Management

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Management
Pour les articles homonymes, voir Management Même si du fait de ses racines françaises le mot « management » est adopté par l'Académie française avec une
(homonymie).
prononciation francisée, l'Office québécois de la langue
française ne recommande pas son emploi[4] . Par ailleurs,
Le management est le pilotage de l'action collective au
même si l'usage, notamment au Québec, ne dissocie pas
sein d'une organisation. Il s’appuie notamment sur l'étude
toujours les termes « management » et « gestion », ils ne
des organisations, objet des sciences de gestion.
sont pas parfaitement synonymes en France, comme le
Le management désigne aussi l'ensemble du personnel montrent les titres des manuels couramment utilisés[5] :
responsable d'une entreprise ou d'une organisation, qu'on
nomme en français « cadres », « dirigeants » ou « di• le terme « management » désigne plutôt les prarection »[1] .
tiques et les savoir-faire associés à l'organisation du
travail collectif et aux relations humaines, avec une
dimension surtout qualitative : management stratégique, management de projet, management partici1 Étymologie
patif, etc.
Selon l’Oxford English Dictionary[2] le verbe anglais « to
manage » et le substantif « management » découlent d'un
terme français du XVe siècle, « mesnager », signifiant en
équitation « tenir en main les rênes d'un cheval », provenant lui-même de l'italien « maneggiare » (et du latin
« manus » : la main). Par extension, « mesnager » a peu
à peu désigné en français le fait de tenir les rênes d'une
organisation (exploitation agricole, fabrique, administration, etc.) et non seulement d'un cheval. Si le terme est
passé en anglais où il a donné « to manage » et « management », il a subsisté en français en équitation au travers
du mot « manège ».
Selon le Larousse Etymologique[3] les termes « manage »
« mesnage » ou « mesnage » et le verbe « mesnager »
dérivent dès le XII° siècle de l'ancien français « maisnie » (famille) lui même issu du verbe latin « manere »
(signifiant « demeurer ») . Par suite le terme a désigné en
français « l'art de gérer les affaires du ménage », c'està-dire « conduire son bien, sa fortune et ses domestiques
de façon judicieuse » et par suite influencé le vocabulaire
anglais.
Cette famille de termes a évolué au fil du temps :
• le terme « gestion » désigne plutôt les techniques de
conduite des affaires en général, avec une dimension
surtout quantitative : gestion comptable, gestion de
patrimoine, contrôle de gestion, etc.
2 Histoire du management
Même si la conduite de l'action collective existe depuis
que les hommes font société, la formalisation du management est relativement récente[6] .
2.1 Les précurseurs
Fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, Plusieurs précurseurs méritent d'être signalés :
2.1.1 Henri Fayol
Selon les idées émises par Henri Fayol, dans son ouvrage
Administration industrielle et générale paru en 1916, le
• d'abord pour signifier l'idée d'une gestion des rela- management est porté par une fonction transversale qu'il
tions à autrui « menée de façon réfléchie et pondé- nomme « Fonction administrative » et qui a pour objectif
rée »,
de veiller à cinq grandes fonctions :
• pour finalement donner à l'époque moderne naissance aux termes « ménager » et « ménagement ».
• Fonction technique : produire, transformer et fabriquer ;
L'étymologie du terme « management » recouperait ainsi
celle du terme « éco-nomie » dont l'étymologie grecque
(oikos - nomos) signifie que l'on s’intéresse aux « lois qui
régissent la gestion domestique ».
• Fonction commerciale : achat, vente et échange ;
• Fonction financière : rechercher et utiliser de façon
optimale les capitaux ;
1
2
2
HISTOIRE DU MANAGEMENT
• Fonction de sécurité : protection des personnes et de disposer d'un pouvoir d'achat supérieur, et à terme
des biens ; mise en place des bonnes conditions de d'acheter les automobiles qu'ils produisent.
travail
• Fonction comptable : calcul de paie et des statis- 2.2 L'école des relations humaines
tiques (recensement des actifs et du patrimoine).
Le facteur humain devient progressivement un thème
De même, Fayol indique que le management suppose de recherche pour le management. À partir des années
[11]
que ceux qu'il appelle les « administrateurs » soient ca- 1920, Mary Parker Follett l'introduit dans la réflexion
managériale.
