCLE THÉÂTRE GRASLIN JAN ME21 20:00 JE2220:00 VE2320:30 SA2419:00 SOMMAIRE Présentation 3 À propos du projet Ali 74, le combat du siècle 4 Note d’intention de Nicolas Bonneau 7 Extrait du prologue 8 Nicolas Bonneau, auteur, comédien, conteur 9 PUBLIC : à partir de 13 ans Mikael Plunian, compositeur, musicien, performer 10 Fannytastic, musicienne, chanteuse 11 Quelques traces du travail en amont 12 À propos de la Compagnie La Volige 16 © VIRGINIE MEIGNE Histoire du genre le théâtre documentaire 18 La presse en parle... DURÉE : 1h15 (sans entracte) 19 CONTACTS PÔLE PUBLIC ET MÉDIATION Manon Albert [email protected] 02 28 24 28 08 Florence Danveau [email protected] 02 28 24 28 16 LE GRAND T 84, rue du Général Buat BP 30 111 44 001 NANTES CEDEX 1 2 PRÉSENTATION Ali 74, le combat du siècle Récit et voix Nicolas Bonneau Musique et voix Mikael Plunian et Fannytastic Regard extérieur Anne Marcel Création lumière Xavier Baron Création vidéo Laurent Rouvray Production Compagnie La Volige - Nicolas Bonneau Production déléguée ici même / Paroles Traverses - Noémie Sage Coproduction et soutiens NEST Théâtre centre dramatique national Thionville- Lorraine, La Coupe d’or scène conventionnée de Rochefort, Théâtre de Charleville-Mézières, Le Théâtre scène conventionnée de Thouars, Ville de Bayeux, La Halle aux Grains scène nationale de Blois, Dieppe Scène nationale, Les Carmes - La Rochefoucauld, Compagnie Tam-Tam Kinshasa Avec l’aide du Ministère de la culture et de la communication - Drac Poitou- Charentes, de l’Institut français / Région Poitou-Charentes, du Conseil régional de Poitou- Charentes, du Conseil général des Deux-Sèvres Avec le soutien de la SPEDIDAM En co-réalisation avec Angers Nantes Opéra 3 © VIRGINIE MEIGNE À PROPOS DU PROJET ALI 74, LE COMBAT DU SIÈCLE L’HISTOIRE D’UN COMBAT « Je suis le maître de la danse, flottant comme un papillon, piquant comme une abeille » Mohamed Ali Le Combat du siècle a une date et un lieu : 1974, Kinshasa, Zaïre. Diminué après 10 ans de gloire internationale, le légendaire boxeur Mohamed Ali affronte le redoutable George Foreman dans un match aux enjeux symboliques. Derrière la fascination du mythe, Nicolas Bonneau, accompagné des musiciens Mikael Plunian et Fannytastic, se saisit de ce moment d’anthologie pour en explorer toute la portée politique et poétique. Il raconte le vertige de la victoire et l’épopée que constitue ce match, dans une parole piquante pleine de poésie et d’humour, qu’il libère avec l’énergie des harangueurs de foules. « Ce n’est finalement pas tant la boxe qui m’intéresse, mais bien de raconter comment se construit une légende contemporaine, comment on devient un héros et un modèle de courage qui donne aux autres la force de continuer le Combat. » En nous racontant Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète et sportif, Don Quichotte de la cause noire, Nicolas Bonneau nous replonge dans l’histoire de la société américaine des années 60 et 70 : lutte des noirs pour les droits civiques, guerre du Viet-Nam, montée en force des médias. Comment le stade devient arène politique ? Comment se construit une légende contemporaine ? Comment devient-on un héros ? Qu’est-ce que le courage ? Qu’est-ce que la boxe ? Autant de questions pour explorer la portée symbolique de ce combat… Toujours fidèle à sa méthode de travail mêlant faits réels, imaginaire et autofiction, petite et grande Histoire, Nicolas Bonneau s’est inspiré de sources documentaires, de témoignages qu’il est allé notamment chercher à Kinshasa et dans les salles de boxe… Entre images d’archives et images du combat, musique oscillant de Bach au rock, simplicité de la parole et narration d’un voyage en Afrique, Ali 74, le Combat du siècle se 4 présente sous la forme originale d’un ciné-récit-concert. Les images, la musique et les mots portent haut le récit de ce combat homérique, dressant le portrait d’une Amérique où le peuple noir prendrait sa revanche contre la force brutale et l’ignorance. Ce fut sa plus grande victoire tactique, qui fut récompensée comme « Combat de l’année », avant que ce combat ne devienne fameux sous le terme de « Combat du siècle » ou « Rumble in the jungle ». Ali 74, le Combat du siècle relate ce combat. UN COMBAT POUR L’HISTOIRE DRAMATURGIE S’APPROPRIER LE PRINCIPE DU CINÉ CONCERT En 1974, Cassius Clay, devenu Mohamed Ali, ex-champion du monde de boxe catégorie poids lourds est de retour sur le ring. Destitué de son titre pour avoir refusé de servir au VietNam en 1966, il veut reconquérir son titre