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ZComment le virus H5N1 se transmet-il de
l’oiseau à l’homme ?
Il a été constaté jusqu’à présent que le virus H5N1 fran-
chissait difficilement la barrière des espèces. Des dizaines de
millions de volailles sur de vastes zones ont été infectées
depuis 2003, et malgré cela moins de 600 cas chez l’homme
ont été confirmés. Dans l’état actuel de nos connaissances, le
seul mode de transmission du virus H5N1 à l'homme est par
contact très rapproché avec des oiseaux morts ou malades
(par exemple lors de la découpe ou préparation d'oiseaux
infectés pour leur consommation, ou en jouant dans un lieu
souillé de déjections de volailles élevées en plein air).
Les plupart des cas de grippe aviaire chez l’homme sont
apparus dans des foyers ruraux où l’on élève de petites bass-
es cours de volailles et très peu de cas ont été détectés dans
les groupes considérés à haut risque (par ex. les acteurs de
la filière volaille ou les vétérinaires). Aucune contamination
d’homme à homme n’a été confirmée.
De nombreux scientifiques recherchent actuellement les
facteurs pouvant augmenter les possibilités d'infection chez
l'homme.
ZQuels sont les signes et symptômes de la grippe
aviaire H5N1 chez l’homme ?
Dans de nombreux cas, le patient tombe très rapi
dement malade après avoir attrapé le virus H5N1.
Premiers symptômes :
•fièvre élevée (généralement > 38°C)
•douleurs sévères dans tout le corps
Et éventuellement :
•essoufflement
•diarrhée
•vomissements
•douleur abdominale
•douleur thoracique
Presque tous les patients finissent par développer une
pneumonie et nombre de leurs organes peuvent arrêter de
fonctionner correctement. Cette liste de symptômes n’est pas
exhaustive et tous les patients ne présentent pas les symp-
tômes ci-dessus.
ZQue peut-on faire pour prévenir ou traiter la
grippe aviaire H5N1 ?
Le vaccin actuel contre la grippe que de nombreuses
personnes reçoivent chaque année ne protège malheureuse-
ment pas contre la grippe aviaire et aucun vaccin n’est
actuellement disponible contre cette maladie.
Des médicaments antiviraux peuvent être pris,
par exemple le phosphate d'oseltamivir (connu sous le
nom de Tamiflu®). Des médicaments antiviraux peuvent
être donnés à titre préventif, s’ils sont pris avant que la
personne ne soit infectée par la grippe aviaire ou pour
réduire le risque de mortalité, s’ils sont administrés dans
les 48 heures suivant l’apparition des premiers symp-
tômes. En l’absence de vaccin, lesantiviraux sont la seule
solution médicale pour la prévention et le traitement.
INFORMATIONS SUR LES POUMONS
www.european-lung-foundation.org
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GRIPPE AVIAIRE
ZPourquoi la grippe aviaire inquiète-elle tant ?
Les scientifiques craignent que le virus H5N1 ne mute
et ne prenne une forme qui pourrait infecter l’homme et se
propager facilement entre les personnes. Nous assisteri-
ons alors à l’apparition d’une maladie extrêmement con-
tagieuse et mortelle.
Si cela se produisait, nous serions probablement en
présence d'un virus auquel les hommes n’ont jamais été
exposés auparavant. Sans défenses immunitaires, l’infec-
tion pourrait causer une terrible maladie, comparable à la
pandémie de grippe espagnole de 1918-1919 qui a alors
fait près de 40-50 millions de victimes à travers le monde.
ZQu’est-ce qu’une pandémie ?
Une pandémie est la flambée d’une maladie infec-
tieuse qui se propage à travers le monde, ou sur un vaste
territoire. Si l’on regarde notre histoire, on peut s’attendre à
trois ou quatre pandémies de grippe par siècle, lorsque de
nouveaux types de virus apparaissent et se transmettent
facilement d’une personne à l’autre. Toutefois, l'apparition
de pandémies de grippe est imprévisible et la prochaine
pourrait bien ne rien avoir à voir avec le virus H5N1 actuel.
ZComment prévenir une pandémie ?
La grippe aviaire H5N1 chez l’homme est encore une
maladie rare, mais des mesures doivent être prises pour
tenter de l’empêcher de produire une pandémie.
Cependant, étant donné qu’une pandémie est susceptible
de survenir dans le futur, il est essentiel que les populations
s’y préparent. Les mesures suivantes doivent être prises :
•Les scientifiques doivent surveiller de près et
étudier les virus de grippe aviaire pour mieux
les connaître.
•Les populations d’oiseaux sauvages doivent
être surveillées.
•Les organisations comme L’Organisation mon-
diale de la santé (OMS), l’Organisation des
Nations unies pour l'alimentation et l'agricul
ture (FAO) et l’Organisation Mondiale de la
Santé Animale (OIE) doivent conjuguer leurs
efforts pour aider le monde à se préparer à une
possible pandémie.
•L’Union européenne et ses Etats membres
doivent collaborer en matière de recherche et
de planification préalable car les virus de la
grippe ne connaissent pas de frontières.
• Tous les pays et leurs citoyens doivent
s'impliquer.
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