Rapidement
après les années 1930, avec
pables de mettre en œuvre la palette des compétences
[12]
Elton
Mayo
par
exemple,
le management s’inspire de
essentielles, à savoir : « Prévoir. Organiser. Comman[7]
la
psychologie
avec
la
prise
en compte de l'effet Hawder. Coordonner. Contrôler. » Le souci de précision
thorne
(effet
psychologique
d'être
l'objet d'une attention
et de rationalité doit donc présider dans l'administration
spéciale).
et l'organisation bureaucratique. Il comprend que le prix
des approvisionnements, la fiabilité des outils, la dispo- L'analyse du pouvoir auprès de sociologues comme Max
sition des lieux de travail et la qualité de l'encadrement Weber[13] et Michel Crozier, puis de la stratégie de
comptent tout autant que la quantité produite par l'entreprise sont enfin devenus des thèmes de manal'entreprise.
gement que des auteurs comme Peter Drucker, Henry
Ainsi naît « l'administration moderne », qu'on préfère dé- Mintzberg et Michael Porter parmi d'autres, ont participé
signer sous le terme – plus dynamique et moins connoté – à explorer.
de « gestion ». Le travail du dirigeant n'échappe dès lors
plus à la systématisation : chaque élément doit être optimisé, depuis la prévision jusqu'au contrôle en passant par 2.3 Tendances contemporaines
la décision.
Les principes de gestion énoncés par Fayol « POCCC », Le Management Moderne[14] s’intéresse davantage aux
« Prévoir, Organiser, Commander, Coordonner et problématiques concrètes de motivation, d’adhésion et
Contrôler ») ont été repris et simplifiés par les analystes d’intégration des individus. Il a pour objet de “transforde la Qualité (voir Roue de Deming) sous l'acronyme mer la Vision Managériale” afin de “répondre aux pro« PODC » : « Planifier. Organiser. Diriger. Contrôler. » blématiques nouvelles du management dans les contextes
.
modernes”.
“L’organisation taylorienne par fonctions est encore trop
présente dans nos organisations”. Et ce, “malgré tous les
2.1.2 Frederick Taylor
efforts consentis”. “Le modèle doit évoluer autant en douceur qu’en profondeur”, indique Michel Nekourouh.
Frederick Taylor[8] propose le concept d'organisation
scientifique du travail tendant vers un one best way.
Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes
élémentaires chronométrés et organisés rationnellement
pour former une chaîne de production. Taylor désirait appliquer les principes généraux d'amélioration de la productivité par la division du travail à l'entreprise qu'Adam
Smith[9] avait soulignés (avant lui Platon[10] au niveau de Concepts de management supports de l'organisation.
la société).
Les approches épistémologiques de management se sont
diversifiées durant la même période
2.1.3 Louis Renault et Henry Ford
• L'économie des organisations qui s’efforce de relier
En France, Louis Renault s’efforce de réorganiser les mécelles-ci avec l'économie générale.
thodes de travail dans son entreprise et réalise les premières tentatives de travail à la chaîne dans le secteur
• et la sociologie des organisations qui s’attache à
automobile. Aux États-Unis, Henry Ford développe le
comprendre la cohérence intime de chaque organisystème fordiste et apporte la preuve qu'une augmentasation.
tion des rendements peut être obtenue par une séparation entre la conception et l'exécution des tâches, issue du
Taylorisme, à laquelle il ajoute une très forte spécialisa- Au carrefour de ces deux domaines, le managetion au long de la ligne de production. L'appauvrissement ment cherche par un juste mélange à trouver la voie
de la qualification qui en résulte l'oblige à augmenter for- d'amélioration de l'organisation :
tement les salaires pour continuer à attirer des ouvriers.
• en s’inspirant de modèles-types d'entreprise
Parallèlement, cette augmentation permet aux ouvriers
3.2
Organisation
3
• mais aussi en sélectionnant les leviers spécifiques 3.2 Organisation
pertinents (bonnes pratiques, outils et méthodes de
La deuxième fonction de la gestion, l’organisation,
gestion).
consiste à définir la composition des groupes de traLe management réunit finalement la gestion des res- vail et coordonner leurs activités. Elle entraîne la créasources humaines, et plus globalement la gestion de tion de liens organisationnels qui aident les individus et
les groupes à travailler de concert à l’atteinte d’objectifs
l'organisation.
communs[16] . Cette étape est essentielle en tant que fonction de la gestion, tandis que lors de ceci, les gestionnaires
délimitent les pouvoirs et responsabilités, puis les repar3 Fonctions de gestion
tissent entre les individus. Non seulement qu'un degré de
subordination est établi, mais aussi les responsabilités et
[16]
H. Fayol énonçait qu'administrer (gérer) c'est “prévoir, l'obligation de rendre des comptes .
organiser, commander, coordonner, contrôler”. Partant
de là, certains ont pu considérer que les quatre principales
3.2.1 Étapes de l'organisation
fonctions relevant des gestionnaires sont la planification,
[15]
l’organisation, le leadership et le contrôle . Il s’agit là
• Choisir les moyens et les méthodes appropriés ;
d'une interprétation de la gestion comme d'une fonction
de pilotage d'une organisation. Mais on peut aussi consi• Déterminer les besoins en ressources humaines et
dérer que gérer et manager sont tout simplement synomatériels ;
nymes, ce qui oriente alors le gestionnaire vers la prise de
• Définir leurs interrelations ;
décision et la recherche d'optimisation (voir plus bas la
notion de gestion).
