6. Fatigue visuelle
1. Le phénomène d’accommodation intervient dans la vision de près.
2. Les muscles ciliaires modifient le bombement du cristallin permettant ainsi l’accommodation.
3. Il est préférable de traiter une fatigue oculaire par de la rééducation afin d’éviter l’aggravation du
phénomène et l’atrophie des muscles ciliaires.
Correction des exercices chapitre 3
1. Questions de cours
1. Les deux catégories de cellules photoréceptrices sont les cônes, responsables de l’acuité
visuelle et de la vision des couleurs, et les bâtonnets qui permettent la vision périphérique et en faible
intensité lumineuse.
2. La répartition des cônes et des bâtonnets permet d’expliquer certaines caractéristiques de la
vision.
Les cônes possèdent un seuil de sensibilité élevé mais contiennent un pigment qui les rend sensibles à une
certaine catégorie de longueurs d’onde. Ils sont essentiellement localisés dans la fovéa : la vision centrale
est une vision colorée et trichromatique, précise, qui peut se faire lorsque l’éclairement est important. Les
bâtonnets contiennent tous de la rhodopsine, possèdent un seuil de sensibilité faible et sont localisés dans
la rétine périphérique : ils sont responsables de la vision crépusculaire.
4. Les performances visuelles de la rétine
1. Le nombre de capteurs par mm2 est beaucoup plus important dans la rétine que dans un caméscope :
180 000 dans la fovéa contre 10 000 pour un caméscope.
2. Les cônes permettent de distinguer les couleurs et ont un seuil de sensibilité élevé alors que les
bâtonnets ont un seuil de sensibilité faible mais ne permettent la distinction des couleurs.
3. La rétine centrale, riche en cônes, est responsable de l’acuité visuelle et de la vision des couleurs avec
un fort éclairement. La rétine périphérique permet la vision crépusculaire.
5. Interpréter une anomalie du champ visuel
1. Les champs visuels des deux yeux étant touchés par une anomalie symétrique, on peut supposer que ce
sont les voies visuelles qui sont touchées.
2. Le lieu de rupture de transmission du message est le 3.
3. En cas de rupture de transmission du message en 1, le champ visuel de l’œil gauche serait intact et
celui de l’oeil droit serait noir (cécité de l’œil droit).
En cas de rupture de transmission du message en 4, le champ visuel gauche de chaque œil serait perdu.
6. Comment la lecture s’écrit dans le cerveau humain
1. La technique utilisée ici est l’imagerie cérébrale.
2. On peut relever les liens suivants entre lecture et aires cérébrales : « Chez tous les individus qui avaient
appris à lire, l’activité générale des aires visuelles était plus marquée ».
3. Comme le précise l’article : « L’intérêt majeur d’inclure des analphabètes dans l’étude était
de révéler la fonction « naturelle » de certaines aires recrutées par l’apprentissage de la lecture.
4. On peut noter que « la lecture s’inscrit dans des régions cérébrales préexistantes par un mécanisme de
recyclage de fonctions diverses » et « certaines aires sont recrutées par l’apprentissage de la lecture [….]
dans une zone dévolue à la reconnaissance visuelle des objets et des visages ». Les fonctions d’une aire
cérébrale peuvent donc être variables en relation avec l’apprentissage réalisé.
7 Localiser les aires cérébrales ( Histoire et sciences)
1. Le docteur Tasuji Inouye fut le premier à localiser les aires cérébrales associées à la vision.
2. Il put réaliser cette découverte par déduction en analysant les déficits visuels associés à la localisation
des aires cérébrales endommagées par les balles.
3. Actuellement, on localise les aires cérébrales actives lors de la vision par imagerie cérébrale. troubles
(modifications de la température, dépression…).