face au champion actuel, George Foreman. Un nouveau promoteur de boxe organise la rencontre entre les deux adversaires dans le Stade du 20 mai à Kinshasa, au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo. Don King, qui s’imposera ensuite comme le plus important promoteur de boxe de la fin du XXe siècle, offre au champion et au challenger 5 millions de dollars US chacun (une somme record à l’époque) qu’il a obtenue auprès du dictateur Mobutu Sese Seko qui souhaite par ce combat faire la promotion de son pays. Ali a peu de chances de venir à bout de Foreman qui, de façon expéditive et brutale, a gagné contre Frazier et Norton, les deux seuls hommes à avoir vaincu Ali. Étudiant avec soin le style de Foreman, il trouve son point faible : la fatigue. Ali parcourt la capitale et le bord du fleuve Congo en courant pour renforcer son endurance sous les acclamations du public, alors que Foreman se contente de s’entraîner en frappant au sac et en martyrisant ses sparring partners. Ali s’entraîne à encaisser des coups violents avec son ami Larry Holmes et lance une opération de désinformation envers Foreman, faisant croire à tout le monde qu’il va vaincre par sa vitesse et sa mobilité. Ali devient rapidement le favori de la foule de Kinshasa et Foreman le champion de l’Amérique blanche. Ali, dont le meilleur coup est le jab et dont le principal atout est la mobilité, reste la majeure partie du combat dans les cordes et surprend Foreman en lui envoyant dans les premiers rounds plus de directs du droit que du gauche. La garde haute, il encaisse avec douleur les coups violents du champion et rebondissant contre les cordes, il trouve le moyen d’épuiser Foreman et l’oblige à combattre plus de 5 rounds. À bout de souffle, il tombe au 8e round et se relève 1 seconde trop tard. Ali reprend ainsi son titre dix ans après son premier combat contre Liston. Entre images d’archives, simplicité de la parole et musique aux couleurs tribales, Ali 74, le Combat du siècle s’approprie la forme du ciné-concert, dans une forme qui mélange dans un même récit, la parole, la musique et l’image. Dramaturgie et images Composé de 8 rounds, le spectacle mélange récit, images et musique. À la façon d’un ciné concert. Ou d’un récit musical documentaire. Le combat en lui-même est ici et avant tout une source d’inspiration : ne pas illustrer les images ou coller à elles, mais en offrir une lecture personnelle, un point de vue décalé, tour à tour poétique, politique et légendaire. Pourquoi ce combat est-il devenu mythique ? Comment a-t-il su passionner et émouvoir le monde entier ? À l’aspect documentaire du film du combat, s’ajoute un re-montage des images en écrans séparés (split screen), ralentis, gros plans, insertions d’images d’archives, une bande sonore composée en parallèle au montage de ce film, afin de faire de ce spectacle un objet scénique à part entière, une rencontre live inédite entre récit, voix, musique et images. Grâce à la confrontation des mots, des images et de la musique, ce combat apparaît sous un jour nouveau, magnifique prétexte pour évoquer l’Afrique, la morale du sport et la beauté du geste, la lutte du faible contre le fort, le contexte politique de la fin des années 60, la musique noire, la sorcellerie, l’humiliation de la défaite et le goût de la victoire… Que l’on aime ou pas la boxe, Ali 74, le Combat du siècle rassemble les éléments qui contribuent à façonner une légende et à raconter une histoire unique sous une forme réjouissante, pouvant toucher tout à la fois un public érudit et populaire. 5 MUSIQUE © VIRGINIE MEIGNE Mikael Plunian a collecté de nombreux sons et musique lors du voyage de l’équipe à Kinshasa. Sa musique se veut d’influence tribale, africaine, mais aussi noire américaine, tout en restant profondément européenne. Construction faite de boucles, de rythmes ternaires, de couches superposées et de références électroniques. Cette musique composée à partir de samples se mélange ensuite aux compositions et arrangements piano et accordéon de Fannytastic, qui signe également les arrangements vocaux. 