• Répartir les tâches de manière à atteindre les objectifs visés[19] .
3.1
Planification
La planification se définit comme le processus par lequel
le gestionnaire fixe les objectifs à atteindre et dresse les
plans de travail devant mener à leur réalisation[16] . La planification se fonde en général sur une analyse du chemin
parcouru par l'entreprise, des ressources à sa disposition,
de sa situation actuelle et des buts à atteindre[16] .
3.3 Direction
Le leadership consiste à diriger les employés chargés
d’exécuter le travail et à faire progresser les choses, c’està-dire à exercer sur eux une influence positive[20] . La formation, la communication et la motivation représentent
les principales tâches liées au leadership[20] . C'est en facilitant leur travail et en les stimulant que les gestionnaires
peuvent motiver les subordonnés à devenir plus produc3.1.1 Étapes de planification
tifs, à atteindre leurs objectifs et à travailler dans un esprit de collaboration[20] . La motivation, la coordination
Outre la dimension principale qui est le temps(Quand),
et la mobilisation des individus et des équipes de trala planification prend forme selon ses autres dimensions
vail pour œuvrer ensemble afin d'atteindre les objectifs
que sont le périmètre des objectifs du projet (Quoi), les
organisationnels[15] .
ressources (Qui), la manière et le chemin (Comment) et
les obstacles possibles (Risques)[17] .
3.3.1 Six qualités essentielles d'un bon leader
1. Analyse des possibilités et des dangers ainsi que des
1. La perspicacité créative (poser les bonnes quesforces et des faiblesses de l'entreprise ;
tions) ;
2. Orientation de l'entreprise ;
2. La sensibilité (ménager la susceptibilité des autres) ;
3. Examen des options possibles et choix de la stratégie
appropriée ;
4. Établissement des liens entre les stratégies, d'une
part, et les plans opérationnels, la politique et les
budgets ;
5. Préparation des plans détaillés ;
6. Analyse des plans visant à assurer la réalisation des
objectifs[18] .
3. La capacité d'avoir une vision de l'avenir (capacité
de se projeter dans l'avenir et d'imaginer une organisation parfaitement adaptée aux besoins futurs) ;
4. La souplesse (faculté d'adaptation) ;
5. L'aptitude à amener les gens à se concentrer sur un
objectif (canaliser les efforts individuels ainsi que
l'énergie et les ressources) ;
6. La patience (s’intéresser au long terme)[21] .
4
3.4
5 MANAGEMENT ET SERVICES DE L'ORGANISATION
Contrôle
5.1 Service marketing et commercial
Le contrôle se définit comme l’examen par lequel on s’as- Les deux principaux rouages du service marketing et
sure que les résultats obtenus sont conformes aux buts et commercial sont :
qui permet d’apporter, au besoin, les corrections nécessaires pour réorienter l’entreprise vers ses objectifs[20] . Le
• La force de vente composée des vendeurs itinérants
contrôle est un processus critique qui incite les employés
(représentants, VRP) qui sont chargés de prospecà questionner la pertinence des objectifs et des normes de
ter physiquement la clientèle. Cette force de vente
l’organisation.
est animée par un chef des ventes ou un inspecteur
des ventes qui organise les tournées et prépare les
argumentaires de vente des représentants.
3.4.1 Étapes du contrôle
• L'administration des ventes composée de person• Mesurer les progrès accomplis selon les plans,
nel administratif chargé de tenir le fichier client, de
normes et politiques établis pour atteindre un
suivre le traitement des commandes et d'assurer un
objectif ;
support administratif à la force de vente.
• Déceler les écarts entre la situation actuelle et la siCes rouages sont complétés en amont par le service de
tuation désirée ;
marketing qui met en œuvre le marketing-mix après avoir
• Identifier les causes et correctifs nécessaires[22]
étudié le marché et, en aval, par les services des expéditions et de l'après-vente, L'auteur qui a le mieux insisté
sur l'importance du marketing dans la commercialisation
et en a fait une véritable fonction de l'entreprise est Peter
4 Gestion
Drucker.
