L2 - PHY231 - TD Thermodynamique UJF - 07/08
On a donc : .
Le gaz étant parfait, il suit la première loi de Joule : , on en déduit : , la
détente de Joule-Gay-Lussac est donc isotherme (pour un gaz parfait).
Il s’agit d’une transformation irréversible. On considère le système constitué par le gaz. Pour
calculer la variation d’entropie(qui est une fonction d’état), on choisit donc le chemin réversible
associé, menant du même état initial ( ) au même état final ( ). On a
alors :
Pour un gaz parfait, on a : , on en déduit :
avec
Application numérique :
On a donc : , ce qui peut paraitre surprenant car la transformation irréversible réelle est
caractérisée par (adiabatique).
On peut calculer l’échange d’entropie :
car on a , la quantité de chaleur échangée sur le chemin réellement suivi.
En résumé, on a donc pour cette transformation, une variation de l’entropie du système (
), alors que ce dernier n’a pas échangé d’entropie avec le milieu extérieur ( ).
Pour la détente de Joule-Gay-Lussac, on a donc : . La variation d’entropie observée au
cours de cette transformation est donc due uniquement à son caractère irréversible.
4.3 Transformation irréversible et variation d’entropie
1) La transformation considérée est brutale. Par définition, elle n’est donc pas quasi-statique,
et par suite on peut dire que cette transformation est irréversible.
Calcul de : Dans l’état final, le piston est à l’équilibre. La pression du gaz est égale à la
pression atmosphérique plus la pression due à la masse, soit :
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