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NOUVELLE ENQUÊTE : LES CANADIENS VIVANT AVEC L’EPILEPSIE FONT FACE À
DE SÉRIEUX PROBLÈMES MÉDICAUX ET SOCIAUX
La stigmatisation, l’indépendance et les barrières professionnelles et sociales représentent les
principaux défis à surmonter
Montréal, Québec (27 février 2012) – Les résultats de l’Enquête sur les impacts de l’épilepsie chez les
Canadiens publiés aujourd’hui révèlent que les adultes canadiens qui luttent pour contrôler les troubles
épileptiques font face à des obstacles tels que l’accès aux soins spécialisés et aux options de
traitements, ainsi qu’à des problèmes sociaux. Les résultats démontrent que la stigmatisation,
l’indépendance et les barrières professionnelles et sociales sont les principaux préjugés que nous devons
combattre. Menée par la firme Léger Marketing à la fin 2011, l’Enquête sur les impacts de l’épilepsie
chez les Canadiens est la première en son genre puisqu’elle analyse les impacts sur la vie et la santé des
adultes souffrant de ce trouble.
« Nous sommes reconnaissants envers les Canadiens, de Saint-Jean à Victoria, qui démontrent à travers
cette enquête ce que c’est de vivre avec l’épilepsie » dit Gail Dempsey, président de l’Alliance
canadienne de l’épilepsie (ACE). « Leurs perceptions confirment que nombreux sont ceux qui ont encore
de la difficulté à bien vivre avec l’épilepsie et surtout, quels sont les changements qui sont nécessaires
dans tous le pays pour améliorer leur qualité de vie. »
Indépendance limitée et discrimination
Chaque jour, selon l’Enquête sur les impacts de l’épilepsie chez les Canadiens, de nombreux Canadiens
vivant avec l’épilepsie sont victimes d’isolement social et de problèmes relationnels en plus de se faire
imposer des barrières professionnelles. Plus de la moitié des répondants (56 %) affirment que le plus
grand défi à relever est l’indépendance limitée dont ils sont victimes en raison de l’épilepsie. La
stigmatisation, la discrimination, le manque de sensibilisation par rapport à l’épilepsie et les impacts de
la maladie sur la vie sociale sont cités par 38 % des répondants comme étant le deuxième plus grand défi
à surmonter. Le troisième plus grand défi auquel sont confrontés les Canadiens souffrant d’épilepsie est
de conserver un emploi. La moitié des répondants affirment avoir un choix d’emploi limité et un peu
moins de 40 % se disent incapables d’obtenir d’emploi s’ils révèlent qu’ils sont épileptiques.
« Depuis que j’ai été diagnostiquée épileptique à l’âge de 6 mois , j’ai appris à faire face aux nombreux
défis qu’entraînent ce trouble. Parmi ces défis, il y a les effets des crises, mais aussi le sentiment
d’isolement qui est le résultat de la stigmatisation et de la discrimination » explique Renée Boucaud,
résidente de Montréal. « Cette enquête, tout comme le fait de rejoindre ma société locale d’épilepsie,
m’a donné une voix, un moyen de partager mes expériences avec l’épilepsie dans l’espoir d’aider les
autres à surmonter les obstacles rencontrés par tous ceux qui sont touchés par cette maladie, y compris
notre famille, nos amis et collègues. »
Accès aux soins médicaux et services communautaires
L’Enquête sur les impacts de l’épilepsie chez les Canadiens révèle qu’à partir du diagnostic et ce, tout au
long de leur vie, les Canadiens vivant avec l’épilepsie doivent avoir un meilleur accès aux soins médicaux
spécialisés. En moyenne, les répondants ont attendu près de quatre ans avant d’être diagnostiqués
épileptiques et près d’un an avant d’être vus pour la première fois par un spécialiste de l’épilepsie.
Environ 60 % des répondants qui étaient candidats pour la chirurgie ont attendu jusqu’à cinq ans avant
de subir une chirurgie de l’épilepsie. En ce qui concerne le traitement continu de l’épilepsie, 40 % des
répondants affirment voir leur médecin généraliste ou médecin de famille régulièrement pour des