Si on considère que gérer et manager sont synonymes on
peut d'abord se référer à Henri Fayol pour lequel “administrer (gérer) c'est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler”. Cette fonction consisterait donc surtout à piloter une entreprise. Pour l'auteur contemporain
Henry Mintzberg un manager (ou gestionnaire) remplit
trois rôles complémentaires et interdépendants : un rôle
interpersonnel, un rôle informationnel et un rôle décisionnel. Ce dernier rôle nous rappelle une conception très traditionnelle de l'activité de gestion qui serait d'abord l'art
de la décision. Il ne s’agit pas de n'importe quelle décision
mais de la décision économique : celle qui doit permettre
d'optimiser l'utilisation des ressources rares qui sont disponibles pour produire et vendre des biens capables de
satisfaire des besoins humains. La boucle est bouclée et
la gestion rejoint l'économie et sa définition selon Lionel
Robbins : « l'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les
moyens rares à usage alternatif ». C'est lorsque ce comportement humain s’orienterait vers une recherche de rationalité et d'optimisation qu'il pourrait donc être qualifié
de gestion.
5
Management et
l'organisation
services
de
5.2 Service financier
La finance d'entreprise est une composante interne qui recherche la rentabilité qui induit aussi une limite en termes
de ressources de l'entreprise et qui utilise les informations
fournies par la comptabilité générale. Les partenaires externes de l'entreprise en lien avec ce service sont principalement les apporteurs de capitaux (actionnaires ou
associés) et les préteurs (banques et souscripteurs de titres
obligataires).
La Direction Financière est responsable des équilibres financiers de l'entreprise. Elle fixe les objectifs de marge.
Elle décide donc des prix de vente en ayant la connaissance des prix de revient et des incertitudes sur ces prix
de revient.
La Direction Financière connaît les banques et les taux
pratiqués. Elle statue sur les emprunts à effectuer pour accompagner le développement de l'entreprise. Elle est responsable de la rétribution de l'actionnaire, du remboursement des prêts, du paiement des salaires, du paiement
des charges, du paiement des fournisseurs.
5.3 Services responsables de l'organisation
Les composantes internes relatives à la gestion de la quaL’entreprise comme le management pour des raisons de lité de l'organisation dont l'objet est l'amélioration des
responsabilisation sont composés de 6 grandes compo- synergies (ou de la flexibilité) source de capital immasantes (2 externes et 4 internes) et d’un projet entrepre- tériel sont :
neurial stratégique assurant la production par l'utilisation
• les employés (avec la gestion des ressources hude ressources matérielles dont les ressources en matière
première et les consommables.
maines gérant le capital humain)
6.2
Management et gouvernance
5
• les flux d'informations (avec l'urbanisation du sys- est précédée par une phase de diagnostic et suivie par
tème d'information et le management du système une phase de mise en œuvre. La stratégie peut être end'information)
visagée selon deux niveaux : la formulation stratégique
et le management stratégique. La formulation stratégique
• les flux physiques, les bâtiments, les outils, etc. (par
a pour objet de structurer la démarche de réflexion des
la logistique)
dirigeants pour arriver à des choix stratégiques. Le management concerne les conditions de mise en œuvre de
Toutes ces composantes doivent trouver une satisfaction ces choix et l'organisation des actions collectives qui perdans leur association, elles doivent travailler en symbiose mettront d'obtenir la performance attendue.
autour du projet entrepreneurial et y trouver, toutes, un
avantage important. C’est une sorte de « contrat social » Les problèmes doivent être résolus « durablement », c'estincarné par l’entreprise. Ceci est vrai à toute échelle col- à-dire positionner l'entreprise dans des conditions où une
lective, aussi bien au niveau de l’entreprise elle-même (re- performance accrue a plus de chance d'apparaître. D'où
groupant tous les collaborateurs) que du service (regrou- l'importance de la stratégie qui peut assurer la capacité
d'anticipation de l'entreprise. Dans la pratique, la stratépant certains collaborateurs) et de chaque employé.
gie donne généralement lieu à la planification d'actions
Cela signifie aussi que tout le monde est dans le même pour atteindre des objectifs précis sur une période donbateau. Si quelqu'un fait un trou dans la coque, tout le née. Tous les outils de la gestion courante vont permettre
monde écope, tout le monde trinque et, éventuellement, au gestionnaire d'atteindre les objectifs définis dans le
tout le monde coule. Cela signifie aussi que lorsque quel- cadre de la vision stratégique de l'entreprise. Chaque pequ'un fait mal son travail, ce sont les autres qui doivent tite décision prise sur le plan financier, économique, marle faire à sa place, voire qui peuvent pâtir de sa non per- keting, de la clientèle et autres, fait partie d'un ensemble
formance (ex. : mauvais prélèvement des produits dans plus large que l'on nommera management opérationnel.
une commande, problèmes informatiques initiant des er- Le management devra rester conscient des limites du
reurs de facturation, commandes bloquées, etc.). Tout le pouvoir prédictif de la stratégie relative à toute prise de
monde en supporte les conséquences. L’entreprise appar- décision (auto-réalisation de la stratégie, difficultés à faire
tient aussi bien aux actionnaires qu’aux employés, même accepter le changement, etc.) et de son coût.
