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L’équipes internationale des études économiques de Vanguard global
Joseph Davis, PhD, Global Chief Economist
Europe
Peter Westaway, PhD, Chief Economist
Biola Babawale, Georgina Yarwood
Georgina Yarwood
Asie-Pacifique
Qian Wang, PhD, Senior Economist
Alexis Gray
Continent américain
Roger A. Aliaga-Díaz, PhD, Principal and Senior Economist
Andrew J. Patterson, CFA
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© 2015 The Vanguard Group, Inc.
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ISGGMMJPUKF 052015
La courbe de Phillips au Japon s’est aplatie au cours des 15 dernièresannées
Courbe de Phillips : 1972–2014
Notes : les salaires sont représentés par le total des rémunérations en espèces, y compris les salaires de base, les
versements de primes et les heures supplémentaires.
Sources : The Vanguard Group, Inc., d’après des données de CEIC.
La demande pour les travailleurs à temps partiel faiblement rémunérés est plus
importante que pour les travailleurs à temps plein
Ratio emploi par demandeur par rapport au pourcentage de croissance des salaires
Notes : Les données représentent les moyennes pour 2014. La croissance du salaire de base est égale au total des
rémunérations en espèces hors versement de primes et heures supplémentaires.
Sources : The Vanguard Group, Inc., au moyen de données du Ministère des Affaires Intérieures et de la
Communication du Japon ; et de CEIC.
Ratio emploi par travailleurs Pourcentage de croissance
des salaires
(d’une année sur l’autre)
Pourcentage de croissance
des salaires de base
(d’une année sur l’autre)
–0,3
0
0,3
0,6
0,9
1,2
Chiffres de l’emploi
Temps complet
Temps partiel
Taux de chômage
Hausse des salaires en pourcentage,
d’une année sur l’autre
–10
–5
0
5
10
15
20
(d’une année sur l’autre) (d’une année sur l’autre) (d’une année sur l’autre) (d’une année sur l’autre)
25
30
35
1,0 % 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 %
1972–1997
1998–2014
La croissance des salaires a été poussive, malgré
un resserrement du marché de l’emploi
Le mystère de la croissance des salaires du Japon
est que même lorsque le marché de l’emploi est
resserré, avec une chute du taux de chômage, la
croissance des salaires est modeste. En
particulier, une grande partie de la récente hausse
des salaires est due aux versements de primes,
ce qui est perçu comme étant transitoire et peu
susceptible d’entrer en ligne de compte dans les
attentes d’inflation à long terme. Statistiquement,
nous nous sommes aperçus que, par rapport à la
tendance générale pour la période 1972-1997, la
croissance des salaires japonais des dernières
années est devenue beaucoup moins sensible aux
variations du taux de chômage. L’une des raisons
expliquant cela tient au fait que la solidité de la
croissance a été mise à mal par des freins d’ordre
structurel sur le marché de l’emploi.
Le facteur structurel sous-jacent de la faiblesse
de la croissance des salaires est la dualité du
marché de l’emploi du Japon
La rigidité du marché du travail du Japon, en
particulier le modèle de « l’emploi à vie », a
encouragé une croissance séculaire du nombre de
travailleurs à temps partiel depuis le milieu des
années 1990, passant de 15 % à 30 % du total de
l’emploi. Cette tendance s’est accélérée depuis
l’introduction de l’Abenomie fin 2012.
Les travailleurs à temps partiel ont une sûreté de
l’emploi bien inférieure et bénéficient d’une
couverture sociale moins importante. Surtout,
dans la mesure où les salaires des travailleurs à
temps partiel représentent moins d’un quart de
ceux des travailleurs à temps plein, ce
changement séculaire de la composition de la
main-d’œuvre a pour effet de tirer la croissance
des salaires vers le bas.
Le Japon risque de devoir accélérer les réformes
du marché de l’emploi pour réduire cette dualité.
Même s’il est probable que la Bank of Japan
mette en place davantage d’assouplissement
quantitatif, la politique monétaire à elle seule
pourrait se retrouver surchargée en
essayantd’atteindre une croissance et une
inflation durables.