Résumé des caractéristiques du produit
Les patients atteints d'hypertension non contrôlée, d'insuffisance cardiaque congestive
(classes II-III de la NYHA), de cardiopathie ischémique établie, de maladie artérielle
périphérique et/ou de maladie cérébrovasculaire ne peuvent être traités par ibuprofène
qu'après mûre réflexion et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
Une attention particulière est également requise avant toute initiation d’un traitement à long
terme chez les patients présentant des facteurs de risque pour les incidents
cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une
consommation tabagique), en particulier si des doses élevées d’ibuprofène (2400 mg/jour)
sont nécessaires.
Les études cliniques suggèrent que l’utilisation d’ibuprofène (particulièrement à dose élevée
(2400 mg/jour)) et le traitement à long terme peuvent être associés à un risque légèrement
accru d’accidents thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident
vasculaire cérébral). Globalement, les études épidémiologiques n’indiquent pas que la prise
d’une faible dose d’ibuprofène (p. ex. ≤ 1200 mg/jour) est associée à un risque accru
d’accidents thrombotiques artériels .
Altération de la fertilité féminine :
Certaines données indiquent que les médicaments inhibant la cyclo-oxygénase/la synthèse
des prostaglandines peuvent causer une altération de la fécondité féminine en exerçant un
effet sur l’ovulation. Ce phénomène est réversible dès l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.6).
Système gastro-intestinal (GI):
Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant des antécédents
de maladie gastro-intestinale (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn) étant donné que
leur état peut être exacerbé (voir rubrique 4.8).
Des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales pouvant être fatales ont été
rapportées avec tous les AINS, à tous les stades du traitement, qu’il y ait ou non des
symptômes précurseurs ou des antécédents d’événements GI sévères.
Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforation GI est plus élevé en cas
d’administration de doses plus élevées d’AINS, chez les patients avec antécédents
d’ulcères, principalement si des complications telles qu’une hémorragie ou une perforation
sont survenues (voir rubrique 4.3) ainsi que chez les patients âgés. Chez ces patients,
débuter le traitement avec la dose disponible la plus faible.
Un traitement combiné avec des agents protecteurs (par ex., le misoprostol ou des
inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, ainsi que pour les
patients nécessitant une faible dose d’ASA concomitante ou d'autres substances actives
susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).
Les patients ayant des antécédents de toxicité GI, principalement les patients âgés, doivent
rapporter tout symptôme abdominal inhabituel (surtout une hémorragie GI), principalement
durant la phase initiale du traitement.
La prudence doit être conseillée chez les patients recevant des médicaments concomitants
qui pourraient augmenter le risque d'ulcération ou de saignement, tels que les
corticostéroïdes oraux, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la
recapture de la sérotonine ou les agents antiplaquettaires tels que l'AAS (voir rubrique 4.5).
Le traitement par ibuprofène sera interrompu chez les patients développant une hémorragie
ou une ulcération GI.
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