si les actionnaires en sont les propriétaires légaux, et cela
implique une certaine équité. Pour cela, chaque profit de La Direction de la Stratégie statue sur les offres à long
l’entreprise doit être partagé entre chaque composantes terme et donc les activités de l'entreprise qui généreront la
internes : les actionnaires, les salariés, du PDG à l’ouvrier, satisfaction du client, avec la meilleure marge, le meilleur
le renouvellement des machines ou l'implémentation de potentiel, et le minimum de risques. La Direction de la
systèmes d'information... Cela sans léser les composantes Stratégie participe aux décisions de politique industrielle
externes : satisfaire le client et ne pas décourager les four- à l'échelle d'un pays, d'une région, etc. La Direction de la
Stratégie connaît les organismes de recherche et la polinisseurs.
tique étatique à l’égard de ces organismes et leur orientaCela signifie aussi qu’il est important d’avoir des contre- tion en termes de recherche.
pouvoirs attentifs pour éviter que l’une des composantes
internes, voire externes, par une vision à trop court terme,
essaie de monopoliser l’attribution des profits (actionnaires rapaces, syndicalistes irresponsables ou patrons 6.2 Management et gouvernance
égocentriques, fournisseurs spéculateurs). Le « parasitisme », c’est-à-dire le dévoiement du projet entrepreneu- La gouvernance est l'ensemble des mécanismes qui
contribuent à aligner la réalité du fonctionnement d'une
rial collectif par un ou des individus, doit être jugulé.
organisation sur les objectifs qui lui sont assignés. Les attentes des parties prenantes et les conflits sur les objectifs
assigner à l'organisation peuvent se manifester en de6 Relation entre le management et àhors
des structures classiques de gouvernance (assemblée
d'autres concepts
générale, conseil d'administration et direction générale).
C'est en ce sens que la construction par le management
des structures de gouvernance est particulièrement com6.1 Management et stratégie
plexe.
La stratégie d'entreprise est le choix d'orientation à long
terme de l'entreprise et des options qui lui permettent
de s’insérer dans son environnement. Elle constitue donc
l'art de diriger l'organisation et les hommes de l'entreprise
d'un point de vue long terme et extérieur. Définir une stratégie consiste à déterminer les buts et objectifs qui seront
poursuivis, à choisir les actions à mettre en œuvre ainsi que les ressources à mobiliser. La prise de décision
Le management fait appel à l'audit interne et au contrôle
de gestion pour collecter, traiter, remonter et valider
l'information de gestion. Ces informations, essentielles au
pilotage de l'organisation, contribuent aussi à la réduction
de l'asymétrie d'information entre les parties prenantes.
Par cette réduction, il est donc possible d'envisager une
diminution des conflits et des rapports de force au sein
de l'entreprise source parfois d'inefficacité. C'est en re-
6
6
RELATION ENTRE LE MANAGEMENT ET D'AUTRES CONCEPTS
liant les processus aux différentes parties prenantes que
l'entreprise peut assurer sa cohésion et sa cohérence. Le
modèle du tableau de bord prospectif (balanced scorecard) constitue un exemple d'approche formalisée pour
intégrer et gérer simultanément les différentes facettes
d'un processus.
L'entreprise a une responsabilité par les décisions qu'elle
prend et les actions qu'elle met en œuvre. Mais cette responsabilité doit aussi se rendre visible par l'information
que l'entreprise transmet aux diverses parties prenantes.
Comme toute responsabilité, celle-ci repose sur la prise
en compte de l'éthique dans les relations avec les autres.
En effet, le comportement des managers ont des répercussions directes sur leurs subordonnés, et ainsi, sur les
résultats de l'entreprise. C'est ainsi que, depuis le début
du vingtième siècle, le management analyse les répercussions qui découlent des types de leadership.
Pour développer ce type de gestion, le Management équitable recouvre un certain nombre de pratiques de management fondées sur le principe d’un juste équilibre entre
la performance économique et opérationnelle de l’entreprise et l’épanouissement personnel au travail. Il place la
personne humaine au cœur des préoccupations de l’entreprise en proposant un traitement équitable, respectueux
des droits de chacun et porteur de bien-être social.
6.3
et un ERP central couvrant l'ensemble de l'entreprise.
L'intérêt de ces systèmes est d'abord une uniformisation
par l'intégration et la dématérialisation des informations.
En effet, l'objet de la création d'une base de donnée est
surtout de créer une unicité de l'information en termes
de format et parfois de centralisation des données (relativement au niveau de sécurité ou de qualité négocié
entre les métiers et attendu par le système : il faut alors
augmenter le niveau de redondance de l'information pour
limiter le risque ou la baisse de qualité de service). Le
système nécessite aussi de réussir la mutualisation des
processus métiers en exerçant l'interopérabilité attendue.