6 NOTE D’INTENTION DE NICOLAS BONNEAU « C’est un projet que je nourris depuis longtemps. Je le dois à la vue du film documentaire When we were kings réalisé en 1996 par Leon Gast, puis à la lecture du livre de Norman Mailer The Fight, qui relatent tous deux l’incroyable histoire du plus grand combat de boxe du XXème siècle. Peut-être aussi à mon goût de la boxe depuis le premier Rocky que nous nous racontions dans la cour du collège, après chaque diffusion du dimanche soir. Ou à l’image d’Ali, allumant la flamme olympique à Atlanta, la main tremblante de Parkinson. Ou à mon goût de la politique : Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète et sportif, Don Quichotte de la cause noire, années 60, Malcom X, droits civiques, ségrégation, Kennedy, guerre du Vietnam, retour aux racines du continent africain, musique noire, Seventies… Je continue d’explorer ce qui fait ma spécificité depuis plusieurs projets : l’enquête, l’immersion, le côté documentaire mélangé à la fiction. J’ai ainsi fréquenté les salles de boxe et fais le voyage jusqu’à Kinshasa, afin de marcher sur les traces de ce combat mythique, espérant y découvrir les éléments d’une nouvelle histoire à raconter. n’est pour autant pas restrictive mais s’adresse bien au plus grand nombre. À ce théâtre du réel, j’adjoins ensuite l’imaginaire, l’autofiction, la musique et l’image, je travaille sur la tradition orale, l’improvisation, le récit et les histoires, la relation directe au public. » Nicolas Bonneau, metteur en scène et comédien ENTRE FICTION ET RÉEL : LE CONTEUR, UN ART DU DOCUMENTAIRE En tant que conteur, auteur et comédien, je m’inscris dans une veine qu’on pourrait aujourd’hui nommer théâtredocumentaire. Un théâtre qui va au cœur du réel, qui prend la vie dans ce qu’elle a de plus vif. Les thèmes que j’aborde s’inscrivent dans une démarche citoyenne, politique, sociale. À la façon d’un documentariste posant sa caméra et regardant les gens vivre, je pose un cadre, puis des personnages se mettent à vivre dans cet espace, avec mon filtre, mon point de vue. Politique par le choix des sujets (l’usine, mai 68, le fait divers), ma démarche LIENS VIDÉOS Nicolas Bonneau parle d’Ali 74, le combat du siècle, extraits vidéos, présenté au C2, 5 février 2013 http://www.youtube. com/watch?v=DF_QlycrHYU Extrait des vidéos du spectacle Ali 74, le combat du siècle http://vimeo.com/105745641 Présentation du projet Ali 74, le combat du siècle à l’Avant-Seine http://www.youtube.com/watch?v=AVRGElq1z8s 7 EXTRAIT DU PROLOGUE « 1996. Je suis devant ma télévision et je regarde la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques d’Atlanta. La maladie de Parkinson qui le bloque, l’empêche d’avancer, de mettre un pied devant l’autre. Les athlètes se relaient et la flamme passe de torche en torche. Le visage de Bill Clinton, le président américain, apparaît. Il pleure. Et la dernière porteuse de la flamme est à quelques pas maintenant de la vasque olympique. Et avec lui, c’est toute l’Amérique blanche qui pleure et avoue ses erreurs. Un homme apparaît dans la lumière. Ce qu’on voit d’abord de l’homme, c’est le blanc de son survêtement. Celle de la ségrégation, de la guerre du Vietnam. Et puis cette main qui tremble. Un frisson parcours la foule. Plus que trembler, sa main droite s’agite. C’est tout son bras qui s’agite de façon incontrôlée. La foule scande son nom. Et le monde entier, ému, regarde la main de Mohamed Ali trembler. Lentement, calmement, Ali allume la vasque olympique qui s’élève alors dans les cieux. Et ce jour-là, dans mon salon, devant ma télé, j’ai été ému. Ali lutte contre la maladie de Parkinson qui a envahi son cerveau. Je suis souvent ému par des athlètes qui se dépassent, les larmes aux yeux parfois, mais là, c’était autre chose. Je me suis demandé pourquoi ? » © VIRGINIE MEIGNE Toutes ses forces sont concentrées dans sa main gauche qui tient la torche. 8 © RICHARD VOLANTE NICOLAS BONNEAU, AUTEUR, COMÉDIEN, CONTEUR Nicolas Bonneau est auteur, comédien et conteur. Il se nourrit de la petite histoire des gens pour raconter les grandes luttes sociales, pour rendre hommage aux « déshérités », aux humbles, mais aussi pour pousser un coup de gueule ! Il nous rappelle sans cesse qu’être artiste est une fonction et non une profession. Intuitive et naturelle, son adresse toute particulière donne à entendre les fragments d’humanité qu’il aime collecter. Une sincérité rare qui rend l’artiste précieux. Il est actuellement artiste associé au NEST - CDN Thionville-Lorraine (57) et au Nombril du Monde de Pougne-Hérisson (79). En 2006, il crée Sortie d’Usine, récit du monde ouvrier ; en 2008 Inventaire 68, un pavé dans l’histoire (accueilli par le Grand T en Loire-Atlantique en 2012) et La Très véridique et lamentable odyssée du peuple des nains ; en 2010 À nos héros, récit concert avec le collectif Lasko ; en 2011 Fait(s) divers, à la recherche de Jacques B. Il est également l’auteur de pièces pour le théâtre, souvent à base de collectages : Village Toxique (Le Nombril du monde, 2010), sur un site d’enfouissement de déchets nucléaires dans les Deux-Sèvres ; Traverses, un âge d’or, (Cie Métro Mouvance, 2009), sur les cheminots et les films prolétaires des années 30 ; Territoire des Utopies (Théâtre d’Alice / Festival Chalon dans la rue, 2008), fable politique. 