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La maladie de Parkinson
• Affection neurologique, dite dégénérative, qui
touche une petite zone cérébrale au sein de
laquelle une population de cellules nerveuses est
atteinte, les neurones dopaminergiques. Pour une
raison inconnue, ces neurones sont touchés et
disparaissent progressivement. La fabrication de
dopamine diminue, puis n’est plus suffisante: alors
surviennent les symptômes parkinsoniens.
Les symptômes habituels: trois
signes principaux
• Un tremblement de repos
• Une raideur ou rigidité ou hypertonie des
muscles
• Une lenteur des mouvements ( akinésie)
Les autres symptômes
• Fatigabilité: la rigidité, la lenteur des mouvements
favorisent la fatigue
• Difficultés motrices: Raideur, impossibilité de faire le
premier pas, impossibilité de franchir une marche ou un
seuil, difficultés pour les transferts; Risque de chute
• Problèmes nutritionnels fréquents: perte de poids car perte
d’appétit, difficultés à porter à la bouche, à mastiquer, à
avaler. Risque de fausse route.
• Impact psychologique avec dépression à l’annonce du
diagnostic, anxiété, crise de panique.
• Désordres de sommeil et de relaxation avec insomnie,
cauchemars, crampes nocturnes, angoisses, agitation…
Notre rôle
• Aider la personne dans les gestes quotidiens
• Ne pas surestimer les capacités de la personne « à
chaque jour suffit sa peine »
• Ne pas bousculer la personne, ne pas s’énerver
• Dégager le passage, le sécuriser
• Mobiliser doucement la personne, ne pas tirer sur
ses membres
• Valoriser, écouter, expliquer
La douleur
• La douleur est une expérience sensorielle et
émotionnelle désagréable, liée à une lésion
tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite
dans des termes évoquant une telle lésion.
Différents types de douleur
• La douleur par excès de nociception (80%), plaies, chocs,
infarctus, inflammations, infections, brûlures, froid…Elles
augmentent avec le mouvement. Elle est liée au
vieillissement des organes, des tissus, comme les douleurs
rhumatologiques.
• La douleur neuropathique est due à des compressions ou
destructions de nerfs. Elle se retrouve dans des maladies
comme le diabète ou l’alcoolisme.
• La douleur psychogène quand aucune cause n’a été
décelée, elle est souvent refoulée chez la personne âgée et
est due à la dépression et l’hypochondrie.