Cependant, celle-ci a aussi un coût en termes de parc
matériel (besoin de puissance de calcul, capacité de stockage des entrepôts de données, âge moyen des serveurs)
et de parc applicatifs (nombre de système technique et
complexité de l'interconnexion). Le choix d'un système
d'information intégré est donc au cœur de la question de
l'externalisation. Faut-il externaliser cette fonction du fait
de son coût et du niveau d'expertise attendu ? Le choix
doit être relativisé avec le niveau de dépendance et de
perte de confidentialité qu'implique l'externalisation du
système d'information et la perte d'opportunité en termes
d'augmentation de la valeur de l'entreprise.
6.4 Management et microéconomie
Management et système d'information La microéconomie part d'une analyse des marchés voire
Un des objectifs du management est la gestion de
l'organisation de l'entreprise afin de générer des synergies
par un certain alignement stratégique. Pour atteindre
cet objectif, il est nécessaire de réaliser la coordination des flux physiques et immatériels qui traversent
l'entreprise. Les flux physiques matériels sont normalement sous la responsabilité du service logistique. Le
service des ressources humaines gère les flux de capital
humain. Les flux d'informations par nature immatériels
sont sous la responsabilité de la direction des systèmes
d'information (DSI) qui gère le management du système d'information de l'entreprise et assure l'urbanisation
du système d'information. En management du système
d'information, la gestion de données concerne aussi spécifiquement des ressources numériques.
Parmi les outils des services informatiques des grandes
entreprises, les ERP (Enterprise Resource Planning) ou
PGI (Progiciel de gestion intégré) permettent le management global d'une entreprise. En effet, ces outils offrent
une couverture de management qui englobent l'ensemble
des services d'une entreprise. Ils sont disponibles, aussi bien pour les très grandes entreprises que pour les
PME/PMI du fait d'une augmentation de la standardisation des systèmes et donc une baisse sensible du prix
d'achat et de maintenance. Il est également possible, en
s’appuyant sur une architecture orientée services de faire
communiquer de façon souple et réaliser un couplage des
systèmes de PGI (dédiés à des PME/PMI ou à des filiales)
d'études de marché dont elle déduit des fonctions mathématiques. Elle cherche à préciser les conditions
d'équilibre de l'offre et la demande sur le marché par
l'outil mathématique en prenant en compte au maximum la rationalité limitée des acteurs dans les situations de marché. Elle se situe principalement en dehors
de l'entreprise qui n'est qu'un acteur du marché. Comme
a pu le souligner Henry Mintzberg[23] , plus les situations deviennent réelles et plus le travail mathématique
doit devenir intense, long et coûteux. Ce qui est l'inverse
de l'intention du management. Celui-ci se situe dans
l'entreprise qu'il s’agit de gérer de façon optimale, même
si H. Simon a montré que cette recherche d'optimisation
s’inscrit dans une rationalité limitée. Il reste que la microéconomie peut rester un outil pour les très grosses entreprises et surtout pour l'État cherchant à faire des études
ponctuelles à partir d'études de marché, permettant ensuite d'élaborer certaines fonctions explicatives des évolutions des prix et des quantités produites et échangées.
6.5 Management et finance
Dans le cadre de la gestion, la finance est un domaine de
management dont l'objet se caractérise au niveau stratégique par une recherche d'optimisation de la valeur de
l'entreprise et donc particulièrement de l'intérêt des apporteurs de capitaux. Cette distinction, par rapport aux
autres domaines du management, permet à la finance par
l'usage de postulats spécifiques (HEM par exemple...) de
6.7
Management et pédagogie
pouvoir prendre des décisions à partir de modèles fortement mathématisés et donc utilisés à grande échelle à
moindre coût, tout en maintenant un niveau de pertinence
élevé. La finance comportementale relativise ce point par
la remarque d'existence de biais cognitifs. Ce qui caractérise aussi réellement la finance des autres outils de management est le fait qu'elle cherche à fournir une information dirigée non pas systématiquement à l'interne, mais
plutôt vers certaines parties prenantes dans le cadre de la
gouvernance d'entreprise. L'échelle d'analyse n'est donc
pas toujours la même à juste titre. Cette problématique
prend tout son sens dans les entreprises à stratégies ou
organisations complexes (sous-traitants, structures politisées...) nécessitant surtout des approches non financières.
De plus la finance se caractérise par l'usage traditionnel
d'analyses basées sur le risque et les flux de trésorerie
afin d'éviter certaines illusions financières et biais d'autres
étalons de mesure. Dans le cas d'analyse financière des
groupes, il sera nécessaire de réaliser des retraitements
importants qui peuvent finir par alourdir considérablement le coût du contrôle des parties prenantes.