9 MIKAEL PLUNIAN, COMPOSITEUR, MUSICIEN, PERFORMER Mikael Plunian est un compositeur, musicien et performer né en France en 1975. Musicien autodidacte, il participe à différents projets musicaux depuis 1998. Musique électronique, rock, théâtre, poésie sonore... En 1998, il fonde le groupe Shane Cough et en 2003 le groupe Fatale, avec lesquels il réalise 3 albums et tourne en France et en Europe pendant 5 ans. Depuis 2002, il collabore en tant que compositeur à des projets de théâtre, de danse, et de poésie sonore, développant un travail de création musicale et d’improvisation live, de recherche sur la musicalité du langage, sur la création d’espaces sonores. Il travaille notamment avec les metteurs en scène Patricia Allio (Fr), Eléonore Weber (Fr), Le Théatre des Lucioles (Fr), Benjamin Guyot (Fr), Lamya Régragui (Fr), NicoNote (It), Silvano Voltolina (It), Camilla Graff Junior (Dan/All). Actuellement, il collabore avec le collectif Humanus Gruppo, autour de la mise en scène de Quai Ouest de B.M. Koltès au Théâtre National de Bretagne dans le cadre du projet de coopération européenne Prospero ; avec les metteurs en scène Patricia Allio et Eléonore Wéber sur le projet Un inconvénient mineur sur l’échelle des valeurs, avec la chorégraphe Katja Fleig sur le projet T3 Bis. En Italie, avec l’artiste NicoNote sur le projet Rhapsodie et La Bella e la Bestia, spectacle pour enfants. À Berlin, avec la metteur en scène Camilla Graff Junior sur le projet In and With (me). Avec Nicolas Bonneau, il a déjà participé aux créations de À nos Héros (récit concert, 2010) et Fait(s) Divers, à la recherche de Jacques B. en 2011. 10 © ADÈLE PASDELOUP FANNYTASTIC, MUSICIENNE, CHANTEUSE Après des années à travailler le piano classique, Fanny s’est mise à l’accordéon pour jouer dans la rue et les bars, elle écrit ses premières chansons, prend le nom d’artiste Fannytastic et s’entoure de musiciens. Longtemps soutenue par La Tordue et Thomas Fersen, Fannytastic sort son premier album Lalala en mars 2005 (autoprod./ Patchrock / Coop Breizh). L’album reçoit un excellent accueil du public qui s’enthousiasme pour cette jeune chanteuse espiègle et son univers pop joliment romantique. Le 9 mai 2008, Fanny reçoit le Prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros pour son album. En préparation de son prochain album, elle compose également pour la scène, collaborant avec Mikael Plunian, Philippe Saumont, Alan Corbel. En 2005, après une participation surprenante au spectacle Le Caboulot du collectif d’artistes Les Ateliers du Vent à Rennes, riche en expériences vocales et en formes d’écritures nouvelles, Fanny élargit sa voix, son écriture et sa musique. Les nouvelles chansons marquent une évolution radicale : plus pop, moins « chansons à texte », plus variées et surprenantes. En septembre 2007, Fannytastic s’engage dans une création avec un quatuor à cordes en partenariat avec le Conservatoire National de Région, l’Association Les Transmusicales et l’association Patchrock. Cette création voit le jour les 7 et 8 novembre 2007 dans le cadre du Festival Les Embellies et est l’occasion de fêter la sortie de l’album Plusieurs. 11 QUELQUES TRACES DU TRAVAIL EN AMONT Pourquoi êtes vous boxeur, demanda-t-on à Ali ? « Je ne peux pas être poète, répondit-il. Je ne sais pas raconter… » C’est comme ça que ça a commencé... Par une douleur sur le côté, après un coup. Ou plusieurs. Bilan des urgences ? Quatre côtes cassées à mon 1er entraînement. C’est alors que je me suis demandé si c’était vraiment une bonne idée de faire un spectacle sur la boxe ? 