
prévalence montrent pourtant que l’infection à CT est très fréquente et peut conduire
à une infertilité.
Une patiente âgée de 40 ans consulte au cabinet pour découverte d’une
hypothyroïdie frustre avec faible élévation de la TSH : 5 et absence de symptômes.
Ma maître de stage me demande de recontacter la patiente afin de prendre en
charge cette hypothyroïdie, la dernière recommandation de la HAS date de 2007 : j’y
retrouve les Indications d’un éventuel traitement substitutif et la surveillance
biologique nécessaire :
risque élevé de conversion (TSH > 10 mUI/l et/ou présence
d’anti-TPO) : le traitement est recommandé ;
risque faible de conversion (TSH < 10 mUI/L et absence d’anticorps anti-TPO)
: il est recommandé de surveiller la TSH à 6 mois puis tous
les ans ;
situation intermédiaire (TSH entre 4 et 10 mUI/l) : l’instauration d’un traitement
peut se discuter (accord professionnel) devant :
la présence d’anticorps anti-TPO ou de signes cliniques très
évocateurs d’hypothyroïdie (risque intermédiaire de conversion) ;
une hypercholestérolémie.
Un patient âgé de 23 ans reconsulte au cabinet pour exanthème prurigineux du tronc
et des membres inférieurs ne cédant pas sous antihistaminiques prescrits il y a 3
semaines, il est vu par ma maître de stage qui retrouve une adénopathie sous
mandibulaire gauche qu’elle explore par un bilan biologique comportant entre autre
la recherche de mononucléose infectieuse et de syphilis. Je reçois le patient avec les
résultats du bilan biologique qui montrent une lymphocytose minime, un bilan
hépatique très perturbé avec ASAT ALAT à 4N
, PAL normales, on retrouve une infection récente par EBV. Ma maître de stage
m’explique que le bilan hépatique est fréquemment perturbé en cas de
mononucléose infectieuse mais qu’il serait quand même utile de rechercher d’autres
infections à virus hépatotropes.
Je décide de réviser les différents tableaux cliniques pouvant révéler une infection
aigue par EBV. Ma références bibliographiques est le PILLY 2010.
La MNI débute souvent par une asthénie importante et une fièvre modérée à 38°,
ces signes sont rapidement associés à une angine et à la survenu d’un œdème
palpébral, l’examen clinique retrouve des adénopathies diffuses, une splénomégalie,
un exanthème maculeux ou maculopapuleux du tronc et de la racine des membres,
l’évolution se fait vers la guérison spontanée en 4 semaines environ, une fatigue peut
subsister pendant des mois ; sur le plan biologique, une lymphocytose, thrombopénie
et cytolyse hépatique est fréquente. Le traitement est symptomatique (attention aux
aminopénicilline), le sport est contre-indiqué (risque de rupture de rate), en cas de
manifestations sévère, une corticothérapie peut être proposée 1 mg/kg/jr 10 jours
(avec décroissance progressive).
Un patient âgé de 45 ans consulte au cabinet devant la découverte d’une
tuméfaction d’apparition spontanée sous la scapula gauche. La masse est
rénitente à la palpation, non inflammatoire et indolore. J’adresse le patient pour une
échographie des parties molles afin de voir au dépend de quelle structure s’est
développée et prévois de prescrire une IRM en seconde intention. Selon les résultats