Biotechnologie Végétale (Hérouart 2010-2011) Page 1
BIOTECHNOLOGIE VEGETALE
Source de biomasse :
- alimentation : matière premières indispensables pour l’alimentation humaine et animale
- industries agroalimentaires : transformation de la matière première (ex : biscuiterie, industrie sucrières…)
- industries semencières dépendant de l’amélioration génétique des plantes (travail de génétique sur des graines)
- industrie de l’ornementation : utiliser les biotechnologies pour produire des plantes se prêtant à une
commercialisation augmentée et simplifiée.
- industrie papetière
- industrie des biomatériaux
Source d’énergie :
- production des arbres et la filière « bois »
- production de biocarburants : le végétale est une énergie durable
Source de molécules complexes
- substances odorantes : industrie des arômes et des parfums. Additifs alimentaires naturels
- colorants
- substances d’intérêt thérapeutique, industrie du médicament, phytothérapie.
Organismes modèles pour la génétique :
- découverte des loin de la génétique mendélienne
- découverte des transposons
- découverte de mécanismes de régulation d’expression d’un génome par des petits ARNs
Début du génie génétique : modification du génome d’une plante pour regarder son fonctionnement car ce sont des
eucaryotes et les croisements sont simples mises en place de technologie pour connaitre et modifier un génome.
Très vite : utilisation du génie génétique dans un but agronomique.
Rappel : les plantes ont 3 génomes : nucléaire (structuré comme chez l’animal avec des chromosomes),
mitochondrial et chloroplastique. Leur expression est coordonnée, il faut donc toujours prendre en compte chacun
de ces génomes et vérifier que l’on n’a pas perturbé l’équilibre qui règne.
ARABIDOPSIS THALIANA : UNE PLANTE MODELE
- diploïde : toutes les plantes ne sont pas diploïdes, beaucoup de phénomène de polyploïdie
- petit génome 115,4Mb
- 5 chromosomes
- peu de séquences répétées : ce qui est rare, même chez les plantes
- cycle de vie court (5 semaines)
- plusieurs milliers de graines avec de nombreux brassages génétiques donc beaucoup de descendants, ce qui
permet de nombreux croisements
- taille moyenne de la plante
- désavantage : petite fleur, c’est très dur d’enlever la partie mâle de la plante.
La bioinformatique permet de repérer d’éventuels gènes d’intérêt thérapeutique grâce à des algorithmes. La
difficulté est que les gènes sont morcelés (introns et exons) nécessité d’épissage artificiel grâce à l’homologie des
débuts et fins d’intron entre toutes les espèces. La bioinfo permet également de comparer plusieurs génomes.
Lorsque l’on travaille sur un génome pas entièrement séquencé : 9% sont des gènes connus, 43% des séquences sont
similaires à des protéines connues (fonction putative de la protéine, malgré l’homologie, les protéines n’ont pas
forcément la même fonction d’une plante à l’autre), 19% correspondent à une EST (Espece Sequence Tag = étiquette
de gènes exprimés) : Formation d’ADNc à partir de tous les ARNs de la plante grâce à une amorce complémentaire
de la queue poly A connaissance de l’ADN transcrit donc exprimé et les
29% restants sont prédits par bioinformatique.
Les gênes potentiels qui s’expriment : en rouge mais au niveau du
centromère on trouve plus de couleur bleue. Sur une seconde ligne on ne
met que les EST (preuve que ce gène est transcrit) : très peu d’EST au