38 ans. Petit. Blanc. Pas la carrure. Pas le physique. Pas la forme. Pas réaliste. Pas crédible. Pourquoi ? Pour la légende, pour la force de la parole, pour la poésie, pour l’Afrique, pour le mythe, l’épopée, le spectacle incroyable (qu’on aime ou pas) de la boxe. Alors ? Continuer. On y va. S’immerger. Rencontrer des gens qu’on rencontre pas autrement. Dans chaque résidence, aller dans les salles de boxe, s’entraîner, discuter, faire jouer, aller sur le ring. Et allez, on ira en Afrique aussi, voir Kinshasa, le stade, les boxeurs, ceux qui étaient là... Pour éprouver, raconter la petite histoire dans la grande, de l’intérieur, le côté documentaire à côté de la légende. Ce blog sera notre carnet de bord. En mots et images. Mais bon. J’avais envie de le raconter, ce match entre Mohamed Ali et Georges Foreman, à Kinshasa, Zaïre, 1974. Nicolas Bonneau, novembre 2011 12 BAYEUX, JANVIER 2012, ESSAI DE SCÉNOGRAPHIE BLOIS, SEPTEMBRE 2012 BLOIS, SEPTEMBRE 2012 ESSAIS GRAPHIQUES (SEPTEMBRE2012) ESSAIS GRAPHIQUES (SEPTEMBRE2012) 13 PREMIÈRES VERSIONS AFFICHES POUR LA SAISON 13/14 PAR MATHIEU DESSAILLY DU JARDIN GRAPHIQUE 14 Source : http://www.combatdusiecle.blogspot.fr/?view=classic 15 À PROPOS DE LA COMPAGNIE LA VOLIGE PROJET ARTISTIQUE ÉCRITURE AU PLATEAU Le projet de La Volige dirigée par Nicolas Bonneau, est de développer l’art du conteur dans une recherche résolument contemporaine et théâtrale, entre une forme souple, capable de s’adapter à tout type de lieux, et une forme plus spectaculaire destinée aux plateaux des théâtres, selon les créations. Pour chaque création, des périodes de résidences sont mises en place : enquête, collectage, écriture, travail de recherche avec d’autres artistes (metteurs en scènes, musiciens, dramaturges, créateurs lumières), avant de tester les premières ébauches lors de confrontations avec le public.La spécificité de cette forme théâtral autour du récit, est qu’elle s’écrit au plateau, dans l’oralité, l’improvisation, la recherche de la bonne adresse au public, la construction dramaturgique au présent. UN ART DU RÉCIT Le travail de La Volige est ancré dans le collectage et s’apparente à un théâtre/récit documentaire tout en restant ludique. Choisir un sujet, s’implanter dans un lieu pour enquêter, et à partir des matériaux collectés (humains, géographiques, sociaux, politiques), fabriquer un Récit, qui peut être épique, mythologique, historique, intime, politique, social. Quand à l’art du conteur mis en pratique, il s’appuie sur l’oralité, l’écriture d’une langue, une adresse directe et particulière au public, une modernité qui s’appuie sur la tradition et une narration en mouvement. Nicolas Bonneau développe le projet de La Volige, avec d’un côté, des formes légères qui peuvent se produire dans des lieux peu équipés, et de l’autre des formes plus spectaculaires destinées à de plus grands plateaux en travaillant dans ce sens la scénographie, la lumière et les espaces sonores. Quand aux sujets traités, ils résonnent dans la sphère politique, sociale ou humaine ; un projet politique au sens large, celui de la Cité, dans laquelle il s’agit de vivre une expérience commune et pourtant singulière. S’adresser à tous et à chacun en même temps. Une démarche populaire, collective, cathartique… RÉPERTOIRE EN TOURNÉE Depuis 2007, le répertoire de la Cie s’est enrichie de nombreuses créations, qui partent régulièrement en tournée dans toutes la francophonie. ÉQUILIBRE Aujourd’hui, Nicolas Bonneau souhaite trouver un équilibre entre la production et la diffusion de ses créations et une présence à développer sur le territoire du Haut-Val de Sèvre, en Deux-Sèvres, pays de cœur de son fondateur. Prendre le temps d’un aller-retour plus affirmé, afin que le projet nourrisse le territoire, et que le territoire et ses habitants nourrissent le projet. PROJET DE TERRITOIRE La Volige souhaite s’implanter durablement afin de créer un lien durable entre un artiste, un territoire et ses habitants. Être à la fois dans et hors du champ culturel, à la croisée des chemins entre art et politique, dans le sens du vivre ensemble. Sous le signe de la rencontre, il s’agira donc d’essayer de créer du désir, de la curiosité, faire tomber des barrières, changer les idées reçues et les regards des uns sur les autres, surprendre, créer des échanges au présent, laisser des traces dans le paysage et dans les mémoires. Pour cela, un programme d’action est envisagé, qui passe par le collectage, l’accompagnement des créations par les habitants, le partage avec les publics, des veillées contées, des soirées cabarets dans les cafés de campagne, des rencontres conférences, des ateliers du spectateur. La Volige / Nicolas Bonneau est également associée au Théâtre de Charleville Mézières, au NEST (CDN Thionville Lorraine) et travaille régulièrement avec La Coupe d’Or à Rochefort (16), le Nombril du Monde de Pougne-Hérisson (79), le festival Mythos à Rennes (35), le Théâtre l’Aire Libre à St Jacques de La Lande (35), le festival Contes en Chemins (79). 