GABORIEAU François Lycée Clemenceau BREDIN Hervé MSPI 2 - juin 2000 LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES EXPRESSION DU POIDS Système : la balle de tennis de table Référentiel du laboratoire galiléen La balle est à l'équilibre sur un support. Bilan des forces : T réaction du support reste des forces F , obtenu à partir du théorème du centre d'inertie : Par définition du poids P =F =−T P Plus précisément, m masse de la balle (en kg ) =m⋅g P vecteur champ de gravitation g En négligeant la rotation de la Terre sur elle-même et donc la force d'inertie d'entraînement, on peut supposer que g est selon l'axe balle-centre de la terre. On prendra, dans la suite de l'étude, m=2.5 g=2.5⋅10−3 kg et g=9.81 m⋅s−2 . LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES EXPRESSION DE LA FORCE DE TRAINEE Nombre de Reynolds On trouve dans la littérature une expression du nombre de Reynolds pour une sphère lisse : Re= r⋅v r v rayon de la sphère vitesse de l'écoulement dans le référentiel de la sphère viscosité cinématique du fluide Dans notre cas particulier, la sphère est une balle de tennis de table et le fluide l'air du −5 2 −1 laboratoire, d'où r =1.9 cm=1.9⋅10−2 m et =air =1.5⋅10 m ⋅s . Par conséquent, Re≃1300 ⋅v avec 1v100 m⋅s−1 , d'où 10 3Re10 5 . Force de traînée La force de traînée est la composante parallèle à v∞ de la résultante des forces dues à l'écoulement du fluide, v∞ étant la vitesse d'écoulement du fluide. Dans notre cas particulier, le fluide n'est autre que l'air du laboratoire, que l'on suppose au repos dans le référentiel du laboratoire, de sorte que v∞ =−v où v est la vitesse de la balle de tennis de table dans ce même référentiel. Pour 10 3 Re10 5 , la traînée est approximativement proportionnelle au carré de la vitesse. La littérature nous donne alors l'expression de la force de traînée : =− 1 ⋅C x⋅⋅⋅r 2 ⋅v⋅v F traînée 2 Cx r v coefficient de traînée masse volumique de l'air rayon de la balle vitesse de la balle On pose h= 1 ⋅C ⋅⋅⋅r 2 , d'où F =−h⋅v⋅v avec h en kg⋅m−1 . traînée 2 x D'après la littérature, C x ≈1 puisque la balle peut-être assimilée à une sphère. On en tire donc la valeur théorique du coefficient h≈6.8⋅10−4 kg⋅m−1 . On réalise alors l'expérience décrite à la page suivante afin de déterminer expérimentalement la valeur du coefficient h . L'exploitation des résultats mesurés lors de l'expérience nous donne une valeur de h très proche de la valeur théorique : on obtient en effet h=7.3⋅10−4 kg⋅m−1 . Dans la suite de l'étude, et en particulier dans l'étude des trajectoires, on utilisera, pour plus de commodité, l'expression suivante de la force de traînée, aussi appelée force de frottement : =−h⋅v⋅v avec F traînée LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE −4 h=7.3⋅10 −1 kg⋅m Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA CONSTANTE h Manipulation On utilise une balance pour « peser » la force de frottement fluide qui s'exerce sur la balle de tennis de table. Une soufflerie crée un flux d'air de vitesse connue (une abaque donne la vitesse de sortie de l'air en fonction de la tension alternative appliquée), ce flux d'air applique donc sur la balle de tennis de table une force de traînée du type f =h⋅v⋅v où v représente ici la vitesse de l'air dans le référentiel de la balle de tennis de table (qui est aussi le référentiel du laboratoire). On équilibre l'appareil avec la petite masselotte que l'on déplace sur le bras de façon