Quelle publicité, à quelle place
De la publicité pour les entreprises locales à la publicité nationale en passant par les publi repor-
tages et les annonces légales, la presse quotidienne régionale accueille toutes les catégories
d’annonces. Comme dans tout journal, la publicité doit y respecter une règle d’or: elle doit
se présenter ouvertement comme telle, sans chercher à se camoufler en texte rédactionnel.
Pourtant, la frontière entre publicité et information n’est pas forcément facile à repérer. À quel
moment un article sur un nouveau produit, un reportage sur une ouverture de magasin devient-
t-il de la publicité? C’est un problème de conscience et d’honnêteté.
Quant aux « emplacements de rigueur », ce sont des emplacements que l’annonceur a accepté
de payer un tarif plus élevé. Il peut s’agir de publicités en Une, en dernière page, seules dans
une page, en recto… Ils doivent être impérativement respectés. Par contre, les journalistes
doivent éviter les voisinages fâcheux entre certaines publicités et certains articles (contrastes
entre les photos, les sujets…).
Les atouts publicitaires de la PQR
Avec ses 61 titres, ses 444 éditions locales, ses 45000 points de ventes, ses 13000 porteurs,
la presse quotidienne régionale vend six millions d’exemplaires (78 % de la diffusion totale
des quotidiens en France) et touche 18 millions de lecteurs. Des chiffres intéressants pour
des annonceurs qui veulent toucher un maximum de personnes. Expression de la vie écono-
mique, sociale, culturelle et institutionnelle, la presse régionale est le seul média qui propose
chaque jour une information complète: internationale, nationale, économique et régionale. Cette
presse touche tous les publics, de la célèbre ménagère de moins de 50 ans aux dirigeants
d’entreprise, car son lectorat est à l’image de la société française. De plus, la dimension infor-
mative du journal crédibilise les messages publicitaires. L’efficacité des campagnes est régu-
lièrement prouvée par des enquêtes vues/lues.
Des outils spécifiques
La publicité locale, 85 % des 960 millions d’euros (en 2002), de chiffre d’affaires de la PQR se
répartit en 67 % d’annonces commerciales et 33 % de petites annonces.
La plupart des journaux disposent d’une régie publicitaire qui démarche les annonceurs et traite
ces 67 %. Mais 15 % viennent des annonceurs nationaux dont les centres de décision se trou-
vent généralement à Paris. C’est pourquoi la PQR a mis au point un outil commercial: PQR 66.
Créé en 1991 à l’initiative du Syndicat de la Presse Régionale (SPQR), ce produit national permet
de valoriser le potentiel publicitaire des régionaux et des départementaux et propose au marché
une offre structurée et adaptée. Un site Internet regroupe toutes les informations destinées au
marché. Depuis 1993, une mesure d’audience est réalisée chaque année.
En 2004, la PQR est allée plus loin encore en créant Com > Quotidiens, la première régie de
presse quotidienne régionale. Représentant une communauté d’éditeurs, près de neuf millions
de lecteurs et une couverture géographique cohérente sur 57 départements, cette régie veut valo-
riser la PQR comme premier mass media d’information écrite. Elle propose des offres qui appor-
tent des réponses concrètes aux besoins des annonceurs, du niveau local au niveau national.
Pour en savoir plus
Sites Internet
- www.com-quotidiens.fr
- www.spqr.fr/spqr.asp?topic=4&id=1
- www.bvp.fr
La publicité et la PQR
Fiche conçue par l’Arpej, Association régions presse enseignement jeunesse.
Disponible sur le site : www.pressealecole.fr