Le premier examen
S’il faut parler du premier examen que
nous tous humains devons passer,
c’est certainement celui de notre pre-
mière respiration. De ce souffle initial
dépend toute notre vie. De cette pre-
mière respiration dépend tout notre
avenir. En respirant pour la première
fois, le nouveau-né passe son premier
examen et remporte son premier suc-
cès : il vit !
Ce premier souffle est obligatoirement
suivi d’un premier sanglot. Un premier
cri pour respirer, un premier combat
dont dépend toute une vie. Par ses
pleurs, le nourrisson semble déjà com-
prendre que la vie ne sera pas facile, et
qu’il lui faudra souffrir pour réussir.
Ce premier examen est donc celui de la
vie. Une fois que nous serons vivants
et conscients de ce monde, la vie nous
fera passer çà et là au travers de mul-
tiples épreuves, ces examens de la vie
que nous connaîtrons tous, que nous le
voulions ou non. Plus ou moins diffi-
ciles, ils rythmeront notre existence
jusqu’au jour de notre dernier souffle.
L’examen de la réussite
En grandissant, le verbe “réussir”
accompagnera l’enfant durant toute
son existence. Car il lui faut mainte-
nant réussir à marcher, réussir à être
propre, réussir à obéir à ses parents,
réussir à l’école, réussir son mariage et
si possible, réussir sa vie. Puis, divers
examens émailleront sa vie :
brevet des collèges, baccalau-
réat, diplômes universitaires,
permis de conduire et enfin, le
premier entretien d’embauche.
Adulte, il apprendra avec plus de bru-
talité encore l’exigence du succès. Et
même, s’il refuse de réussir, la société
lui imprimera ce verbe ambitieux au
plus profond de son coeur. Car le suc-
cès est la norme, et refuser de s’y plier
conduit inexorablement à l’exclusion.
Il serait malhonnète de ne pas vouloir
admettre ce culte de la réussite d’au-
jourd’hui. Toujours plus, toujours plus
vite, plus fort, etc. Le monde célèbre la
réussite sans jamais en étancher sa
soif. Alors, comme une machine,
l’homme se plie à cette mécanique
ambitieuse, non parce qu’il le veut,
mais parce qu’il le doit pour survivre.
D’abord indifférent durant l’adoles-
cence, il comprend vite que le succès
seul lui confère le droit d’appartenir à
la société. Sans relâche, il lutte et se
bat pour être le grand vainqueur, pour
être le premier... pour être quelqu’un
de bien ! C’est le triste examen de la
réussite.
Cependant, convoiter le succès est
propre à la nature humaine. Réussir
propulse l’homme au-dessus des
autres, et cette délicieuse sensation de
supériorité assouvit les désirs les plus
intimes de son coeur. A vrai dire, même
s’il se plaint du culte de la réussite,
cette réussite est sa plus fidèle com-
plice, car elle contente son orgueil et sa
convoitise. Finalement, l’homme se
plaît à réussir.
L’examen final
Cependant, toute réussite passe par un
examen. Et pour réussir l’examen, il
faut évidemment le préparer. Il serait
impensable de passer le baccalauréat
sans avoir révisé ses cours. Personne
n’aurait l’audace de se présenter à un
entretien d’embauche sans connaître la
société ou l’emploi pour lequel il pos-
tule. Un examen ne s’improvise donc
pas, mais se prépare avec le plus grand
sérieux. Car une mauvaise préparation
conduit inévitablement à l’échec final.
Si la réussite se savoure, l’échec est
rarement bien vécu. Par conséquent,
tout examen mérite une bonne prépara-
tion afin que les chances de réussite
soient optimisées au maximum.
C’est pourquoi tout examen doit être
considéré avec beaucoup d’attention.
Et il en est un qui mérite davantage
encore d’attention : l’examen final.
C’est le dernier examen de la vie, une
évaluation que doivent subir tous les
êtres humains lorsqu’ils quittent cette
terre. La Bible déclare “qu’il est
réservé aux hommes de mourir une
seule fois, après quoi vient le juge-
ment” (Hébreux 9.27).
Cette évaluation finale ne se fera pas
sur la base de nos compétences profes-
sionnelles ou de notre réussite. Lors de
l’examen, Dieu nous posera une seule
question : “As-tu accepté Jésus-Christ
comme ton Sauveur ?” A cette ques-
tion solennelle, il nous faudra répondre
par “oui” ou par “non”. Et de cette
réponse dépendra toute notre éternité.
(Jean 3.16)
Il est donc urgent de préparer aujour-
d’hui cet examen final. Pour cela, il
nous faut réviser nos connaissances de
la Bible. Car elle est la Parole de Dieu
et elle nous présente le seul moyen de
réussir ce dernier examen : Jésus-Christ.
Elle nous fait prendre conscience que
nous sommes pécheurs, car nous avons
tous un jour menti, triché ou désobéi à
Dieu. Par elle, nous comprenons aussi-
tôt que tous les hommes sont voués à
l’échec, et que nul ne réussira ce der-
nier examen. Heureusement, contraire-
ment au monde, Dieu ne demande pas
Réussir l’examen de la vie