à placer l'aiguille de la balance en face du repère. On arrête la soufflerie et on rééquilibre la balance en plaçant des masses marquées sur l'extrémité de l'autre bras. L L L L a h⋅v a 2 m1⋅g m1 ⋅g m 2⋅g mb⋅g m b⋅g Avec la soufflerie en marche Avec la soufflerie à l'arrêt Résultats L'abaque nous donne v=7 m⋅s−1 . −3 D'autre part, on mesure à l'aide d'une balance électronique m 2 =3.65 g=3.65⋅10 kg . Exploitation Système : le bras de la balance avec la balle de tennis de table, la masselotte mobile et éventuellement les masses marquées Référentiel du laboratoire supposé galiléen On applique le théorème du moment cinétique en O au système (O est le point de rotation de l'axe). LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES 1er cas : la soufflerie est en marche, il n'y a pas de masses marquées. Notons ex le vecteur unitaire sortant de la figure. 0 m b⋅g , M 0 m1⋅g et M 0 h⋅v⋅v les moments en O respectifs du poids de la Notons M balle, du poids de la masselotte et de la force de traînée. 0 m b⋅g =OB∧m M g =L⋅m b⋅ ex b⋅ M 0 m1⋅g =OA∧m1⋅g =a⋅m1⋅ ex 2 0 h⋅v⋅v =OB∧h⋅v⋅ M v =−L⋅h⋅v ex En écrivant que la dérivée du moment cinétique est nulle, donc que la somme des moments en nulle, et en projetant sur ex , on obtient : 2 L⋅m b⋅ga⋅m1 ⋅g−L⋅h⋅v =0 (1) 2ème cas : la soufflerie est à l'arrêt, les masses marquées assurent l'équilibre. 0 m 2⋅g le moment en O du poids des masses marquées. Notons M 0 m b⋅g =OB∧m M g =L⋅m b⋅ ex b⋅ M 0 m1⋅g =OA∧m1⋅g =a⋅m1⋅ ex M 0 m 2⋅g =OM ∧m2⋅g =a⋅m 2⋅ ex En écrivant l'équilibre et en projetant sur ex , on obtient : L⋅m b⋅ga⋅m1 ⋅g−L⋅m 2 ⋅g=0 (2) m 2 ⋅g 2 En effectuant (1)-(2), on obtient L⋅h⋅v =L⋅m 2 ⋅g , soit h= 2 v Application numérique : h=7.3⋅10 LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE −4 kg⋅m −1 Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES EXPRESSION DE L'EFFET MAGNUS L'un des intérêts majeurs du tennis de table est l'utilisation de la rotation de la balle sur elle-même : c'est ce qu'on appelle couramment les effets. En effet, lorsque la balle en mouvement dans un référentiel galiléen à la vitesse v , elle subit une force appelée effet Magnus tourne sur elle même selon le vecteur rotation qui a pour conséquence la modification de la trajectoire de la balle. La littérature nous donne l'expression suivante : =a⋅ F Magnus ∧v a v coefficient de l'effet Magnus (en kg⋅rad −1 ) vecteur rotation de la balle de tennis de table vecteur vitesse de la balle de tennis de table Aucune démonstration valable dans notre cas précis de la sphère n'ayant été trouvée, nous n'allons effectuer qu'une approche expérimentale de cette expression. LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA CONSTANTE a Manipulation Balle Soufflerie Contrepoids Moteur Fil de torsion On fait tourner une balle de tennis de table sur elle-même en la fixant sur un axe vertical qu'un petit moteur fait tourner. D'autre part, on fixe horizontalement et en son milieu une barre métallique sur un fil de torsion. L'ensemble {balle + moteur + axe vertical} est fixé verticalement à une extrémité de cette barre, un contre-poids étant fixé sur l'autre extrémité de la barre métallique. Le moteur étant en fonctionnement, on met en marche une soufflerie au voisinage de la balle en rotation. L'effet Magnus qui en résulte entraîne la déviation de la balle, et donc de la barre métallique autour du fil de torsion, pour atteindre une position d'équilibre caractérisée par l'angle de déviation de la barre. Résultats A l'aide d'un stroboscope, on mesure la vitesse angulaire de rotation de la balle autour de son axe −1 −1 vertical : =830 tr⋅min =86.9 rad⋅s . Un abaque nous donne la vitesse de l'air à la sortie de la soufflerie : v=7 m⋅s−1 . La distance entre l'axe de rotation de la balle et le fil de torsion est d=17.5 cm=0.175 m . On mesure l'angle de déviation de la barre métallique : =9 °= rad . 