Chp5 Symétries & lois de conservation S - 1
Chp5. Symétries et lois de conservation
S1. Généralités
S1.1 Théorème de Noëther
Après avoir classé les particules et leur avoir associé des nombres quantiques (sur base de
l'observation de réactions permises ou interdites), nous résumons ici les lois de conservation qui sont
(ou non) respectées durant un processus d'interaction.
Ces règles de conservation reflète l’existence de symétries ou principes d’invariance et on
peut affirmer que : à toute symétrie de la nature correspond une loi de conservation.
C'est le Théorème de Noëther :
invariance par rapport à un groupe de transformations à n paramètres
@ existence de n lois de conservation.
N.B. • La signification profonde des propriétés d’invariance des interactions reste encore à
découvrir.
• Le nombre de lois de conservation peut paraître important et on comprend que le physicien soit à la
recherche de principes plus généraux, plus élémentaires, plus fondamentaux et moins nombreux.
Différentes classes de symétries sont à distinguer :
- les symétries continues (spatio-temporelles) telles que translation et rotation qui énoncent
que tous les points dans l'espace sont équivalents,
- les symétries internes liées à l'attribution des nombres quantiques,
- 3 symétries discrètes qui mettent en jeu un opérateur discontinu : symétrie de parité "P",
symétrie de conjugaison de charge "C" et symétrie par inversion du temps "T".
S1.2 Symétries continues espace-temps
énergie totale, impulsion totale & moment angulaire total = Ctes
@
Ces lois sont les bases de la détermination des grandeurs caractéristiques des particules dans
une réaction (masse, énergie, quantité de mouvement, spin).
@ relire les exemples présentés chp1 §B3.7
On montre dans le cours de Mécanique Quantique :
1/ la conservation de l'énergie reflète une invariance des lois de la physique par rapport
aux translations dans le temps.
2/ la conservation de l’impulsion totale reflète une invariance par rapport aux
translations dans l’espace : x → x + a ou x → x +δx
Comme les symétries continues peuvent être aussi petites que l’on veut, on peut se restreindre à
l’étude des transformations infinitésimales.
En MQ, cela s’exprime comme l’invariance de l’hamiltonien : H(x) → H(x +δx) = H(x)
et la conservation de l’impulsion s’exprime par une relation de commutation $
D,H =0
où = opérateur de translation : @
$
D$$
D1 xp=+ ⋅iδ$
p,H
0 avec $
= opérateur d’impulsion.