neux représentent les arcs branchiaux, seulement à un
plus
haut
degré de développement; car les organes res-
piratoires de ces animaux sont en général plus dévelop-
pés que ceux des autres poissons. Le cartilage longitu-
dinal qui joint iuférieurement les arcs branchiaux, ré-
pondrait complètement, d'après
cela,
aux pièces inter-
branchiales qui se rencontrent
chez
tous les poissons
pourvus d'arcs branchiaux , et qu'on regarde comme des
dépendances de l'os hyoïde.
Quant aux ouvertures extérieures des sacs branchiaux
(fig.
2 ,
ii°
i3,
et fig. 4)
-,
leur contour est formé d'un
cartilage circulaire, d'un sphincter et de trois
valvules.
Le
cartilage circulaire (fig, 4
>
u° 2), qui donne à chaque
ouverture sa figure, est plus épais et plus large en avant ;
il
s'amincit et se rétrécit en arrière , au point qu'il ne
forme plus qu'une bande mince vers le milieu de sa partie
postérieure, à l'endroit où s'élève sur sa
face
interne
une petite apophyse (fig. 4
5
n° 3 ) • dirigée vers la cavité
branchiale. Tout à l'entour de ce cartilage circulaire se
voit
un sphincter (fig. 4> n° 1 ) capable de comprimer
l'anneau cartilagineux et de rétrécir ainsi l'ouverture
branchiale; c'est ce qui a lieu ,
d'autant
plus facilement
que la paroi postérieure de l'anneau est très-faible, et
cède
par conséquent sans effort à la pression exercée de
tous côtés. Cependant l'occlusion totale des ouvertures
branchiales dépend de trois
valvules
: parmi
celles-ci
,
l'une plus longue et étroite en
haut
(fig. 4
?
n° 4)
>
naît de
la
face
interne
de la moitié antérieure et large du carti-
lage
circulaire; les deux autres, plus larges (fig. 4>
n"4 5 , 5) , sont
fixées
à la moitié postérieure , un peu au
dessous de l'anneau cartilagineux. Lorsqu'il arrive que