20 La constante C du fil de torsion est déterminée à l'aide de l'expérience expliquée plus loin. On obtient −3 2 −2 −1 . C=12.5⋅10 kg⋅m ⋅s ⋅rad Exploitation Système : la balle de tennis de table et la barre métallique Référentiel du laboratoire supposé galiléen On applique le théorème du moment cinétique. Notons e le vecteur unitaire sortant de la figure. Notons M O Magnus et M O Torsion les moments en O respectifs de l'effet Magnus et de la force de torsion. M O Magnus=OA∧a⋅ ∧v =−d⋅ er ∧a⋅⋅v⋅ e =−d⋅a⋅⋅v⋅ e z et M O Torsion=C⋅⋅ ez En écrivant que la dérivée du moment cinétique est nulle et en projetant sur ez , on obtient : C⋅=d⋅a⋅⋅v , soit finalement a= C⋅ . d⋅⋅v Application numérique : a=1.8⋅10 LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE −5 kg⋅rad −1 Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES FORCES DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA CONSTANTE C Manipulation Socl e Fil de torsion Barre métallique On accroche une barre métallique au fil de torsion comme sur le schéma. Le but de la manipulation est de mesurer la période des oscillations de la barre. Pour cela, on écarte la barre métallique de sa position d'équilibre, puis la lâche sans vitesse initiale. On mesure alors à l'aide d'un chronomètre la période des oscillations. Résultats On chronomètre la durée de 25 oscillations. En moyenne, on obtient : 25 ⋅T =15.8 s . Finalement, T =0.63 s . On mesure la longueur de la barre métallique : l=27 cm . On mesure la masse de la barre métallique : m=20.8 g . Exploitation Système : la barre métallique Référentiel du laboratoire supposé galiléen Forces : poids, réaction du support, force de torsion On applique le théorème du moment cinétique au système : d (1) =∑ M dt Or, pour un solide, système. =J⋅ avec J : moment d'inertie si l/2 2 J = ∫ r ⋅dm avec De plus, −l /2 m dm=⋅dr = ⋅dr : d'où, l est parallèle à un axe de symétrie du J= m⋅l 12 2 . C 2 J ̈ ⋅=0 . Par conséquent, T =2 ⋅⋅ J , d'où C=4 ⋅ ⋅ 2 . J T C 2 2 m⋅l En définitive, C= ⋅ 2 . 3 T (1) devient Application numérique : C=12.5⋅10−3 kg⋅m 2⋅s−2⋅rad −1 LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES TRAJECTOIRES MISE EN EQUATION Système : balle de tennis de table, masse m=2.5 g=2.5⋅10−3 kg Référentiel du laboratoire supposé galiléen On choisit donc un repère (O, ex , ey , ez ) lié à la table de tennis de table comme sur le schéma ci-dessous : ez ex 0 ey 0 ex Compte-tenu de la durée d'un échange au tennis de table, on peut supposer la vitesse de . cst rotation de la balle sur elle-même constante : = Bilan des forces extérieures au système : ez le poids m⋅g =−m⋅g⋅ ∧v l'effet Magnus ⋅ le frottement de l'air −h⋅v⋅v On applique le théorème du centre d'inertie au système : m⋅a =m⋅g ⋅ ∧v −h⋅v⋅v On projette alors cette relation sur chacun des trois axes de l'espace. Projection sur ex m⋅ẍ=−h⋅ ẋ ẏ ż ⋅ẋ⋅ y⋅ż− z⋅ẏ 2 Projection sur ey Projection sur ez 2 m⋅ÿ=−h⋅ ẋ 2 ẏ 2 ż 2⋅ẏ⋅ z⋅ẋ− x⋅ż m⋅z̈=−m⋅g−h⋅ ẋ ẏ ż ⋅ż⋅ x⋅ẏ− y⋅ẋ 2 LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE 2 2 Etude