Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité
Th3C Vision
Plasticité cérébrale, apprentissage, coopération des aires cérébrales, perception visuelle, variation
individuelle de la représentation visuelle du monde
La vision n'est pas une simple stimulation de la tine par la lumière. Le cerveau traite le message
nerveux en provenance de l'œil, mais il réalise aussi des interactions avec d'autres aires spécialisées du
cortex comme celles du langage ou de la mémoire. Ce traitement permet la réalisation de fonctions
complexes comme la lecture. On parle alors de perception visuelle. L’imagerie fonctionnelle permet
d’observer l’activation des différentes aires corticales lorsque l’on regarde des formes, des
mouvements.
La vision dépend donc à la fois des propriétés et de l'état des photorécepteurs, mais aussi des
particularités cérébrales de chacun. Au cours du temps, certaines connexions peuvent évoluer et
permettre de nouveaux apprentissages. Ainsi, la mise en place du phénotype fonctionnel du système
cérébral impliqué dans la vision repose sur des structures cérébrales innées, issues de l’évolution, et
sur la plasticité cérébrale au cours de l’histoire personnelle. De même la mémoire nécessaire par
exemple à la reconnaissance d’un visage ou d’un mot repose sur la plasticité du cerveau comme tout
apprentissage en sollicitant de manière répétée les mêmes circuits neuroniques.
LSD, drogues hallucinogènes, neurotransmetteurs, synapse, récepteurs spécifiques, neurone
Des substances comme le LSD perturbent le fonctionnement des aires cérébrales associées à la vision
et provoquent des hallucinations : on voit des choses qui n’existent pas, c’est-à-dire que notre cerveau
génère une image alors que l’œil n’envoie pas de message puisqu’il ne perçoit rien. Lactivation
artificielle des zones visuelles est due à la proximité de forme dune molécule comme le LSD avec des
neurotransmetteurs (molécules utilisés par nos neurones pour communiquer entre eux au niveau de
leurs contacts appelés synapses) utilisés naturellement dans notre cerveau : la molécule de LSD mime
l’action du neurotransmetteur naturel en se fixant sur des récepteurs spécifiques.
La consommation régulière de drogues de ce type peut mener à des altérations graves et définitives
des fonctions cérébrales.
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