6.6
Management et suicide
Conformément à la règle selon laquelle il faut “expliquer
le social par le social”[24] , Émile Durkheim utilise la méthode des variations concomitantes, afin d'établir un lien
entre le suicide et d'autres faits sociaux. Le management
a pour objet la mise sous tension de l'organisation et par
conséquent il peut être une cause de suicide si les responsables ne prennent pas en compte les sensibilités des
divers partenaires de l'entreprise.
Émile Durkheim distingue certains types de suicides[25]
pouvant être reliés au management[26] :
• Le suicide altruiste et fataliste : Le management peut
diminuer le degré d'intégration à un groupe social
de référence d'un subordonné par la comparaison de
résultats et sa divulgation au reste du groupe. Si le
subordonné ne vit que par le groupe, cette situation
peut entraîner un suicide.
• Le suicide anomique : Ce suicide n'est pas lié au management, car il est dû à un relâchement des normes
sociales. Il peut néanmoins être causé par le fait de
mal vivre un chômage ou une mise à la retraite.
• Le suicide égoïste : Ce suicide n'est pas lié au management, car il est dû au besoin de s’affirmer en
opposition au groupe.
7
sociale virtuelle et réelle. Le management doit donc intégrer ce risque et revoir sa communication interne par
un audit interne préalable et une gestion des ressources
humaines responsable (durable).
6.7 Management et pédagogie
pour l'étude des liens entre la pédagogie et le management, voir : Management et pédagogie.
6.8 Management et productivité
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incomplète. Votre aide est la bienvenue !
L'effet du management sur la productivité des entreprises
est généralement difficile à estimer. Dans une étude publiée en 2013 dans le Quarterly Journal of Economics, Nicholas Bloom et ses coauteurs présentent les conclusions
d'une expérience contrôlée menée en Inde dans laquelle
ils ont offert à un groupe d'entreprises tirées au hasard un
service de conseil pour améliorer leurs pratiques managériales. En comparant les performances de ces entreprises
avec les entreprises appartenant au groupe de contrôle, ils
peuvent identifier l'effet des innovations managériales sur
la productivité. Cette étude montre que la productivité
a augmenté de 17 % en un an dans les entreprises ayant
bénéficié du conseil en management[28] .
6.9 Management et nature
Constatant que l'homme n'a pas inventé l'organisation, le
Management Naturel des Organisations exploite les principes naturels d'organisation pour concevoir, piloter et
analyser nos propres organisations.
Ce point de vue plus biologique que mécaniste induit :
• une ingénierie de l'organisation (conception) basée
sur l'émergence plutôt que sur l'assemblage de rôles,
• un management (pilotage) de l'organisation focalisé
sur le comportement de l'organisation plutôt que sur
les comportements des individus,
• une analyse de l'organisation (audit) intégrant son
histoire (sa vie) et ses interdépendances cachées
(prévision des réactions collectives aux décisions
managériales).
Il est difficile de lier statistiquement le management et le
taux de suicide, car les causes peuvent être externes à la
vie dans l'entreprise. Il semble néanmoins prouvé que le
besoin d'être intégré à un groupe peut causer un suicide L'approche du Management Naturel des Organisations
par l'usage du management. Le résultat peut représenter (ou Biorganisation®) est développée dans un blog ouvert
un stigmate[27] pour qui ne sait pas éloigner son identité à tous : Le Management Naturel des organisations.
8
7
8
Notes et références
[1] Grand Dictionnaire Terminologique
[2] http://www.oxforddictionaries.com/definition/english/
manage
[3] Editions Larousse Paris 1971
[4] Selon le Journal officiel du 14/05/2005 (voir
FranceTerme), le terme “management” est accepté
en France par la DGLFLF, qui précise qu'il ne doit
pas être prononcé à l'anglaise. En revanche, au Canada, les termes « administration » et « gestion » sont
recommandés par l'OQLF (voir le Grand dictionnaire
terminologique)
[5] Voir par exemple Aubert N., “Management”, Puf, Paris,
2010 ou Giraud F., Saulpic O., Bonnier C. et Fourcade
F., “Contrôle de gestion et pilotage de la performance”,
Gualino, Paris, 2008.
[6] Michel Barabel et Olivier Meier, Manageor, Livre d'or,
Dunod, 2010.
VOIR AUSSI
[21] Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 421.
[22] MOUVEMENT QUÉBÉCOIS DE LA QUALITÉ. Recueil d’outils en gestion des ressources humaines, Montréal, 2006, 126 p.
