- de la conservation : de nouveaux investissements dans l’amélioration de l’habitat,
des partenariats stratégiques afin de tirer parti des fonds disponibles (optimisation),
l’amélioration de la qualité de l’eau pour atténuer l’effet des pluies acides, la
collaboration avec les provinces et l’industrie en matière d’utilisation des
terres/eaux, l’adoption d’une approche scientifique des niveaux de pêche récréative,
la gestion/élimination des pêches au saumon sauvage au filet non autochtones en
rivière et en mer, la collaboration avec les partenaires autochtones/des Premières
Nations afin de limiter les répercussions des pêches alimentaires, sociales et rituelles
sur les stocks, un cadre stratégique d’amélioration des stocks et une collaboration
intergouvernementale sur le contrôle de l’aquaculture en parcs marins;
- de l’application de la loi : l’augmentation de la capacité d’application de la loi; le
renforcement des réseaux et des partenariats en matière d’application de la loi;
l’utilisation de nouvelles technologies, ainsi que l’extension des programmes
éducatifs ciblant les braconniers, les consommateurs et le grand public;
- de la prédation : le développement de la chasse au phoque et la recherche sur
l’impact des phoques, l’extension des programmes de recherche sur le bar rayé et
l’accroissement de la pêche de ce dernier, l’extension des recherches sur les
répercussions des populations d’oiseaux de mer sur le saumon et le contrôle des
populations d’achigan à petite bouche;
- de la recherche scientifique : l’amélioration de l’évaluation des stocks dans les
rivières (augmentation des lieux de dénombrement et révision des techniques
d’évaluation afin d’établir les meilleures et les moins coûteuses façons de procéder
au dénombrement et à l’interprétation des données), la poursuite d’un
développement d’une approche de précaution, la collaboration du MPO avec les
multiples partenaires afin d’améliorer la collecte et le partage des données, le
renforcement de la collaboration scientifique, l’établissement de liens avec des
programmes scientifiques tels que celui de suivi des océans, la facilitation et
l’extension des programmes de collecte de données sur la qualité de l’eau et les
variations de température dans les rivières et l’établissement de partenariats avec
les provinces et l’industrie afin d’entreprendre des recherches sur les répercussions
de l’aquaculture sur les ressources en saumon sauvage;
- de la pêche internationale : la collaboration avec les partenaires internationaux afin
de gérer efficacement les pêches qui ciblent les poissons d’origine canadienne et
d’éliminer en partie la pêche d’interception;
- des autres sujets : un certain nombre de recommandations ont été formulées en
matière de sensibilisation du public, de processus gouvernementaux et de révision
des politiques et processus existants, et tout particulièrement de la Politique du
saumon atlantique sauvage du MPO.