des forces 2 Etude des trajectoires Mise en équation Modélisation du rebond Le poids La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet Présentation du modèle ETUDE DES TRAJECTOIRES PROGRAMME MAPLE Le système d'équations différentielles obtenu à partir du théorème du centre d'inertie n'est pas soluble analytiquement : on se propose donc de le résoudre numériquement à l'aide du programme Maple ci-dessous : DECLARATION DES CONSTANTES Constante de gravitation > g:=9.81: Masse de la balle > m:=2.5E-3: Constante h de la force de frottement > h:=7.3E-4: Constante a de l'effet Magnus > a:=1.8E-5: CONDITIONS INITIALES Position initiale > xi:=-0.5: > yi:=-0.5: > zi:=0.3: Vitesse initiale > vxi:=8: > vyi:=2: > vzi:=3: Vitesse de rotation de la balle que l'on suppose constante > wx:=0*2*Pi: > wy:=-20*2*Pi: > wz:=-20*2*Pi: THEOREME DU CENTRE D'INERTIE Projection sur l'axe des abscisses >eqx:=m*diff(x(t),t,t)=-h*sqrt(diff(x(t),t)^2+diff(y(t),t)^2+diff(z(t),t)^2)*diff(x(t),t)+a*(wy*diff(z(t),t)wz*diff(y(t),t)): Projection sur l'axe des ordonnées >eqy:=m*diff(y(t),t,t)=-h*sqrt(diff(x(t),t)^2+diff(y(t),t)^2+diff(z(t),t)^2)*diff(y(t),t)+a*(wz*diff(x(t),t)wx*diff(z(t),t)): Projection sur l'axe des cotes >eqz:=m*diff(z(t),t,t)=-m*g-h*sqrt(diff(x(t),t)^2+diff(y(t),t)^2+diff(z(t),t)^2)*diff(z(t),t)+a*(wx*diff(y (t),t)-wy*diff(x(t),t)): RESOLUTION NUMERIQUE > ei:=x(0)=xi,y(0)=yi,z(0)=zi,D(x)(0)=vxi,D(y)(0)=vyi,D(z)(0)=vzi: > F:=dsolve({eqx,eqy,eqz,ei},{x(t),y(t),z(t)},numeric): Il suffit donc de choisir les conditions initiales, dans la rubrique du même nom et de lancer le programme. Une partie graphique, non décrite ici, permet de dessiner la trajectoire correspondante en deux ou trois dimensions. LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet ETUDE DES TRAJECTOIRES INFLUENCE DE L'EFFET Afin d'étudier l'influence de l'effet sur la trajectoire de balle, on lance le programme Maple avec une position et une vitesse initiales fixées, seule la vitesse de rotation de la balle varie. Position initiale > xi:=-0.5: > yi:=-0.5: > zi:=0.3: Vitesse initiale > vxi:=8: > vyi:=2: > vzi:=3: Sens de déplacement Z Y X > wx:=0*2*Pi: > wy:=0*2*Pi: > wz:=0*2*Pi: Sans effet Sens de déplacement Z Y X > wx:=0*2*Pi: > wy:=13*2*Pi: > wz:=0*2*Pi: Effet lifté Sens de déplacement Z Y X > wx:=0*2*Pi: > wy:=-10*2*Pi: > wz:=0*2*Pi: Effet coupé Sans effet Effet lifté Effet coupé Durée de vol 0,63 s 0,49 s 0,76 s Distance de vol Vitesse d'impact -1 2,5 m 4,35 m.s-1 2,1 m 4,64 m.s-1 2,9 m 4,14 m.s Sommet 62 cm 54 cm 71 cm La balle coupée possède la durée de vol, la distance de vol et le sommet les plus importants, alors que sa vitesse d'impact est la moins élevée. La balle lifté possède la vitesse d'impact la plus importante. La balle sans effet possède des caractéristiques intermédiaires entre la balle liftée et la balle coupée. LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet MODELISATION DU REBOND PRESENTATION DU MODELE La raquette est constitué d'un bois recouvert de chaque côté d'un revêtement constitué d'une mousse et d'un caoutchouc comme sur la vue en coupe du schéma ci-dessous : Caoutchouc Bois Mousse Or, lors du contact balle-raquette, la balle s'enfonce dans le revêtement avant d'être renvoyée par la raquette. On imagine donc la modélisation de la raquette par l'association d'un ressort et d'un amortisseur, ce qui donne la configuration suivante : k l0 h Nous allons donc effectuer une série de