[23] Le management, 1988
[24] Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique
1895
[25] Émile Durkheim, Le suicide 1897
[26] Pour les besoins de l'article, Durkheim ne traite pas du
sujet.
[27] Erving Goffman, Stigmate, les usages sociaux des handicaps, 1975
[28] (en) Nicholas Bloom, Benn Eifert, Aprajit Mahajan, David McKenzie et John Roberts, « Does Management
Matter ? Evidence from India », The Quarterly Journal of Economics, vol. 128, no 1, 2013, p. 1-51 (DOI
10.1093/qje/qjs044, lire en ligne)
[7] Henri Fayol, op. cit.
[8] Frederick Taylor, La Direction scientifique des entreprises,1911
[9] Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la
richesse des nations, 1776
[10] Platon, La République, livre II, 369c
[11] Mary Parker Follett, Creative Experience, 1924
[12] Elton Mayo, Les problèmes humains de la civilisation industrielle, 1933
[13] Max Weber, Économie et société, 1922
[14] (fr) Michel Nekourouh, Les 100 du Management Moderne
(Les 100 Règles d'or, Astuces, Conseils & « Best Practices »), collection cahiers des performances, 3e édition,
Ed. Katamaran Entreprise, Paris, 2010, (ISBN 978-29534365-2-5)
[15] Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 11
[16] Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 12
[17] Michel Nekourouh, Les 100 du Management Moderne
(les 100 Règles d'or, Astuces, Conseils & « Best Practices »), collection cahiers des performances, 3e édition
(ISBN 978-2-9534365-2-5)
[18] Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 189
[19] MOUVEMENT QUÉBÉCOIS DE LA QUALITÉ, Montreal,
Recueil d’outils en gestion des ressources humaines, 2006,
126 p.
[20] Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 13
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
• Management et économie des entreprises, G. Bressy
et C. Konkuyt, Éditions Sirey, 2011
• Manageor, M. Barabel et O. Meier, Livre d'or, Editions Dunod, 2010.
• Les 100 du management moderne , Collection Cahiers Des Performances, Katamaran Entreprise,
2010.
• Critique de l'idéologie managériale, E. Rodin, 2008
• Management du changement, O. Meier, Dunod,
2012.
• Les risques du manager, Azad Kibarian et JeanPierre Thiollet, Collection Lire Agir, Éditions
Vuibert, 2008
• La gestion dynamique, P.G. Bergeron, éditions Gaëtan Morin, 2006
• Cours de management de l'EM Grenoble, Cours accessible à tous :
8.2 Articles connexes
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Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image
9.1
Texte
• Management Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Management?oldid=108000809 Contributeurs : Aoineko, Anthere, Yann, Ryo, Alvaro,
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RiskManager, Olivier Hammam, Caristo 2, Dalelew, Wikialine, Salebot, Frezak, Zorrobot, TXiKiBoT, VolkovBot, Theoliane, Nanoxyde,
Jean marc santi, Alain83, Véronique Barry, Jean-Louis Swiners, Chicobot, Taophilo, Gz260, Xic667, Jplaberge, SieBot, Binabik155, Stéphane P, JLM, Massew64, Kyro, Wanderer999, Ange Gabriel, Vlaam, Dhatier, Heurtelions, Gilbertus, Bdel63, Gdelacoste, Orphée, Dixou,
Expertom, Quentinv57, Dominiko, Superjuju10, Tristan Liardon, HerculeBot, Speedspid, Maurilbert, Dodoïste, ZetudBot, Ggal, Jaccard,
JAn Dudík, Kyah117, Elfix, Jerome234, Margelabarge, Caspedago, Ehaulot, Desirebeast, Marcane, Copyleft, Bhikkhu, Xqbot, Edeiller,
Gillesbressy, Frachet, Suprememangaka, Coyote du 86, Lomita, TobeBot, RedBot, Zoldik, Henikay, PAC2, Masterdeis, Jaime.kantifaibo,
Frakir, Anost, EmausBot, Ediacara, Kilith, Crochet.david.bot, JackieBot, ZéroBot, Nodes, Dreispt, Franz53sda, Fcarcena01, WikitanvirBot, NeptuneGalaxy, BAZYVA, Mondorcet, Toujourser1, P'tit frappé, CocuBot, Phduquesne, SenseiAC, Csaik059, Nzein054, Abald008,
Rpaqu101, Relkh054, Oghad009, Schow072, MerlIwBot, Edeschaintre, Belzludovic, OrlodrimBot, Le pro du 94 :), AvocatoBot, Addaline,
Éric Messel, FDo64, Exagram, Pikkabbu, Addbot, TwinQc, YVES CHARRA, Charra, Emmanuelwikimarcel, Stakyfond, Remi Gaston
Huppert Beau, Passion de Lys et Anonyme : 249
9.2
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