Bilan cours – Représentation visuelle.

Bilan cours – Représentation visuelle.
Objectifs de cette partie du programme :
-
(TD n°6) découvrir quelle est la structure de l’œil et quelles structures permettent de percevoir la lumière;
(TD n°7) comprendre comment la lumière qui arrive sur la rétine peut-être transformée en message
nerveux et comment celui-ci passe d’un neurone à l’autre ;
(TD n°8) comprendre par où passent les messages nerveux qui quittent la rétine et quelle est leur
destination ;
(TD n°9) comprendre comment le cerveau gère les informations nerveuses qui proviennent de
l’observation de l’environnement afin d’en avoir une représentation;
(TD n°10) découvrir que la collaboration entre les aires cérébrales visuelles au cours de la vie d’un
individu évolue.
I) Œil et structures photosensibles.
TD6
La vision du monde dépend des propriétés des photorécepteurs de la rétine qui contiennent des
pigments sensibles à la lumière. La rétine est composée de deux types de photorécepteurs, les
cônes et les bâtonnets. Les cônes peuvent être de 3 types, caractérisés chacun par un type de
pigment appelé opsine (vert, bleu ou rouge). Les cônes sont concentrés en une partie de la rétine
appelée fovéa. Ils servent surtout pour la vision diurne (de jour) et des couleurs. Les bâtonnets
situés de part et d’autre de la fovéa, ne comportent qu’un seul pigment et servent pour la
perception des nuances de gris (vision nocturne).
Mots clés :
Ainsi la vision d’un être vivant dépend directement du type de
cellule à bâtonnet, cellule
photorécepteurs qu’il possède.
L’étude comparée des pigments rétiniens, notamment les
à cône, photorécepteur,
opsines, permet de placer l’homme parmi le groupe des
pigment visuel et rétine
Primates.
Schéma des différents tissus de l’œil.
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II) Le message nerveux et sa transmission.
transmission
TD7
L’information lumineuse perçue par les cônes et bâtonnets de notre rétine est transformée en un
message nerveux électrique ou potentiel d’action. Ce message nerveux électrique est transmis de
neurone en neurone par l’intermédiaire de structures appelées synapses.
synapses.
Au niveau de ces synapses, à l’arrivée du message électrique, des
neurotransmetteurs (substance chimique) sont émis dans la fente Mots clés :
synaptique. Ces neurotransmetteurs
neurotransmetteu se fixent sur leurs récepteurs neurone, synapse,
sur le neurone post-synaptique.
synaptique. Ceci permet ainsi la naissance d’un neurotransmetteur, fente
nouveau message électrique ou PA dans le neurone post synaptique, nerf optique
synaptique. L’information est ainsi transmise d’un neurone à
l’autre.
Schéma d’une synapse et de son fonctionnement.
fonctionnement
III) Voies nerveuses de la vision et aires visuelles.
visuelles
TD8
Le message nerveux visuel élaboré par la perception de la lumière
au niveau des photorécepteurs de la rétine, emprunte des voies Mots clés :
nerveuses spécifiques (nerfs optiques…) jusqu’au cortex visuel aires visuelles, aires
situé dans le lobe occipital du cerveau. On constate que l’œil droit cérébrales, cortex visuel
envoie des informations aux aires visuelles droites et gauches et
que l’œil gauche aussi.
Dans
ans le cerveau, au niveau du cortex visuel, il existe des aires visuelles spécialisées dans la
perception ou reconnaissance des couleurs, des formes et du mouvement. Des techniques
scientifiques comme l’imagerie fonctionnelle nous permettent de les identifier.
identif
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IV) Le fonctionnement des aires cérébrales visuelles spécialisées.
spécialisées
La reconnaissance d’un mot écrit nécessite une collaboration
entre les aires cérébrales de la vision, de la mémoire et des
structures liées au langage.
TD9
Mots clés :
aucun
V) L’évolution
volution de la vision au cours de la vie d’un individu.
individu
TD10
Les connexions entre les aires cérébrales du cerveau ne sont pas
figées au cours de la vie. L’expérience individuelle,
l’entrainement… provoque tout au long de la vie une Mots
Mot clés :
réorganisation des connexions nerveuses dans le cerveau. Dans
plasticité cérébrale,
certain cas, cette faculté de remodelage du cerveau permet de
hallucinogène
compenser des pertes de fonctionnalités liées à des lésions
cérébrales (affectantt la vision par exemple). Ce remodelage n’est ni
plus ni moins qu’une réorganisation des connexions entre les
neurones qui constituent le cerveau. On parle de plasticité
cérébrale.
Certaines substances hallucinogènes perturbent la perception visuelle. Leur action est due à la
similitude de leur structure moléculaire avec celle de certains neurotransmetteurs du cerveau
auxquels elles se substituent. Leur consommation entraîne des troubles du fonctionnement
général de l’organisme, une forte accoutumance ainsi que des « flash back » imprévisibles.
FIN
Bilan cours – Représentation visuelle
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Schéma bilan
Belin ESL 2011 page37.
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