Correction : exemple 2 - l'élevage On cherche à déterminer comment l'Homme peut agir pour améliorer le rendement d'un élevage. Dans le cas d'une race de vache (Prim'Holstein): par sélection génétique: des individus performants sont croisés, ce qui permet la production d'un lait riche en protéines et en grande quantité. La sélection génétique exercée depuis 1987, permet de passer d'une production de lait de 5000 kg/an à 7900kg/an en 2007, soit une augmentation de 2900 kg de lait produit/an. Une vache produit 10 L de lait par jour si elle est nourrit seulement à l'aide de fourrage vert. Mais cette production augmente de 15 L /jour (soit 25L produits/ jour) si on ajoute au fourrage vert (85% d'eau + cellulose) du maïs ensilé ( 70% d'eau + glucides, protides et lipides). Et elle augmente encore de 5 L / jour si on rajoute encore du Dynamaïs (maïs broyé et compacté, colza et mélasse de canne à sucre), autrement dit si on lui fournit une alimentation plus diversifiée et riche en énergie. Dans le cas des saumons: La photographie montre 2 saumons de la même espèce: le saumon 1, génétiquement modifié, est plus grand que le saumon 2, témoin. Le saumon d'Aquabounty est un saumon modifié génétiquement (OGM): L'un des gènes favorise sa croissance car il lui permet de produire une hormone de croissance (origine: saumon Chinook) et l'autre gène lui confère la capacité de se développer dans une eau froide. Sa croissance est donc optimisée: croissance plus forte et plus rapide (en 16-18 mois au leu de 30 mois). Bémol: allergies alimentaires, mélange OGM et espèces sauvages! Usage d'additifs alimentaires dits probiotiques (bactéries lactiques) dans la nourriture des animaux d'élevage. Leurs effets: sevrage plus rapide, amélioration de la prise de poids, baisse de la mortalité, moindre perte de poids vif de femelles pendant la lactation, l'emploi des médicaments est réduit. conclusion: L'Homme améliore le rendement d'un élevage: - en pratiquant la sélection génétique, ce qui permet d'élever les espèces ou les individus les plus performantes et de favoriser leur reproduction. - en adaptant l'alimentation de l'animal (plus énergétique, ajout de probiotiques, favorisant la prise de poids, la santé et la production de matière organique animale). - en réalisation des modifications génétiques (OGM) qui confèrent de nouveaux caractères aux espèces existantes afin de les rendre plus performantes. Ces méthodes ont aussi leurs revers (diminution de la biodiversité, allergies alimentaires, conséquences mal connues sur la santé, risque de croisement entre individus "sauvages" et OGM...).