16 HISTOIRE DU GENRE LE THÉÂTRE DOCUMENTAIRE HÉRITIER DU THÉÂTRE DOCUMENTAIRE DES ANNÉES 60 ET ENGAGEMENT POLITIQUE. GENRE MULTIDISCIPLINAIRE : ALI 74, EST UN « CINÉ-CONCERT-RÉCIT » [Le théâtre documentaire] ne se trouve pas au centre des faits, bien au contraire, il prend l’attitude de l’observateur et jouit d’un regard analytique. La technique du découpage et du collage lui permet de faire ressortir du matériau chaotique que lui livre la réalité extérieure des détails clairs et éloquent. En confrontant des points contradictoires, il attire l’attention sur un conflit latent et grâce aux pièces qu’il a rassemblées il peut ensuite en proposer une solution, lancer un appel ou poser une question fondamentale. Forme hybride proposée par Nicolas Bonneau et son équipe. Un genre qui se veut proche du public où le quatrième mur n’existe plus. Un grand ensemble de médias artistiques (vidéos, photos, musique, voix, lumières…) sont utilisés pour reconstituer une histoire, un combat réel. Ces médias sont des preuves concrètes, de la matière pour obtenir ce résultat : Ali 74. Cette idée que le théâtre peut constituer un tribunal du réel et, en le jugeant, en mettant à nu ses contradictions, peut contribuer à le changer, est au cœur de l’esthétique documentaire, et la forme de la pièce-procès demeure prégnante sur la période 1989-2007. Le Conte : l’art du récit. Le récit oral est un genre très ancien qui remonte à la tradition orale (par exemple, L’Odyssée d’Homère). Nicolas Bonneau garde dans ces spectacles et à forciori dans Ali 74, cette tradition du conte. Le théâtre vient raconter un histoire avant tout. Il dit le monde. Références : Jean Vilar, Peter Weiss. « Le document est une référence explicite au réel. Il constitue une trace, un témoignage du factuel. L’appellation « théâtre documentaire » relève donc du paradoxe : comment articuler théâtre, genre fictionnel par essence et documentaire, forme qui revendique l’objectivité ? » C’est Peter Weiss, en 1965, qui, avec sa pièce L’Instruction, énonce l’idée d’un « théâtre documentaire ». Cette pièce évoque le procès de plusieurs responsables du camp d’extermination d’Auschwitz qui s’est tenu à Francfort en 1964, auquel la presse allemande a largement fait écho à l’époque, et auquel Peter Weiss a assisté. Son idée consiste à restituer les témoignages aussi directement que possible, dans toute leur vérité. Cette approche radicale a pour but de livrer une réalité dépouillée d’intention, d’explication, ou d’un quelconque filtre. 17 LA PRESSE EN PARLE... TELERAMA - 25 MAI 2013 18 JAN - FEV 2013 MOUVEMENT - JAN/FEV 2013 JAN - FEV 2013 BLOG RUE 89 - 24 AVRIL 2013 19 olas Bonneau, vainqueur par KO , Rennes 19/04/2013 - ouest... http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Nicolas-Bonneau- Nantes Rennes Angers Brest Le Mans Caen St-Nazaire Quimper Lorient Vannes Laval La Roche/Yon St-Brieuc Alençon St-Lô 14°C Rennes Rechercher sur le site ACTUALITÉ SPORT RÉGIONS MA COMMUNE LOISIRS ok Météo EN IMAGES Saisir une commune SERVICES ANNONCES LA TERRASSE - 26 JUIN cet après-midi Vite ! 64 € de réduction sur 2013 l'abonnement à Ouest-France OUEST-FRANCE - 19 AVRIL 2013 Ouest-France / Bretagne / Rennes / Archives du vendredi 19-04-2013 Mars 2013 - Avril 2013 - Nicolas Bonneau, vainqueur par KO Rennes D vendredi 19 avril 2013 1 L M M J V S 2 3 4 5 6 9 10 11 12 13 16 17 18 19 20 23 24 25 26 27 ABONNEMENT OUEST-FRANCE profitez-en vite. 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Organisme consulaire, fédération (14) Office de tourisme, syndicat d'initiative (2) Obsèques Consultez les annonces obsèques/dans nos cœurs + Voir les avis obsèques Loisirs Les images du combat mythique défilent sur l'écran, en silence ou en musique, avec Mikaël Plunian aux machines et Fannytastic à l'accordéon. Annoncer un événement avec infolocale.fr Le conteur les commente, les stoppe, décrypte l'ultime round avec une telle puissance d'évocation qu'il transporte le spectateur au milieu du ring, au plus près d'un Ali qui ruse, qui encaisse et d'un Foreman qui cogne comme une mule. Consulter l'agenda Cet Ali 74 est d'autant plus émouvant et passionnant qu'il aborde tous les enjeux, y compris politiques (la lutte des noirs américains, la dictature de Mobutu). L'interprétation du conteur, tantôt descriptive, hyperréaliste, tantôt poétique, métaphorique, tient le spectateur en haleine. Nicolas Bonneau, vainqueur par KO. Espace Ouest-France Vendredi, 21 h 15, au théâtre de la Paillette. Tarifs : 15 €, 12 €. Benoit LE BRETON. Jeudi 25 avril à 18h00 : Caroline Pigozzi Mardi 23 avril à 18h30 : L'énigme du Qatar Espace