Aires cérébrales et plasticité

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De l’ œil au cerveau : quelques aspects de la vision
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Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité
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Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité
Comment le cerveau permet ‐ il la perception visuelle ?
La rétine de chaque œil est divisée en hémi rétine
temporale et hémi rétine nasale, chaque partie
est distincte et est en relation avec le cortex
visuel.
Ainsi, les axones provenant des hémi rétines
nasales se croisent au niveau du chiasma optique
et se projettent du côté opposé. (ex : hémi rétine
nasale droite se projette dans le cortex visuel
gauche).
En revanche, les axones provenant des
hémi rétines temporales ne se croisent pas au
niveau du chiasma optique et se projettent du
même côté (ex : hémi rétine temporale gauche se
projette dans le cortex visuel gauche)
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Le cerveau est divisé en 2 hémisphères cérébraux
qui présentent de nombreux replis :
les circonvolutions limitées par des sillons.
Certains sillons plus profonds (=scissures) permettent
de diviser chaque hémisphères en 4 lobes :
frontal, pariétal, temporal et occipital.
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Le cortex visuel primaire (aire V1 ) reçoit les
fibres nerveuses en provenance de la rétine et
communique notamment avec le cortex visuel
secondaire (aire V2). L’analyse des stimulus
visuels se poursuit ensuite dans de
nombreuses autres aires visuelles
tertiaires ou aires associatives (V3, V4, V5
(ou MT), PO, etc.).
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 Substances chimiques et perception visuelle
La communication entre neurones : les synapses
svt ac-dijon
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 Les synapses.
Lors de l'arrivée d'un message nerveux à
l'extrémité du neurone pré synaptique
(N pré) les vésicules de
neurotransmetteur (V) déversent une
partie de leur contenu dans l'espace
synaptique (ES).
Le neurotransmetteur se fixe alors sur
des récepteurs spécifiques portés par
le neurone post synaptique (N post).
Cela peut déclencher la naissance d'un
nouveau message nerveux. La fixation du
neurotransmetteur sur le récepteur se fait
par complémentarité de conformation.
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1 Stockage du neurotransmetteur dans une vésicule;
2 Arrivée du message nerveux pré synaptique ;
3 Fusion de vésicules avec la membrane pré synaptique ;
4 Libération du neurotransmetteur dans l'espace
synaptique ;
5 Fixation du neurotransmetteur sur les récepteurs de la
membrane post synaptique par complémentarité de
conformation ;
6 Naissance du message nerveux post synaptique;
7 Inactivation rapide du neurotransmetteur par des
enzymes ;
8 Recapture du neurotransmetteur. L'inactivation et/ou la
recapture du neurotransmetteur permettent
d'interrompre le message nerveux.
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 Des substances chimiques peuvent perturber la vision :
exemple du LSD
Certaines substances comme le LSD sont qualifiées
d’hallucinogènes car elles modifient les
caractéristiques des images observées (la forme, le
mouvement, les couleurs). Certaines images
perçues ne correspondent à aucune image réelle, il
s’agit des hallucinations.
Les molécules comme le LSD présentent une
structure moléculaire très proche des
neurotransmetteurs naturels de la synapse. Elles
perturbent le fonctionnement des aires cérébrales
en se fixant aux récepteurs synaptiques à la place
des neurotransmetteurs naturels des synapses.
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 Aires cérébrales et plasticité
• L’observation d’objets de notre environnement implique la collaboration de différentes aires visuelles
spécialisées:
• La mémorisation de la reconnaissance des mots repose sur un apprentissage permettant la mise en place
de connexion entre neurones de ces mêmes aires. Cela est rendu possible grâce à la plasticité cérébrale.
• L’ organisation de l’aire somatosensorielle est modifiée par des facteurs de l’environnement:
c’est la neuroplasticité.
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 La plasticité cérébrale permet l'apprentissage
La mise en place du phénotype fonctionnel du système cérébral impliqué dans la vision repose à la fois sur :
des structures cérébrales innées (anatomie et histologie du cerveau (fissuration, scissures, circonvolutions, nature et
position des neurones), sous contrôle génétique, issues de l'évolution et communes à tous les individus de l'espèce ;
 la propriété de neurones à modifier leurs connections synaptiques ce qui entraîne une modification des réseaux
neuronaux tout au long de l'histoire personnelle, c'est la plasticité cérébrale.
La plasticité cérébrale est particulièrement active au cours du développement mais, dans une moindre mesure, elle se
poursuit tout au long de la vie. La sollicitation répétée des mêmes circuits neuroniques permet notamment la mise
en mémoire nécessaire à la reconnaissance des formes ou d'un mot, l'apprentissage, ainsi que la possibilité
de compenser une lésion.
• Le terme de neuroplasticité désigne les facultés de réorganisation que l'on a mis en évidence dans le système
nerveux.
Le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration.
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CONCLUSION
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