mesures dans le but de valider ou d'invalider le modèle. LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Le poids Mise en équation Modélisation du rebond Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet MODELISATION DU REBOND VALIDITE DU MODELE ez Système : la balle de tennis de table Référentiel du laboratoire supposé galiléen Bilan des forces : ez le poids −m⋅g⋅ ez la force de rappel du ressort −k⋅ z−l 0 ⋅ −h⋅ ż⋅ez la frottement fluide de l'amortisseur l 0 =zi =z f l 0, k h 0 On applique le théorème du centre d'inertie que l'on projette sur l'axe (O, ez ) : m⋅z̈=−k⋅ z−l 0 −m⋅g−h⋅ż (E) A l'équilibre, z̈=0 , ż=0 et z=z0 . m⋅g Donc, k⋅ z 0 −l 0 m⋅g=0 , soit z 0 =l 0 − . k h k Posons maintenant y=z−z 0 . (E) devient ÿ ⋅ẏ ⋅y=0 (E') m m Le discriminant de l'équation caractéristique de (E') est strictement négatif, sinon il n'y aurait pas d'oscillation et la balle ne « sortirait » pas de la raquette. 2 h k = 2 −4 ⋅ 0 , par conséquent, l'équation caractéristique admet deux solutions complexes m m 2 conjuguées r= −h ±i⋅ k − h . Finalement, on résout l'équation différentielle (E'). m 2 ⋅m 2 ⋅m −h⋅t 2 2 On a alors y=e 2 ⋅m⋅ A⋅cos k − h ⋅t B⋅sin k − h ⋅t avec A , B∈ℝ 2 . m 2 ⋅m m 2 ⋅m 2 k h Posons = 4 ⋅ − 2 . m m −h⋅t −h⋅t A⋅h B⋅h 2 ⋅m Alors, y=e ⋅ A⋅cos ⋅tB⋅sin ⋅t et ẏ=e 2 ⋅m⋅ B⋅− ⋅cos ⋅t − A⋅ ⋅sin ⋅t . 2 ⋅m 2 ⋅m 1 g⋅h m⋅g . A t =0 , z=l 0 et ẏ= ż=v 0 , d'où A= et B= ⋅v 0 2 ⋅k k Finalement, −h⋅t y=e 2 ⋅m⋅ LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE m⋅g 1 g⋅h ⋅cos ⋅t ⋅v 0 ⋅sin ⋅t . k 2 ⋅k Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet MODELISATION DU REBOND On fait l'hypothèse suivante : à l'équilibre, la balle ne s'enfonce pas, ou alors très peu, dans m⋅g ≪l 0 , l'épaisseur du revêtement de la raquette. Ceci se traduit, dans notre modèle, par k soit z 0 ≈l 0 . On cherche la date t s de « sortie » de la raquette, ie telle que z=l 0 ≈ z 0 où z0 est la position 2 ⋅ T d'équilibre du système oscillant. Par conséquent, t s = où T = est la pseudo-période 2 des oscillations. On fait donc un développement limité à l'ordre 1 quand tend vers 0. ⋅h − On obtient y s≈−e 2 ⋅m⋅⋅ m⋅g v 0 ⋅ avec, de plus, y s≈0 . k m⋅g m⋅g On en tire =− . Par conséquent, t s = − . k⋅v 0 k⋅v 0 Finalement, v s =e ⋅h g⋅h − 2 ⋅k⋅v 0 4 ⋅k⋅m−h 2 ⋅ 2 ⋅m⋅g 4 ⋅k⋅m−h ⋅sin 2 g⋅ 4 ⋅k⋅m−h 2 g⋅ 4 ⋅k⋅m−h 2 −v 0 ⋅cos 2 ⋅k⋅v 0 2 ⋅k⋅v 0 Or, expérimentalement, nous avons accès aux valeurs de v 0 (vitesse d'impact, calculée à partir de la hauteur du lâcher), v s (vitesse de sortie, calculée à partir de la hauteur du rebond), m (masse de la balle) et g=9,81 m⋅s−2 . Par conséquent, en effectuant une série de mesures, on pourra déterminer les constantes k et h (si le modèle est valide). Nous utiliserons pour cela le logiciel Synchronie. Calcul de v 0 et v s Une étude mécanique de la chute de libre de la balle de tennis de table nous donne 2 ⋅h f − ⋅h immédiatement v 0 = m⋅g⋅1−e m et v s = m⋅g⋅e hf hf force de traînée calculé précédemment. 0 2 ⋅h f ⋅hr m −1 où h f est le coefficient de la Validité du modèle On utilise donc le logiciel Synchronie afin de chercher des valeurs approchées de k et h. Malheureusement, aucune valeur n'a pu être trouvée. Par conséquent, le modèle n'est pas validé. LA MECANIQUE DU TENNIS DE TABLE Etude des forces Etude des trajectoires Modélisation du rebond Le poids Mise en équation Présentation du modèle La force de traînée Programme Maple Validité du modèle L'effet Magnus Influence de l'effet