Ouest-France : programme avril 2013 Près de chez vous Rennes Vezin le Coquet Saint Grégoire 20 . LE JEUDI LU .. LE JEUDI LU LE JEUDI LU HEBDOMADAIRE LUXEMBOURGEOIS HEBDOMADAIRE LUXEMBOURGEOIS HEBDOMADAIRE LUXEMBOURGEOIS jeudi 21 février 2013 LE JEUDI.LU - 21 FÉVRIER 2013 Comme un papillon, comme une abeille comme une abe Comme un papillon, Comme un papillon, comme une abeille « Le Combat du siècle » de Nicolas Bonneau « Le Combat du siècle » de Nicolas Bonneau « Le Combat du siècle » de Nicolas Bonneau par Stéphane Gilbart par Stéphane Gilbart C’est un ring théâtral qu’est devenu le plateau du Théâtre en Bois de Thionville sur lequel Nicolas Bonneau C’est un ring théâtral« Le qu’est devenu du Théâtre et ses deux complices musiciens font revivre et gagnent Combat du sièclele»,plateau celui qui opposa jadis en Bois de Thionville sur leque C’est un ring théâtral qu’est devenu le plateau du Théâtre Bois dedu Thionville le Mohamed Ali et George Foreman. et ses deux complices musiciens font revivre et gagnent « LeenCombat siècle »,sur celu et ses deux musiciens font revivre et gagnent « Le Combat du siècle », Alicompte et complices George Foreman. 30 octobre 1974, 4h du matin Mohamed (il a fallu tenir du décalage horaire avec les Etats-Unis). 68.000 Ali capitale et George Foreman. spectateurs ont envahi le Stade du 20Mohamed mai à Kinshasha, du Zaïre. Ils se pressent autour d’un ring de 1974, du matin compte boxe. Bientôt va commencer ce30 queoctobre l’on qualifiera de «4h combat du siècle(il» :ail fallu opposetenir Mohamed Ali et du décalage horaire avec les E 30 octobre 1974, 4h du matin (il a fallu tenir compte du du décalage avec al George Foreman. spectateurs ont envahi le Stade du 20 mai à Kinshasha, capitale Zaïre. Ilshoraire se pressent spectateurs Stade dul’on 20 mai Kinshasha, capitaledu du siècle Zaïre. »Ils: se presse boxe. Bientôt vaont commencer cesonque qualifiera de « combat il oppose Février 2013, sur un plateau de théâtre, Nicolas Bonneau, leenvahi conteur,le livre propre combat :àfaire revivre ce moment historique-là. Historique un match de boxe ? C’est que depuis toujours, la boxe s’est lestée boxe. Bientôt va commencer ce que l’on qualifiera de « combat du siècle » : il op George Foreman. d’une dimension mythique : affrontement sans pitié, à la seule force des poings, de deux hommes. Que le George Foreman. plus fort, que le meilleur gagne ! Une loi de la jungle codifiée. La boxe, c’est aussi un moyen d’échapper, Février 2013, sur un plateau de théâtre, Nicolas Bonneau, le conteur, livre son propre com par ses efforts et sa volonté, aux déterminismes sociaux, de connaître la réussite. C’est aussi et encore une Février 2013, sur un plateau de théâtre, Nicolas le conteur, livretoujours, son propre ce moment historique-là. Historique un match de Bonneau, boxe ? C’est que depuis la façon de renverser le cours des choses : le Noir humilié prend sa revanche sur le Blanc. ce dimension moment historique-là. Historique un match boxe ? C’est d’une mythique : affrontement sans pitié,deà la seule forceque des depuis poings, toujour de deu Mais ce match-là prend d’autres dimensions : il se déroule dans l’ex-Congo devenu Zaïre, dans ce pays d’une dimension mythique : affrontement sans pitié, à la seule force c’est des poings, fort, que ledemeilleur loi de jungle codifiée. La boxe, aussi undem d’Afrique, lieu géométrique deplus la décolonisation, toutes sesgagne dérives !etUne de tous ses la enjeux ; il est plus fort, que leMobutu meilleur gagne loiil de laparjungle codifiée. La la boxe, c’est C’est aussi au affirmation de celui qui l’a voulu le Maréchal Sese Soko. Et! Une surtout, vautsociaux, son de parchez seslui, efforts et sa volonté, aux déterminismes connaître réussite. protagoniste principal : Cassius Clay-Mohamed Ali. Le jeune boxeur qui a triomphé de tous ses adversaires, pardeses efforts et volonté, aux déterminismes sociaux, la réussite. façon renverser le sa cours des choses : le Noir humilié prendde sa connaître revanche sur le Blanc.C’e celui qui « danse comme un papillon et pique comme une abeille ». Celui qui, épousant la cause noire, jette façon de renverser le cours des choses : le Noir humilié prend sa revanche sur le Blan sa médaille olympique, refuse d’être « le nègre de service » au Vietnam et en paie le prix (condamnation, Mais Celui ce match-là prend d’autres dimensions : illa se déroule dans l’ex-Congo devenu Za mise à l’écart sportive et civique). qui sera merveilleusement réhabilité : il allume flamme Mais celieu match-là prend d’autres dimensions : ilde se toutes dérouleses dans l’ex-Congo olympique aux Jeux d’Atlanta end’Afrique, 1996. géométrique de la décolonisation, dérives et de devenu tous d’Afrique, lieu géométrique de la décolonisation, de toutes ses dérives et de to affirmation de». Fasciné celui qui l’aunivers-là, voulu ilchez lui, le documenté, Maréchal Mobutu Sese Soko. Et surtou Nicolas Bonneau est un « conteur documentariste par cet s’est informé, affirmation de celui qui Mohamed l’aClay-Mohamed vouluAli,chez le Le Maréchal Mobutu Soko. de Et to su fréquentant les salles de boxe,protagoniste partant à la découverte de :laCassius saga faisantlui, leAli. voyage de principal jeune boxeur qui Sese a triomphé Kinshasha. Et le voilà devant les spectateurs. Ce sont ses mots, dits, scandés, repris, proférés, chantés ; ce principalun : Cassius Ali.une Le jeune a triomphé celuiprotagoniste qui « danse comme papillonClay-Mohamed et pique comme abeilleboxeur ». Celuiqui qui, épousant dla sont ses phrases, explicatives, poétiques, épiques qui font non seulement revivre ce combat-là, mais en celui qui « danse comme un papillon et pique comme une abeille ». Celui qui, épousa médaille olympique, refuse d’être « le nègre de service » au Vietnam et en paie le pr découvrir et ressentir toutes les sa connotations. sa médaille olympique, refuse d’être « le nègre de service » au Vietnam et en paie mise à l’écart sportive et civique). Celui qui sera merveilleusement réhabilité : il la Sur un grand écran, des images de l’affrontement, qu’il commente, soudain traversées d’autres images, mise à aux l’écart sportive et civique). Celui qui sera merveilleusement réhabilité : Jeux d’Atlanta ende 1996. révélatrices directement ou parolympique allusions ; près de lui, avec lui, créateurs sons et de musique, Mikael Plunian olympique aux Jeux d’Atlanta en 1996. et Fannytastic, essentiels à l’atmosphère, faisant que cette aventure des mots et des sons ébranle est undes « conteur documentariste FascinéUnpar cet univers-là, il s’est inf sensoriellement les spectateurs Nicolas comme le Bonneau fait le terrible ballet corps de boxeurs dans une salle ». surexcitée. combat scénique sans KO donc et gagné non pasBonneau «les auxsalles pointsest »,de mais applaudissements ! ». Fasciné Nicolas unboxe, «auxconteur documentariste univers-là,Ali, il s’es fréquentant partant à launanimes découverte de la par sagacetMohamed fai fréquentant les salles de boxe, partant à la découverte de la saga Mohamed Ali, Encore représenté au Théâtre enKinshasha. Bois à Thionville 21 et ce vendredi février à 20h00.Ce Réservations Etcelejeudi voilà devant les 22 spectateurs. sont ses mots, dits, scandés, repris, pro au +33 3 82 82 14 92 et sur [email protected] Kinshasha. Et le voilà devant les spectateurs. sont sesnon mots, dits, scandés, repris, sont ses phrases, explicatives, poétiques, épiquesCequi font seulement revivre ce c sont ses phrases, toutes explicatives, poétiques, épiques qui font non seulement revivre c découvrir et ressentir les connotations. découvrir et ressentir toutes les connotations. Sur un grand écran, des images de l’affrontement, qu’il commente, soudain trav Sur un directement grand écran,oudes l’affrontement, commente, soudain révélatrices par images allusionsde; près de lui, avec qu’il lui, créateurs de sons et de révélatrices directement ou par allusions ; près de lui, avec lui, créateurs de sons et et Fannytastic, essentiels à l’atmosphère, faisant que cette aventure des mots et Fannytastic, essentiels comme à l’atmosphère, faisant quedescette m sensoriellement les spectateurs le fait le terrible ballet corpsaventure de boxeursdes dans sensoriellement les spectateurs comme le fait le terrible ballet des corps de boxeurs combat scénique sans KO donc et gagné non pas « aux points », mais aux applaudissemen combat scénique sans KO donc et gagné non pas « aux points », mais aux applaudisse Encore représenté au Théâtre en Bois à Thionville ce jeudi 21 et ce vendredi 22 février à 20 Encore Théâtre en Bois à Thionville ce jeudi 21 et ce vendredi 22 février au +33 3 82représenté 82 14 92 etausur [email protected] au +33 3 82 82 14 92 et sur [email protected] par Stéphane Gilbart 21 LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE - 5 OCTOBRE 2012 LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE - 7 NOVEMBRE 2012 22 LE COURRIER DE L’OUEST - 4 NOVEMBRE 2012 23 TOUTE LA CULTURE - 19 JUILLET 2013 FESTIVALIER.NET - 20 JUILLET 2013 FESTIVALIER.NET - 20 JUILLET 2013 24 25